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De plus en plus de femmes agressées sexuellement dans les transports en commun en Île-de-France
Mains aux fesses, frottements, caresses sur la poitrine… C’est le lot quotidien des femmes qui circulent dans les transports publics en Île-de-France. Dans la nuit de lundi à mardi dernier, deux agressions sexuelles ont eu lieu à l’encontre de voyageuses sur le réseau francilien. L’une des deux, mineure, a été victime d’attouchement de la part de deux hommes à bord d’un train en provenance de Sens. Les deux auteurs présumés ont été interpellés en gare de Bercy par les policiers de la Brigade des Réseaux Franciliens (BRF) et placés en garde à vue.
Source et article complet : Le Parisien
Le harcèlement scolaire, un fléau sous-estimé et des parents livrés à eux-même ?
Il y a quelques jours, un petit garçon de 10 ans, du nom de Thibault, a mis fin à ses jours. Scolarisé dans une école de Montbrison (Auvergne – Rhône Alpes), il subissait un véritable harcèlement à l’école, tant moral que physique. Insulté, martyrisé, brutalisé, il est même revenu un jour avec une main cassée.
Face à ces brimades, la mère a tout naturellement contacté le responsable de l’établissement, qui lui aurait rétorqué qu’elle « couvait trop son fils ». Finalement, rien ou presque rien n’a été mis en place, et le drame – qui aurait pu être évité – a touché de plein fouet la famille du petit garçon.
Le cas de Thibault n’est pas isolé : d’autres enfants se sont suicidés, alors scolarisés en primaire ou au collège, faisant la une des journaux locaux, puis sombrant dans l’oubli. Quels outils pour éviter ces drames ? Certains évoquent que les enfants harcelés doivent tout simplement changer d’école. Dans d’autres cas, les parents d’enfants victimes prennent le taureau par les cornes et, telle la loi du talion, vont effectuer des représailles ciblées contre les enfants bourreaux, allant de la menace au tabassage en règle. Une méthode qui fonctionne parfois, mais qui peut engendrer des poursuites judiciaires, allant jusqu’à la prison.
Et vous, l’un de vos enfants a-t-il subi des brimades à l’école ? Quelles ont été vos réactions et comment la situation s’est apaisée ? En tout cas, ce n’est pas en ne faisant rien et en excusant l’inexcusable chez les enfants bourreaux que la situation va s’améliorer…
Les élèves de 6e harcélés au collège parce que né en 2010 à cause des réseaux sociaux
De nombreux cas de harcèlement sur les élèves de 6e au collège sont reportés partout en France. Le motif : ils sont nés en 2010. Brimades, bagarres, moqueries… La vie devient un enfer pour ces jeunes collégiens qui ont déjà à supporter le passage délicat de l’école primaire au collège.
Les raisons : des vidéos virales, une campagne anti-2010 sur les réseaux sociaux, et le jeu Fortnite sont pointés du doigts. Une vidéo populaire sur YouTube se moque impunément des « 2010 » également.
Plus que jamais, ne faudrait-il pas mieux gérer les réseaux sociaux ou, tout simplement, priver les collégiens de leur téléphone portable ?
Un homme qui défendait sa compagne contre des sifflements à Aulnay-sous-Bois a été tabassé par 7 individus
Hier à Aulnay-sous-Bois, une femme a été sifflée avec insistance dans la rue. Son compagnon, voulant interrompre les auteurs, a été violemment frappé. Rapidement sur zone, les
policiers ont interpellé 7 individus.
L’homme, blessé sans pronostic vital engagé, a été conduit à l’hôpital. Les femmes sont souvent harcelées dans les rues par des goujats qui n’hésitent pas à utiliser leur masculinité pour les importuner. Reste à savoir si les féministes vont réagir face à ce nouvel incident.
Source : préfecture de police
Le cyber-harcèlement
Aulnaycap a malheureusement été le théâtre à plusieurs reprises de cyber-harcèlement envers des personnes nommément identifiées et souvent connues pour leurs engagements citoyens et associatifs sur la ville, qui s’expriment et commentent sous leur véritable identité, de façon loyale et respectueuse, parce qu’elles assument pleinement ce qu’elles disent et font, mais également parce qu’elles n’ont strictement rien à se reprocher.
Cependant c’est souvent le fait qu’il ne puisse rien être reproché objectivement et dans les faits à ces personnes ciblées et visées, qui est précisément le point d’appui de déviances comportementales répréhensibles qui elles, tombent vraiment sous le coup de tout ce qui est proscrit pas la loi !
Le cyberharcèlement se traduit donc matériellement par des agressions répétées sur le long terme, avec des périodicités variables, envers un individu dans le but de lui nuire délibérément, et diffusées par des moyens de communication numériques. Avec les réseaux sociaux et leurs déclinaisons (blogs, Facebook, twitter, Instagram, WhatsApp etc.. ) les informations sont plus facilement conservées, et peuvent se propager rapidement à un large nombre d’internautes connus ou non de la victime, ce qui constitue des préjudices et un dommage à grande échelle !
l’ère du numérique et l’avènement des réseaux sociaux sont donc devenus les nouveaux outils de prédilection de ces pourritures du net, de ces hors la loi qui s’espèrent intouchables et qui bien cachés derrières de faux profils corrélés à de fausses adresses mail créées spécialement pour exercer leurs méfaits, se répandent en injures et calomnies mensongères, en insultes et insinuations douteuses, en rumeurs et accusations infondées, le but de la manœuvre étant bien évidemment de nuire le plus efficacement possible à la personne ciblée !
Pourtant la responsabilité de tout individu est engagée lors de dérives sur Internet et les sanctions peuvent être lourdes :
- Injures ou diffamation : jusqu’à 12 000 € d’amende (art. 32, loi du 29 juillet 1881)
- Droit à l’image : jusqu’à un an de prison et 12 000 € d’amende (art. 226-1, 226-2, Code pénal)
- Usurpation d’identité : jusqu’à un an de prison et 12 000 € d’amende (art. 226-4, Code pénal)
En France, pour répondre aux événements tragiques liés aux cyber-harcèlement, un nouvel article a été ajouté dans la loi sur le harcèlement et prend désormais en compte le harcèlement avec utilisation des outils numériques. Cela est développé dans le quatrième point de l’article 222-33-2-2 du Code pénal, qui prévoit une plus grande sévérité : 2 ans d’emprisonnement et jusqu’à 30 000 € d’amende et que je reproduis ci dessous :
Article 222-33-2-2
- Modifié par LOI n°2018-703 du 3 août 2018 – art. 11
- Modifié par LOI n°2018-703 du 3 août 2018 – art. 13
Le fait de harceler une personne par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende lorsque ces faits ont causé une incapacité totale de travail inférieure ou égale à huit jours ou n’ont entraîné aucune incapacité de travail.
L’infraction est également constituée :
a) Lorsque ces propos ou comportements sont imposés à une même victime par plusieurs personnes, de manière concertée ou à l’instigation de l’une d’elles, alors même que chacune de ces personnes n’a pas agi de façon répétée ;
b) Lorsque ces propos ou comportements sont imposés à une même victime, successivement, par plusieurs personnes qui, même en l’absence de concertation, savent que ces propos ou comportements caractérisent une répétition.
Les faits mentionnés aux premiers à quatrième alinéas sont punis de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende :
1° Lorsqu’ils ont causé une incapacité totale de travail supérieure à huit jours ;
2° Lorsqu’ils ont été commis sur un mineur de quinze ans ;
3° Lorsqu’ils ont été commis sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de leur auteur ;
4° Lorsqu’ils ont été commis par l’utilisation d’un service de communication au public en ligne ou par le biais d’un support numérique ou électronique ;
5° Lorsqu’un mineur était présent et y a assisté.
Les faits mentionnés aux premier à quatrième alinéas sont punis de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende lorsqu’ils sont commis dans deux des circonstances mentionnées aux 1° à 5°.
Nous pouvons donc constater que la loi du 3 Août 2018 a été promulguée pour prendre en compte les nouvelles formes de harcèlement qui sévissent sur les réseaux sociaux, et que les harceleurs qui croient pouvoir agir en toute impunité, seraient bien avisés de cesser leurs nuisances hors la loi !
Actuellement Aulnaycap regorge de commentaires qui relèvent clairement du cyber-harcèlement et ce dernier ne se limite pas aux insultes et injures dont la directrice de ce blog a été très récemment et injustement couverte et prise pour cible ! D’autres avant elle et depuis plusieurs années en ont fait indûment les frais ! Cette expérience fort désagréable a cependant ceci de bon, qu’elle encourage à faire évoluer davantage encore la loi, pour mettre ces harceleurs hors d’état de nuire, et cela définitivement !
Je me réjouis que le dernier coup de semonce publié d’Aurore et ses menaces aient, comme par magie, calmé les ardeurs guerrières de ces pourritures du net…. Derrière lesquelles nous subodorons d’ailleurs qu’elles sont pratiquées par de pleutres personnalités locales …Toutes les traces de vos méfaits et de vos commentaires hors la loi sont désormais des preuves tangibles qui vont se retourner contre leurs auteurs….
Article et réflexions rédigés par Catherine Medioni le 8 janvier 2020.
HALTE AU HARCÈLEMENT sur des agents à Aulnay-sous-Bois !!!
FORCE OUVRIÈRE alerte depuis plusieurs mois la DRH et la Municipalité sur les harcèlements et les brimades que subissent les agents de terrain par un agent du planning.
Malgré nos actions, malgré les signalements de la quasi totalité des agents qui dénoncent les agissements de cet agent, malgré les médiations celui-ci continue à maltraiter ses collègues !
Qu’attend la DRH pour régler ce problème urgent ?
FORCE OUVRIÈRE demande que des mesures immédiates soient prises pour que les agents puissent à nouveau travailler dans un climat serein.
Christian Farrugia, employé municipal à Aulnay-sous-Bois : Pourquoi je suis en grève de la faim !
Bonjour,
Je m’appelle CHRISTIAN FARRUGIA. Je suis employé à la ville d’Aulnay-Sous-Bois depuis 1989, actuellement au service Culturel.
Depuis 2 ans et 10 mois, je subis un harcèlement moral plus une mise au placard, j’arrive le matin pour « badger » cela est la seule tâche de ma journée.
Quand le Maire BRUNO BESCHIZZA a été élu, j’ai pensé que cela pouvait être bénéfique pour moi.
J’ai donc réclamé les fonctions de mon poste de travail à ma direction. Mais cela n’a rien donné, bien au contraire la situation s’est aggravée. Deux mois après, un matin j’ai trouvé dans le photocopieur une lettre de diffamation à mon encontre, ensuite cela s’est empiré, elle ne m’a plus badgé, je suis monté jusqu’à moins 110 heures, mes autres collègues eux sont badgés.
Après plusieurs mails adressés au Maire BRUNO BESCHIZZA pour le rencontrer je suis toujours en attente d’une rencontre. Pourtant, avant d’être élu celui-ci écrivait aux agents de la ville, que la maltraitance envers eux serait finie. A ce jour, il n’en est rien.
Je rappelle qu’aucun fonctionnaire ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral et mise au placard qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptibles de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, voilà ce que le Maire a laissé faire.
J’ai écrit à tous les élus, pour les informer de ma situation. Mais cela n’a encore servi à rien. J’ai été reçu 3 fois par l’administration en présence de mon syndicat, à chaque fois, il en sort que je suis en tort de réclamer du travail. Du coup du statut de victime je passe au statut de coupable.
Suite à toutes mes demandes pour faire cesser ce harcèlement, la seule réponse a été une lettre recommandée reçue en date du 16 Février 2015 de la part de Monsieur Bruno BESCHIZZA, me signifiant d’une résiliation de mon logement. Donc je me retrouverais moi et ma famille sans logement le 16 mai prochain.
Voila comment sont résolus nos problèmes de harcèlement à la Mairie d’Aulnay-sous-Bois.
A ce jour il n’y a que mon syndicat FO et ma famille qui me soutiennent, cela me permet de tenir et de continuer à me battre pour retrouver un semblant de dignité.
Source : communiqué FO
Harcèlement sexuel, moral, téléphonique, en ligne… : comment se défendre ?
La loi punit le harcèlement quelque soit le contexte et les moyens utilisés par l’auteur. Service-public.fr explique comment agir lorsqu’on est victime de telles infractions.
Il est possible de porter plainte pour harcèlement quelque soit son rapport avec l’auteur : voisin, collègue, ancien ou actuel conjoint… Des peines et des procédures spécifiques s’appliquent dans certains cas, consulter la fiche « Que faire en cas de harcèlement ? ».
Harcèlement au travail
Le harcèlement moral au travail ou le harcèlement sexuel sont punis. Il n’est pas nécessaire qu’il y ait un rapport de hiérarchie entre auteur et victime. La loi protège les salariés du privé, les agents publics et les stagiaires.
Harcèlement au sein d’un couple
Le harcèlement moral au sein d’un couple est un cas de violence conjugale, que le couple soit marié, pacsé ou en concubinage. Le harcèlement commis par un ancien conjoint ou concubin est également puni.
Harcèlement téléphonique
Les appels, SMS et messages électroniques malveillants et répétés sont assimilés à du harcèlement téléphonique. Sont également réprimés : les messages sur la boîte vocale et les sonneries de téléphone intempestives.
Harcèlement en ligne
Les menaces, insultes ou propos obscènes répétés sur les réseaux sociaux, les forums ou tout autre moyen de communication par Internet sont des cas deharcèlement en ligne. Même si les auteurs sont inconnus, la victime peut porter plainte contre X.
Harcèlement scolaire
Le harcèlement à l’école envers une victime de moins de 15 ans est plus sévèrement puni. En milieu scolaire, c’est l’État qui sera responsable civilement des fautes de ses personnels et devra indemniser les parents de la victime.
Article proposé par Annie Neveu