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Jean-Claude Seknagi hospitalisé à l’hôpital Ballanger Aulnay-sous-Bois risque l’euthanasie

Sur décision du corps médical, Jean-Claude Seknagi ne serait pas réanimé si son état de santé venait à se dégrader. Une perspective qui scandalise la famille de cet habitant de Bondy, hospitalisé dans divers établissements depuis trois mois à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). La justice vient de nommer un médecin expert pour trancher ce cas épineux.

D’un côté, la douleur d’une femme et de ses trois enfants confrontés à la perspective de la mort de leur mari et père. De l’autre, un corps médical uni dans sa décision de renoncer à une « escalade thérapeutique » qui confinerait, estime-t-il, à une obstination déraisonnable. Le cas de Jean-Claude Seknagi, un patient de 70 ans admis le 6 janvier au centre hospitalier intercommunal (CHI) Robert-Ballanger à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), symbolise tristement la complexité des débats autour de la fin de vie.

Source et article complet : Le Parisien

Traitements en fin de vie : comment exprimer ses volontés à l’avance ?

fin_de_vieToute personne majeure peut écrire une déclaration sur laquelle elle précise ses volontés pour limiter ou arrêter les traitements dans l’hypothèse où elle ne serait plus en mesure de s’exprimer du fait d’une affection grave et incurable, en phase avancée ou terminale.

Pour en savoir plus sur ce qu’on appelle les « directives anticipées » concernant la fin de vie, le ministère des affaires sociales et de la santé propose en ligne une fiche pratique d’information :

  • utilisation des « directives anticipées » (connaître les souhaits des patients en fin de vie même si les médecins ne sont pas tenus de s’y conformer),
  • conditions de prise en compte des directives (document écrit et authentifiable rédigé depuis moins de 3 ans…),
  • possibilité de changer d’avis après les avoir rédigées (modifications totales ou partielles, annulation…),
  • poids des directives dans la décision médicale (les médecins doivent en tenir compte mais elles n’ont pas de valeur contraignantes pour eux),
  • mesures à prendre pour que les directives soient prises en compte le moment voulu (les conserver ou les confier à toute personne de son choix comme, par exemple, la « personne de confiance »).

À noter : la « personne de confiance », choisie librement dans l’entourage, peut accompagner les patients dans leurs démarches, les assister lors des entretiens médicaux ou encore faire part au corps médical de certaines décisions prises par les patients lorsqu’ils étaient en capacité de s’exprimer.