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Willy Sirope d’Aulnay-sous-Bois et champion de jiu-jitsu brésilien raconte son histoire

Fraîchement légalisés en France, les Arts martiaux mixtes se démocratisent, malgré une réputation sulfureuse. Willy Sirope, fondateur de la société AEC, veut faire de Rennes la capitale du MMA, un sport exigeant qui devient un business florissant.

Willy Sirope, 41 ans, a grandi à Aulnay-sous-bois (93). Sacré champion d’Europe de jiu-jitsu brésilien en 2015 et champion du monde en 2019, il organise, par le biais de sa société AEC, des événements d’arts martiaux mixtes (MMA) à Rennes. Son objectif ? Développer le MMA au rang professionnel à Rennes et devenir la première ligue française de ce sport parfois controversé.

Source et article complet : Le Télégramme

Willy Sirope, champion du monde de jiu-jitsu brésilien venant d’Aulnay-sous-Bois, interviewé

Je viens de région parisienne à Aulnay-sous-Bois, et le quartier qui m’a accueilli à Rennes, c’est Villejean. Depuis 2006, j’ai toujours été à Villejean. En fait, c’est vraiment pour ce clin d’œil que je voulais démarrer cette aventure à Rennes et dans ce quartier-là. Avec l’ambition de partir sur d’autres salles après. Dès que ça va commencer à gonfler, on va partir sur le Berry où on peut accueillir 400 ou 500 personnes. Monter doucement, venir au centre-ville, et après aller à la Glaz Arena. Crescendo.

Source : Saint-Brieuc ma ville

Vroum-vroum, Willy Sirope le livreur Rennais devenu champion du monde qui vient d’Aulnay-sous-Bois

Il vient des terrains de football d’Aulnay-sous-Bois et a été sacré champion du monde. À 36 ans, Willy Sirope rêve de fonder sa propre académie de ju-jitsu brésilien à Rennes. Son histoire est celle d’un fonceur, impatient mais humble, qui ne lâche rien.

La tour des Horizons s’élance sur une centaine de mètres, à Rennes. On trouve Willy Sirope dans une petite salle, entre des murs couleur orange qui s’effacent sous des tapis bleus. C’est là qu’il entraîne ses élèves au ju-jitsu brésilien, une discipline issue du judo. Il s’agit de « soumettre » son adversaire, en l’immobilisant au sol. Une quinzaine de pratiquants de tous niveaux s’essaient à l’exercice, sur un puzzle de mousse gondolé, en tâchant d’éviter les coins de mur et les sacs de frappe.

Les élèves le décrivent comme un entraîneur « accessible, humble, avenant et simple »« Moi, j’aime bien dormir, et c’est lui qui me pousse, assure l’un d’eux. Il a une énergie hyper-positive, il est rigoureux et exigeant avec lui-même, et il tire les autres avec lui vers le haut. » Le haut, c’est la médaille d’or du champion du monde, qu’il a rapporté fin avril des Émirats arabes unis.

Un « côté très très fonceur »

Si toutes les autres sont entassées en vrac dans un cabas de supermarché, il garde celle-ci précieusement, dans une banane à part. « Gamin, j’étais un jeune footballeur amateur, j’aurais jamais pensé aller plus loin que ça », se rappelle-t-il.

Son enfance, c’est Aulnay-sous-Bois, aux portes de Paris. « Là-bas, c’est vraiment la jungle. » Troisième d’une fratrie de quatre, Willy Sirope garde la réserve de son père, le « côté très très fonceur » de sa mère, la combativité d’un frère et de sa sœur. Son histoire, c’est celle d’un homme tenace et téméraire.

Source et article complet : Ouest France