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Datacenters : le lobbying à la mode Aulnaysienne

Outre ses qualités revendiquées de gestionnaire « bon père de famille », notre maire est un excellent pédagogue. Pour ceux qui n’ont pas une vision très claire de la notion de lobbying, il vient de nous en donner un exemple tout à fait sensationnel. Pour rappel , « Le lobbying est une activité d’influence ou de pression sur le pouvoir politique. Il consiste à intervenir auprès des décideurs publics pour qu’ils prennent en compte des intérêts spécifiques. » Dans l’exemple ci-dessous, les intérêts spécifiques sont ceux de la société Airbus Helicopters, qui à l’occasion de l’enquête publique sur l’implantation d’un datacenter à Dugny, exprime son vif intérêt pour le projet. 

Un exemple très précieux, lorsque l’on sait que la construction d’un datacenter est aussi prévue dans le nord d’Aulnay.

Mise à part la première phrase, la contribution de la société Airbus Helicopters datée du 14 novembre est un « copié-collé » intégral du texte daté du 8 octobre de Terres d’Envol, dont notre Maire est le président.  Une si troublante répétition des  arguments      (fresques murales retraçant l’histoire de l’aviation, hébergement des données des sociétés, récupération de la chaleur produite par le datacenter ) montre combien est profonde l’entente entre les deux parties.

En regard, et reprenant l’avis de l’Autorité Environnementale, la contribution d’Environnement 93 (dont Aulnay Environnement est adhérente) pointe, entre autres :

  • L’absence de prise en compte d’une crèche située à 100 mètres du projet qui sera lourdement impactée par des travaux de construction étalés sur 6 ans (150 camions/jour en période critique) et en général, une étude d’impact qui ne permet pas d’évaluer l’impact de la circulation des poids lourds dans une zone qui comprend un lycée, deux écoles primaires et deux crèches.
  • Une émission de gaz à effet de serre produits par les groupes électrogènes du datacenter équivalente à la totalité des émissions annuelles de la ville de Dugny
  • Aucun engagement précis sur la récupération de la « chaleur fatale » produite par le datacenter.

Le tout assorti d’une contre-vérité : alors que les deux textes laissent entendre une « acceptation des populations locales », l’enquête publique témoigne à Dugny du rejet du projet par les habitants

NAÏVEMENT, ON S’ATTENDRAIT À CE QUE L’AVIS D’UN ÉLU REPOSE SUR L’INTÉRÊT GÉNÉRAL, MAIS IL SEMBLE

QUE POUR NOTRE MAIRE, PRÉSIDENT DU TERRITOIRE, SEUL COMPTE L’INTÉRÊT D’UNE ENTREPRISE PRIVÉE.

Source : Aulnay Environnement

Microsoft lance son école pour demandeurs d’emploi à Aulnay-sous-Bois

Microsoft France a annoncé l’ouverture en novembre d’une Ecole Cloud. Sa première promotion accueillera 20 à 24 apprentis, en priorité des personnes se trouvant en marge du marché de l’emploi. Vous pouvez postuler, la sélection n’ayant pas encore été faite…

« N’ayez pas peur. » Pas de doute, Agnès Van de Walle connaît ses classiques. Quand on demande à la directrice de l’entité Partenaires et start-up de Microsoft France, ses conseils aux chômeurs qui hésiteraient à rejoindre la première Ecole Cloud Microsoft en France, qui va voir le jour mi-novembre à Aulnay-sous-Bois, elle cite spontanément le pape Jean-Paul II.

« Notre école est ouverte à tous, reprend-elle, et, contrairement à ce que beaucoup pensent, les métiers du numérique sont extrêmement accessibles. Pas besoin d’avoir un Bac + 5 ou de sortir d’une école d’ingénieurs, il n’y a ni critères de niveau ni prérequis pour entrer. Le plus important, c’est de s’intéresser à l’informatique, d’avoir l’esprit vif, d’avoir envie d’apprendre, de se former car, dans le numérique, on apprend tout le temps, on se forme en continu. Tout change tellement vite… »

Une formation très attendue par un secteur en manque de main-d’œuvre

Surtout pour les ignares en informatique qui ont très vaguement entendu parler de « cloud ». Un terme (signifiant « nuage » en anglais) qui recouvre l’ensemble des solutions de stockage à distance. Quèsaco? Les données, au lieu d’être stockées sur des disques durs, sont disponibles sur des serveurs et accessibles par Internet. Un système de plus en plus répandu parmi les entreprises et en passe de devenir indispensable, Covid oblige, avec le développement tous azimuts du télétravail et du e-commerce.

Ce type de formation, certifiante, est donc très attendu par tout un secteur en pénurie de main-d’œuvre. En France, en 2019, il y a eu 46 000 projets d’embauches dans le numérique tandis que, sur la même période, 68 % des sociétés spécialisées n’arrivaient pas à recruter.

Pour postuler, cliquer ici : https://simplon.co/formation/ecole-cloud-microsoft-by-simplon-parcours-developpeur-se-cloud/331

Source et article complet : Le Parisien