Décidément ce conseiller municipal d’opposition siégeant à la Courneuve n’a pas fini de faire parler de lui car il semble vouloir régulièrement en découdre avec nos forces de l’ordre et les lois de notre pays en se positionnant constamment dans la défiance. Régulièrement en délicatesse avec les procédures et la justice, Mohamed Bekhtaoui a dans un premier temps été placé en détention provisoire dans l’attente de son jugement en correctionnelle programmé mardi 4 mai au tribunal de Bobigny.
Pour rappel, j’avais publié un article au sujet de cet élu qui s’était déjà illustré par des faits hautement répréhensibles :
https://aulnaycap.com/2020/10/07/inquietant-un-elu-de-la-courneuve-fait-lapologie-du-terrorisme/
C’était sans compter sur l’intervention de son avocat qui a réclamé l’annulation de l’audience pour vice de procédure ! En effet Maitre Beaufils a fait valoir que les déclarations de l’élu avaient été consignées sans la présence d’un avocat lors de sa présentation devant le procureur. La Présidente a reconnu que le tribunal n’avait pas été saisi de manière régulière dans cette affaire.
Selon le parquet, l’élu avait été déféré dimanche pour des menaces de mort et des violences à l’encontre de personnes dépositaires de l’autorité publique, en l’occurrence des policiers. Il comparaissait également pour provocation à la rébellion et dégradation de biens d’utilité publique.
En effet Mohamed Bekhtaoui s’est interposé le 29 avril dernier aux alentours de 19h45 entre un attroupement d’une vingtaine de jeunes habitants de la cité des fleurs qui ne respectaient ni le port du masque ni le couvre-feu, et une patrouille de police venue leur demander de rentrer chez eux. Tout en filmant la scène, il s’est mis à hurler » c’est moi la loi, c’est moi la loi » en incitant les jeunes à revenir et à rester dehors ! Puis la situation a commencé à dégénérer avec des projectiles qui ont fusé de toutes parts et qui ont contraint les policiers à se replier dans leur voiture dont le pare-brise arrière a été brisé par un pavé.
Elu aux municipales de 2020, l’élu s’était déjà fait remarquer lors du déplacement du président le 7 avril 2020 : arrivé sans masque et contrôlé pour la 3ème fois sans attestation de sortie, il avait été placé en garde à vue et avait littéralement dérapé en claironnant au sein du commissariat : » je vais devenir le nouveau Mohamed Merah » ! Finalement relaxé pour le chef d’accusation d’apologie du terrorisme, il avait juste écopé de 140 heures de travaux d’intérêt général en octobre 2020 pour des outrages. Sa deuxième comparution devant la justice avait été motivée cette fois par des menaces de mort et des violences envers les policiers.
Le vice de procédure qui a empêché la comparution immédiate ne signifie nullement l’abandon des poursuites à l’encontre de Mohamed Bekhtaoui. En effet la présidente a affirmé que d’autres voies procédurales seraient probablement mises en route par le ministère public. L’élu est néanmoins resté en détention car il tombe sous le coup d’une peine ancienne dans une autre affaire qui devait être mise à exécution en cas de récidive.
Face à des faits répétés de défiance à nos lois et à nos forces de l’ordre, de propos et de menaces appartenant au vocabulaire des islamistes radicaux, d’agression, de violences, de dégradation de biens publics et d’incitation à la rébellion, cet élu ne devait-il pas faire l’objet d’une mise à pied définitive et d’une exclusion par le conseil municipal de La Courneuve au sein duquel il siège ?
L’exemplarité des élus n’est pas négociable et il est étonnant que la justice l’ait relaxé pour le chef d’accusation d’apologie du terrorisme alors qu’il s’était vanté de vouloir devenir le nouveau Mohamed Mérah !
Article rédigé le 5 mai 2021 par Catherine Medioni
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