Soutien des élus communistes d’Aulnay-sous-Bois au camp Roms de la RN2
Les élus communistes d’Aulnay-sous-bois se sont déclarés dès la première demande d’expulsion, prononcée par le maire d’Aulnay G. Segura, opposés à cette solution extrême et inhumaine.
Le nouveau maire d’Aulnay-sous-Bois, B. Beshizza s’engage depuis son élection à une chasse aux pauvres, prenant dès son installation un arrêté anti-mendicité. Il s’apprête mardi 15 juillet à procéder à l’expulsion du campement Roms, boulevard Chagall, sans aucune solution d’aide sociale et de traitement humaniste pour les familles et les enfants. Avec les représentants de l’état, il n’applique pas la réglementation sur le relogement des familles expulsées.
Les élus communistes se déclarent solidaires du collectif de soutien au Roms et seront présent dès 6 h du matin au campement.
Source : Communiqué de Miguel Hernandez, élu PCF d’Aulnay-sous-Bois
Publié le 14 juillet 2014, dans Actualité, Politique, Vidéos, et tagué Aulnay, Aulnay-sous-Bois, Miguel Hernandez, PCF, RN2, Roms. Bookmarquez ce permalien. 2 Commentaires.

Aux alentours d’Aulnay, plusieurs (anciens) maires communistes * ont pris des mesures visant à faire dégager des Roms squattant illégalement des terrains.
Dommage que les communistes aulnaysiens ne soient pas de cette trempe.
A ce que je sache, ces (anciens) édiles sont toujours dans les rangs du PCF et apparentés.
*
– Jacqueline Rouillon (maire PCF de Saint-Ouen) a demandé en novembre 2013 l’expulsion dans un délai d’un mois de Roms squattant un camp illégalement installé sur un terrain des Réseaux Ferrés de France.
– JP Brard (ancien maire de Montreuil) : il avait fait déverser, lorsqu’il dirigeait cette ville, un colorant dans une fontaine pour éviter que les Roms s’y servent; et s’était opposé en mai 2013 à l’installation de logements pour des Roms prévus par la municipalité écolo en bloquant la rue concernée (Paul Bert) avec son véhicule perso et celui d’un ancien adjoint.
– Michel Beaumale (ancien maire de Stains) avait fait détruire en août 2012 l’un des plus grands camps de Roms de Seine-Saint-Denis (600 roms), arguant des questions d’insalubrité et des projets immobiliers cadrant avec la rénovation urbaine engagée dans sa ville.
– Marc Everbecq (ancien maire de Bagnolet) avait laissé à une douzaine de famille Roms le choix cynique, en juillet 2008, de rester aux frais des contribuables dans un hôtel réquisitionné suite à un incendie survenu dans leur bidonville à condition de renvoyer leurs enfants dans le pays d’origine, pour éviter que les finances de la maire ne soient trop impactées (44 euros par nuitée et par chambre soit près de 16.000 euros par mois pour cette douzaine de familles).
Mr Hernandez s’occupe…. Mais n’est pas près de les accueillir près de chez lui !