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Forte présence policière à Aulnay-sous-Bois cette nuit pour réduire la tension et éviter de nouvelles émeutes

Les forces de l’ordre étaient présentes en très grand nombre cette nuit pour tenter de calmer la situation après des feux de poubelle et un bus incidendié. La mort d’un homme de 32 ans au volant d’une camionnette volée à Sevran a mis le feu aux poudres d’abord aux Beaudottes, puis dans les quartiers Nord d’Aulnay.

Les brigades policières ont quadrillé la ville, ce qui a calmé un peu les choses même si la tension est palpable. Ce nouvel épisode montre que ni l’Etat, ni la ville ou autres collectivités n’ont réussi à améliorer la sécurité ou le calme dans ces cités souvent connues pour des violences sporadiques, le trafic de drogue et la pauvreté. Les millions injectés dans le Plan de Rénovation Urbaine, les subventions aux nombreuses associations de ces quartiers, les caméras de vidéosurveillance et autres investissements n’ont pas permis d’éradiquer ces spasmes de violence qui pénalisent tous les riverains.

Malgré la gravité des faits, ces événements n’ont pas vraiment fait la une des journaux télévisés.

Vidéo. Emeutes à Sevran suite à la mort d’un homme tué par un policier

Cette nuit a été agitée à Sevran avec de nombreux tirs de mortiers d’artifice sur les forces de l’ordre après la mort d’un homme au volant d’une camionnette. Il a été abattu par les policiers après un refus d’obtempérer.

Ci-dessous une vidéo des affrontements entre la police et des jeunes :

 

Jérémy Ferrari souhaite que la ville d’Aulnay-sous-Bois s’enflamme pour son arrivée ce soir

Jérémy Ferrari est un humoriste, comédien, auteur, metteur en scène et producteur français très connu du monde du spectacle. Il sera ce soir, dès 20h30, au théâtre Jacques Prévert à Aulnay-sous-Bois.

Et c’est dans un Tweet un brin polémique que l’artiste annonce son arrivée en voulant que les habitants de la ville mette le feu (au sens métaphorique précise t-il). Un clin d’oeil pour les nombreux départs d’incendie avec les voitures brûlées ? Ou un rappel des malheureuses émeutes de 2005 avec l’incendie du concessionnaire Renault ?

Chez Aulnaycap on pense que l’on peut rire quasiment de tout. Mais dans le passé, de tels propos avaient choqué quelques âmes sensibles voyant en ce genre de message un moyen de dénigrer la ville. D’autres médias s’en donnent à coeur joie. On souhaite donc un beau spectacle à Jérémy Ferrari même s’il y avait un peu mieux pour une entrée en matière.

Enquête prioritaire dans le quartier des 3000 à Aulnay-sous-Bois disponible en vidéo sur Dailymotion

Le reportage choc de RMC Story sur le quartier de la Rose des Vents à Aulnay-sous-Bois est disponible sur Dailymotion. Dans cette enquête, un zoom est effectué sur les tensions dans la cité, la relation avec la police et les contrôles au faciès.

Ci-dessous, la vidéo :

Des échauffourées aux Etangs à Aulnay-sous-Bois avec incendie sur voie publique

Un lecteur nous informe que des incidents ont éclaté dans le quartier des Etangs à Aulnay-sous-Bois. La police et les pompiers sont sur place notamment pour éteindre un incendie provoqué sur la voie publique.

Selon les premières informations que nous disposons, il n’y a pas eu d’affrontement direct avec les forces de l’ordre ni de violence particulière. Mais la tension est palpable avec plusieurs détonations de pétard entendues.

Il y a 15 ans, la mort de Jean-Claude Irvoas sauvagement assassiné par des jeunes juste avant les émeutes de 2005

Pour beaucoup, octobre 2005 signifie le début des émeutes 2005 qui ont changé à jamais la France, avec la mort accidentelle de deux jeunes à Clichy-sous-Bois. Cependant, le 27 octobre 2005, un consultant d’une cinquantaine d’années, Jean-Claude Irvoas, avait été sauvagement assassiné par des jeunes à Epinay-sur-Seine.

Quel était sont tort ? Il avait pris des photos de lampadaires dans une cité dite sensible pour sa propre société, spécialisée dans l’éclairage urbain et qui lui avait demandé quelques clichés à des fins marketing. Alors qu’il était avec sa femme et sa fille, adolescente au moment des faits, il a été tiré derrière les buissons puis passé à tabac par 3 individus, d’on l’un lui a asséné un coup mortel.

Outre cet acte barbare sans nom, comment oser frapper un père de famille devant son enfant ? Ce qui est troublant, c’est que la cité grouillait de passants mais aucun n’est venu en aide à la victime, préférant filer droit en toute indifférence.

Avec les émeutes qui sont arrivées juste après, la mort de Jean-Claude Irvoas est tombée dans les oubliettes. Pourtant, cet acte montre que certains quartiers semblent échapper au pouvoir régalien, avec des dealers qui font la pluie et le beau temps. Car en effet, là où Jean-Claude Irvoas a été tué, c’est bel et bien un point de deal. Les dealers pensaient que les photos prises par M. Irvoas signifiaient un repérage de la police.

A Aulnay-sous-Bois également, certains quartiers sont des points de deal et il y a quelques années, un ancien employé de la Mairie nous avait confié avoir eu très peur lorsqu’il avait pris des photos au Gros Saule, en fin de matinée, et tout de suite pris à partie par des jeunes qui lui ont demandé de partir. Un acte consigné mais laissé sans suite.

Il est dommage que sur les réseaux sociaux, aucune mention n’est faite sur le cas Jean-Claude Irvoas. Le groupe communautaire Facebook #SLAPC a bien rappelé la tragédie de Zyed et Bouna, mais pas de Jean-Claude Irvoas. Dommage…

L’ordre donné à la police de ne pas intervenir lors d’un match de foot à Aulnay-sous-Bois fait réagir

Le match de football organisé dans le city-stade de la Rose des Vents a non seulement occasionné des nuisances sonores importantes pour les riverains, mais également provoqué des incidents à la fin de la rencontre, lundi soir. Plus de 400 personnes se sont rassemblées autour d’un match non autorisé, sans le respect des consignes sanitaires liées à l’épidémie de Covid-19.

Alors que des véhicules ont été incendiés, les forces de l’ordre ont eu pour consigne de ne pas intervenir, laissant se faire les larcins, à la plus grande surprise des habitants. Aucune interpellation n’a eu lieu, donnant un sentiment d’impunité pour ces individus chez qui la valeur matérielle n’a que peu d’importance.

Deux poids deux mesures ?

Ce curieux épisode a donné lieu à de multiples remarques sur les réseaux sociaux. Si certains déplorent qu’une partie du territoire Aulnaysien semble désormais hors de contrôle de l’autorité régalienne, d’autres se demandent pourquoi la police est si prompte à donner des amendes aux automobilistes qui font un léger excès de vitesse ou oublient de mettre la ceinture.

Pour d’autres, l’image des gilets jaunes violemment interpellés vient à l’esprit alors que pour d’autres manifestations comme celle de lundi dernier, la police semble un brin laxiste et contemplative.

Le plus grave est que cette manifestation aurait pu déboucher sur un drame, avec des riverains qui auraient pu en venir aux mains avec toutes les conséquences qui vont avec. Pourquoi la police semble t-elle ne plus contrôler la situation dans un quartier d’une ville si proche de Paris, capitale française ?

Deux méthodes qui s’affrontent

Il y a quelques jours, l’ancien commissaire d’Aulnay Vincent Lafon était épinglé dans le journal Le Parisien pour ses méthodes musclées et son tempérament volontaire. Commissaire au moment de l’affaire Théo, Vincent Lafon était connu pour vouloir intervenir et rétablir l’ordre sur la zone qui lui était confiée, quitte à utiliser des méthodes parfois brutales en donnant lieu à des interpellations musclées. Ce profil semblait ne pas plaire à tout le monde, y compris chez les personnalités politiques. Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois, avait en effet pris parti en faveur de Théo Luhaka, alors que la première adjointe Séverine Maroun regrettait les interventions des hommes de M. Lafon, qui empêchaient ensuite la police municipale d’intervenir dans le quartier pendant plusieurs jours de peur de représailles.

A l’opposé de cette méthode, la police semble désormais vouée à contempler les dégâts et ne pas intervenir pour éviter tout incident et des émeutes. Est-ce que le quartier en sortira grandi ? Est-ce que la police municipale pourra patrouiller dans le quartier sans être prise à partie ? Est-ce la bonne méthode pour ne pas froisser les jeunes qui, selon toute vraisemblance, souhaitaient exprimer bruyamment leur joie d’une manifestation post-confinement ?

A l’heure où les forces de police sont prises à partie dans les médias suite à l’affaire George Floyd, est-ce que certains quartiers vont définitivement être hors de contrôle, avec toutes les conséquences que cela impliquent ?

Violents débordements à Aulnay-sous-Bois après un match de foot sauvage avec des voitures brulées

Entre 300 et 400 personnes étaient présentes dans le city stade de la cité des 3000. Fumigènes et banderoles hostiles à la police ont été sortis et des voitures ont été brûlées.

On se pressait lundi soir au city stade dans la cité des 3000 à Aulnay. Le terrain avait peine à contenir les centaines de jeunes qui devaient assister à un match improvisé entre les 3000 et le quartier des Mille Mille.

Des spectateurs étaient juchés sur les grilles, un halo de fumée diffusé par des fumigènes planait sur le terrain. Et accrochées aux clôtures du city stade, des banderoles hostiles à la police ou en faveur d’Adama Traoré et de Théo pavoisaient. Vers 21 heures, la tension est montée d’un cran.

Les policiers «avaient ordre de ne pas intervenir»

Des conteneurs ont été poussés au milieu de la rue et incendiés. Deux véhicules ont également pris feu. Lorsque les premiers véhicules de police locaux se sont approchés des lieux, des tirs de mortier ont retenti. Ils ont rebroussé chemin.

Un policier confie : « Les effectifs avaient ordre de ne pas intervenir. On a donc dû laisser brûler les voitures. Dès que nous approchions nous étions visés par des tirs de mortier. C’était complètement préparé ».

Il n’y a eu aucun blessé, ni interpellation. Vers 23 heures, le calme est revenu dans la cité. « Nous sommes dans la suite logique de ce qui se passe au niveau national et international », constate ce fonctionnaire de police faisant allusion aux campagnes contre les violences policières et au climat de défiance global contre les forces de l’ordre.

Source et article complet : Le Parisien

Emeutes à Argenteuil suite à la mort de Sabri Choubi lors d’un accident de moto

La ville d’Argenteuil a connu une nuit pour le moins agitée suite à des altercations entre jeunes et forces de l’ordre suite à la mort de Sabri Choubi. Ce dernier, 18 ans, est mort lors d’un accident de moto. Si certains pensent qu’il se soit tué suite à une course poursuite avec les forces de l’ordre, des sources policières affirment le contraire.

Une marche blanche sera organisée ce jeudi à 16h dans la ville d’Argenteuil en hommage au jeune décédé.

Nuit relativement calme à Aulnay-sous-Bois avec un renforcement de la présence policière

Comparée aux 3 nuits précédentes, cette nuit a été relativement calme avec, selon de nombreux témoignages, bien moins de détonation et de violences sur le mobilier urbain.

Un renforcement des forces de police a été constaté, que ce soit dans le quartier de la Rose des Vents que dans le quartier de Mitry. Est-ce la communication du maire Bruno Beschizza qui a calmé les esprits ? La responsabilisation des parents pour mieux surveiller leurs enfants la nuit ? Ou un autre événement ?

Plusieurs lignes de bus ne desservent plus le quartier de la Rose des Vents. Avec ce calme précaire, ces lignes pourront peut-être de nouveau desservir ce quartier.

 

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