Le harcèlement scolaire, un fléau sous-estimé et des parents livrés à eux-même ?
Il y a quelques jours, un petit garçon de 10 ans, du nom de Thibault, a mis fin à ses jours. Scolarisé dans une école de Montbrison (Auvergne – Rhône Alpes), il subissait un véritable harcèlement à l’école, tant moral que physique. Insulté, martyrisé, brutalisé, il est même revenu un jour avec une main cassée.
Face à ces brimades, la mère a tout naturellement contacté le responsable de l’établissement, qui lui aurait rétorqué qu’elle « couvait trop son fils ». Finalement, rien ou presque rien n’a été mis en place, et le drame – qui aurait pu être évité – a touché de plein fouet la famille du petit garçon.
Le cas de Thibault n’est pas isolé : d’autres enfants se sont suicidés, alors scolarisés en primaire ou au collège, faisant la une des journaux locaux, puis sombrant dans l’oubli. Quels outils pour éviter ces drames ? Certains évoquent que les enfants harcelés doivent tout simplement changer d’école. Dans d’autres cas, les parents d’enfants victimes prennent le taureau par les cornes et, telle la loi du talion, vont effectuer des représailles ciblées contre les enfants bourreaux, allant de la menace au tabassage en règle. Une méthode qui fonctionne parfois, mais qui peut engendrer des poursuites judiciaires, allant jusqu’à la prison.
Et vous, l’un de vos enfants a-t-il subi des brimades à l’école ? Quelles ont été vos réactions et comment la situation s’est apaisée ? En tout cas, ce n’est pas en ne faisant rien et en excusant l’inexcusable chez les enfants bourreaux que la situation va s’améliorer…
Publié le 7 juin 2023, dans A vous la parole, Actualité, et tagué Ecole, Harcèlement, suicide, Thibault. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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