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Un collectif du quartier Soleil Levant à Aulnay-sous-Bois s’insurge contre un projet immobilier

Le 7 janvier, notre collectif a adressé un courrier recommandé au Maire d’Aulnay-sous-Bois, Monsieur Bruno Breschizza, pour faire part de notre inquiétude et de notre mécontentement par rapport au projet immobilier au Soleil Levant mené par le promoteur Eliasun. Il faisait suite à une réunion organisée par ce même promoteur en présence des riverains et de représentants de la ville d’Aulnay le 19 octobre 2022, puis au Conseil de quartier du Vieux Pays, le 1er décembre 2022.

Soulignant que nos précédents courriers n’avaient reçu aucune réponse directe, nous nous sommes étonnés du timing et de la nature de la communication sur ce projet, et surtout nous avons indiqué à Monsieur le Maire, nos remarques sur le fond du projet : « Le 19 octobre dernier, il a été confirmé l’ampleur du projet : près de 200 logements, une rue supprimée (rue de la Croix Verte) et une autre créée entre la Rue de Sevran et la Rue Joseph Berger, avec les implications lourdes sur la circulation que cela sous-entend.

Ce à quoi nous avons répété qu’il s’agit d’un projet massif, impactant de façon majeure le quartier, et accentuant son bétonnage. Nous avons évidemment fait part de ces constatations lors du Comité de quartier du 1er décembre.

De plus, lors des deux réunions, nous avons demandé à plusieurs reprises quelles «garanties » pouvaient apporter la Mairie d’Aulnay-sous-Bois en se projetant sur les conséquences que produirait un tel projet : quid du renforcement de l’offre des professionnels de santé (médecins généralistes, spécialistes, laboratoires, etc.) dans un quartier déjà fortement impacté par les constructions d’immeubles ces dernières années ?

Quid des transports et d’une demande à Ile-de-France Mobilités d’un renforcement des flux de bus, mais aussi par extension des fréquences du RER B, lui aussi déjà fortement sous tension ? A cela, nous n’avons eu aucune réponse concrète, pas plus que pour nos remarques sur le bétonnage accrue des sols, l’augmentation des nuisances, la qualité et la quantité de nouveaux commerces, sans oublier la pression sur les écoles et crèches dans le quartier. Les promesses d’ouverture de classes avancées par les élus semblent insuffisantes en regard à la multiplication des projets. Car, nous l’avons fait remarquer lors des deux réunions, le projet d’Eliasun n’est pas le seul qui avance dans le quartier du Soleil Levant.

Quant aux modifications des voies de circulation, ils auraient un impact bien plus important que celui présenté par le promoteur lors de la réunion du 19 octobre : comment peut-on sérieusement envisager de déverser le flux d’un axe majeur (celui de la rue de Sevran) dans une rue semi-piétonne (la rue Joseph Berger) puis dans la rue Edmond Poncet ? Et comment ne pas imaginer les risques que l’on ferait courir aux piétons, notamment les enfants venant du Parc des Cygnes et du Cour Napoléon Bonaparte ?

N’ayant pas eu de réponses satisfaisantes, nous vous reposons aujourd’hui ces mêmes questions, et renouvelons notre constat : tel qu’il a été présenté, ce projet est bien trop lourd et trop impactant, modifiant trop sensiblement notre tissu pavillonnaire.

Nous demandons à pouvoir nous entretenir avec vous ou vos adjoints impliqués dans ces dossiers, les réunions auxquelles nous avons participé ne permettant pas, de par la tension permanente y régnant, de pouvoir discuter des problèmes que met à jour ce projet, nos interrogations, nos inquiétudes.

Nous expliquer que la majorité en place entre 2008 et 2014 avait prévu « bien pire » ne nous console en rien, même si nous ne sommes pas dupes des responsables politiques qui font état de notre mécontentement alors qu’en leur temps ceux-ci avaient carrément projeté des immeubles dans le futur Cour Bonaparte et sur le parking de la crèche Henri Thibault !

Nous constatons juste que la volonté de bétonnage des quartiers pavillonnaires ne faiblit pas mandature après mandature. Et puis, nous expliquer que la Municipalité d’Aulnay-sous-Bois n’est pas active dans ce projet d’Eliasun est nous croire d’une énorme naïveté. Parce que le promoteur lui-même indique que vous collaborez depuis des mois avec lui ; parce qu’il n’inclurait pas des changements de voies sans votre feu-vert, ni la destruction du Café des Pailleux ; parce que dans les lots présentés par le promoteur est compris le local de l’ancienne police municipale, propriété de la ville ; parce qu’il accélère dans l’acquisition des propriétés sans même attendre le dépôt de dossier à l’Urbanisme. »

En conclusion, nous avons rappelé à Monsieur le Maire qu’il a toujours avancé sa volonté de préserver les quartiers pavillonnaires, et souhaitons qu’il le manifeste clairement. En commençant par recevoir notre collectif, comme nous n’avons cessé de lui demander. Seront-nous entendus cette fois ?

Source : Collectif SOS Soleil Levant Aulnay-sous-Bois

Les conseils de quartier à Aulnay-sous-Bois doivent débattre de l’urbanisme

Il s’agit là d’une question de santé publique.

Nous savons qu’il suffit de quelques jours de canicule pour qu’augmente la mortalité, principalement celle des personnes fragiles. Il faut donc que nos villes fassent tout le possible pour atténuer l’augmentation des températures, en priorité par le maintien et le développement de la végétation. Dans tout le centre et le sud d’Aulnay, les jardins privés avec leurs grands arbres jouent ainsi un rôle fondamental. À l’ombre des grands arbres, la température est inférieure de plusieurs degrés à ce qu’elle est dans une rue totalement minéralisée par les grands immeubles. Au nord, nous le savons, les problèmes ne sont pas moins cruciaux, les espaces verts collectifs ne sont pas moins menacés, des programmes immobiliers, là aussi les font disparaître. Nous avons lutté pour faire reculer la municipalité dans son projet d’urbaniser une partie du parc Ballanger. Il faut aussi que les habitants du centre et du sud puissent faire entendre leur voix pour préserver les jardins privés et leurs grands arbres.

Or dans notre ville l’absence d’une réflexion globale pour lutter contre le réchauffement est criante. La municipalité s’appuie sur son label « quatre fleurs » et l’importance exceptionnelle de la superficie des parcs publics sur notre territoire, la plus grande partie se trouvant dans le nord. Or dans le centre et le sud, les grands programmes immobiliers ont déjà fait disparaître l’équivalent en jardins de plusieurs Parc Dumont, (un autre énorme projet est sur les rails autour du Soleil Levant), les constructions au ras du  trottoir (devenus ou maintenus souvent trop étroits au mépris de la règlementation) rendant par ailleurs impossible une végétalisation de la rue, quand on n’abat pas les arbres d’alignement pour permettre l’accès des engins de chantier. Privilège d’Aulnay (les villes voisines sont plus raisonnables), les hideuses colonnes végétalisées dressées ici et là, avec leurs malheureuses plantes posées à l’horizontale, coûtent une fortune en entretien et ne présentent aucun intérêt environnemental.

Nous pensons qu’il faut bien construire, la population globale augmentant, et l’Ile de France restant le principal bassin d’emploi. Qui ne souhaite pas que nos enfants puissent trouver à Aulnay un logement, si l’évolution désespérante de la ville ne les fait pas fuir ? Mais il ne faut pas laisser construire comme c’est le cas à Aulnay, sur le seul principe de la rentabilisation à outrance des parcelles.

Puisque la municipalité n’est pas capable de défendre notre cadre de vie, c’est aux habitants de le faire, et le Conseil de Quartier est dans son principe le cadre privilégié pour qu’ils expriment leurs vœux et fassent des propositions pour un développement durable et vivable de notre ville.

Quelques axes sur lesquels pourraient se développer leur réflexion :

  • Une charte de la construction prévoyant la sauvegarde des grands arbres et la présence de vrais jardins grâce à une véritable proportion de pleine terre permettant l’infiltration des pluies en profondeur, alors que les coffrages systématiques des grandes parcelles rejettent les eaux pluviales dans le réseau d’évacuation inévitablement saturé en cas de très fortes pluies, ce qui donne lieu à des inondations, mais aussi au rabattement de la nappe vers les bâtiments limitrophes.
  • Une charte de l’arbre tournée vers le patrimoine privé afin de sensibiliser les propriétaires et les aider à soigner et préserver leurs arbres.
  • Une révision du PLU dans l’axe de la lutte contre le réchauffement, en véritable concertation avec les habitants révision du zonage et du règlement, intégration de davantage de grands arbres remarquables à la liste des arbres à protéger.

Source : association Aulnay Environnement

Quand la municipalité d’Aulnay-sous-Bois donne encore le mauvais exemple

Nous avons souvent dénoncé le laxisme de la municipalité qui tolérait que la publicité obligatoire d’un projet immobilier soit faite sur place par des panneaux incomplets ou illisibles. La publicité du projet municipal Croix Blanche de résidence senior montre que l’exemple vient de haut, par l’accumulation de violations autant de la lettre que de l’esprit du règlement permettant l’information des riverains.

Le panneau donnant les caractéristiques du projet (posé non règlementairement avec 3 semaines de retard sur l’approbation du permis, derrière un camion-ventouse) ne mentionnait pas l’implantation et la hauteur précise des bâtiments, ainsi que l’exige le règlement. Après constatation par un huissier, les associations Aulnay Environnement et QCBE ont donc déposé un recours, ce qui a provoqué, encore trois semaines plus tard, la mise en place d’un nouveau panneau, cette fois-ci plus conforme.

Mais il révèle un autre manquement au règlement : le projet prévoit des hauteurs supérieures de 5 mètres à la hauteur  permise en zone pavillonnaire ! Notre recours reste toujours valable, d’autant que ce nouveau panneau n’est toujours pas visible sur le lieu qu’impacte principalement le projet, la friche avenue de la Croix Blanche ! Les principaux intéressés ne sont pas correctement informés ! Certes, une dérogation est possible, dans le cas d’un établissement à vocation sociale. Mais il s’agit là d’un pur projet d’immobilier classique, de vente d’appartements à des investisseurs

Le promoteur s’inquiète : il demande une rencontre avec les associations qui ont déposé le recours, et s’engage à tenir compte de leurs objections. Mais ce n’est pas lui seul que nous voulons rencontrer, il faut que ce soit aussi avec ceux qui sont à l’initiative du projet, l’équipe municipale ! Nous avons déjà entendu certains dire que « nous sommes contre les vieux ». Or il se trouve que la plupart des membres du bureau des associations qui ont déposé le recours se trouve justement dans la classe d’âge visée par le projet.

Ce que nous voulons, c’est ce qui devrait être l’objectif premier de la municipalité : le bien-être des habitants, et ici en premier lieu, celui des riverains comme des résidents. Outre le brutalisme architectural du projet, qui va défigurer un quartier pavillonnaire, il n’a jamais été donné de réponse précise à la question : quelle nouvelle implantation pour la Mairie annexe, dont le projet prévoit la disparition ? Après la fermeture de la poste de la rue d’Aligre (une nouvelle poste était promise dans le projet initial), la disparition programmée de l’Espace Averino, sans parler du CIO, voilà un nouveau service à la population qu’on prévoit de faire disparaître des quartiers sud.

Ce que nous voulons, c’est le respect des principes démocratiques, encore une fois effrontément bafoués. Le promoteur prétend que le projet a été approuvé en Conseil de Quartier. Mais on ne lui a jamais demandé son avis, à ce Conseil, réduit à une chambre d’écoute ! Nous assistons ici au glissement sémantique favori de cette municipalité :

Concertation = simple information = approbation.  Alors que la présentation du projet a provoqué un tollé 

et que les élus présents ont repoussé les demandes de concertation avec les riverains !

Ce que nous voulons, c’est d’abord du respect ! Que Beschizza 2

respecte les promesses électorales de Beschizza 1, qui affirmait en 2014 :

« Consulter les riverains avant tout projet de modification de leur quartier »

ET QU’ON CESSE ENFIN DE NOUS PRENDRE POUR DES IMBÉCILES !

Source : association Aulnay Environnement

Embellissement du cadre de vie à Aulnay-sous-Bois

Des efforts en matière d’aménagement des espaces publics ont été engagés : installation d’un nouveau mobilier urbain, modernisation de l’éclairage public avec de nouveaux candélabres LED moins énergivores, revégétalisation avec implantation de colonnes et de massifs fleuris…

L’embellissement des espaces publics passe également par le renouvellement de notre patrimoine arboré avec la plantation de 1 262 nouveaux arbres entre 2014 et 2020, et l’aménagement de 5 nouveaux parcs municipaux (Parc Fessard, Parc Jules Verne, Cours Napoléon Bonaparte, Parc Floréal et Square Ahmed Merabet) pour une surface de 3,2 hectares.

Source et article complet : ville d’Aulnay-sous-Bois

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