Près de un Francilien sur quatre exposé à trop de dioxyde d’azote et de particules

ParisLes niveaux annuels autorisés de dioxyde d’azote et de particules en suspension ont de nouveau été régulièrement dépassés en 2012 en Ile-de-France, surtout à Paris et le long des axes routiers majeurs de la région, indique le bilan annuel d’Airparif présenté mercredi 27 mars.

« La qualité de l’air reste insatisfaisante en Ile-de-France », estime l’organisme chargé des contrôles, tout en notant « une certaine stabilité depuis plusieurs années ».

TAUX EXCESSIFS À PROXIMITÉ DES GRANDS AXES

« Le dioxyde d’azote reste un des enjeux principaux en matière de pollution atmosphérique en Ile-de-France », relève Airparif. Cette pollution, surtout liée au trafic des véhicules Diesel, est très prégnante dans la capitale avec 9 Parisiens sur 10 exposés à des dépassements.

Globalement, 3 millions de Franciliens – un chiffre en léger recul –, sur les 11,8 millions que compte la région, sont concernés par des taux moyens de dioxyde d’azote excessifs, concentrés à proximité des grands axes. La valeur limite annuelle est ainsi dépassée sur 15 % du réseau routier francilien et 80 % des voies parisiennes.

Pour les particules PM10 (des particules en suspension d’un diamètre inférieur à 10 micromètres), quelque 2,4 millions de personnes (contre 2,7 millions en 2011) sont exposées à trop de dépassements de seuils. Pour les particules fines (PM2,5), le schéma est très similaire : la valeur limite annuelle est respectée loin du trafic, mais dépassée à proximité de grands axes.

Image et article complet sur Le Monde

Publié le 30 mars 2013, dans Environnement, Santé, et tagué , , , , . Bookmarquez ce permalien. 2 Commentaires.

  1. Bonjour,
    Que proposez vous comme solutions?
    C’est vraiment intéressant de savoir que le taux s’est stabilisé, mais est ce qu’il a atteint son niveau max ou à cause (grâce) aux mesures prise par le gouvernement depuis des années pour faire de paris une ville plus agréable pour les piétons, les touristes et les habitant de cette ville magnifique?

  2. Bonjour,

    Je pense que le principal facteur aggravant reste la circulation automobile. Avec le périphérique, l’A86, l’A3 et toutes les autres autoroutes de transit, la région Parisienne reste très exposée à ce genre de pollution. Les tramway et autres pistes cyclables restent négligeables face à ce facteur.

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