Catherine Médioni : le second marché d’Art de la ville d’Aulnay-sous-Bois

ArtL’an dernier, le premier marché d’Art de la ville avait été organisé le samedi 5 avril 2014, en même temps que la foire artisanale. Un côté du boulevard de Strasbourg de notre ville avait donc été réservé aux artisans des métiers de bouche, et l’autre côté avait été dédié aux Artistes et créateurs. L’équipe municipale de l’époque avait négocié la gratuité des stands pour les artistes Aulnaysiens résidant sur le territoire, et y versant de ce fait leurs impôts, ce qui était une façon sympathique de leur apporter un soutien et une aide logistique dans un contexte où les arts et la culture se trouvent systématiquement sacrifiés sur l’autel des économies budgétaires et des variables d’ajustement !

Il semblerait que la nouvelle équipe municipale ait fait le choix cette année de faire payer les artistes de sa ville pour ce second marché d’art… Dommage que la mesure n’ai pas été reconduite car la majorité d’entre eux, pour ne pas dire la totalité, ne parvient malheureusement pas à vivre de leur production et de leur art, du fait que Les Aulnaysiens ne sont pas de richissimes investisseurs qui peuvent se permettre d’acheter des créations ou des peintures qui assureraient un revenu décent et régulier à cette fraction défavorisée de la population !

De plus, l’expérience de l’an dernier à démontré que cette exposition, si louable soit-elle dans ses intentions de promouvoir les talents artistiques de notre ville, n’avait pas permis de rentabiliser pour les participants, l’investissement considérable nécessité par le temps consacré à l’organisation et à la préparation en amont, et ensuite à l’installation et au remballage des œuvres exposées …

Et je gage que peu d’artistes peuvent se prévaloir d’avoir pu s’enrichir ou tirer quelques bénéfices de ce marché d’art, du fait que les supposés clients ou amateurs potentiels consacre davantage leur samedi aux courses, aux lessives et autres tâches indispensables à la bonne marche de leur foyer ! Par conséquent, la présentation aux Aulnaysiens du travail et des créations des artistes n’a pas eu malheureusement les effets légitimement escomptés…

D’autre part, l’installation des artistes sur un boulevard où la circulation des véhicules était maintenue, les a exposé à beaucoup de bruit couvrant les quelques échanges verbaux qu’ils pouvaient avoir avec les passants, et leur a fait subir du même coup l’inhalation suffocante des émanations fort désagréables des pots d’échappement ! On pourrait donc légitimement espérer meilleures conditions pour les participants et envisager un écrin plus valorisant pour l’art, que le Boulevard commerçant de notre ville.

Ce marché d’art contemporain ne mériterait-il pas un jour dédié tel qu’un dimanche, jour où les familles sont plus disponibles pour visiter une exposition et partager leurs impressions et émotions avec les artistes, et en un lieu calme et valorisant tel que le parc Dumont par exemple, qui a l’avantage d’être proche de la gare RER, et donc accessible pour tous les publics qui se déplaceraient de Paris et de banlieue pour découvrir ce marché d’Art ?

La logistique et les moyens municipaux mis en œuvre pour célébrer la fête de l’arbre chaque année sur notre ville ne pourraient-ils bénéficier également à ce marché d’Art contemporain que l’équipe municipale précédente a initié ? L’art contemporain et les artistes de la ville ne mériteraient-ils pas d’être ainsi valorisés et promus, et devenir du même coup une vitrine des talents et de la créativité mettant en lumière et valorisant Aulnay sous Bois ?

Article rédigé par Catherine Medioni

Publié le 16 avril 2015, dans Culture, Exposition, et tagué , , . Bookmarquez ce permalien. 5 Commentaires.

  1. Pour constituer « une vitrine des talents et de la créativité mettant en lumière et valorisant Aulnay sous Bois », il y a une méthode assez simple : faire des portraits de Bruno Beschizza. Vous aurez les incitations et emplacements souhaités.

    Je vous re-donne quelques idées de portraits thématiques : Ugolin du 93 (celui qui plante les parents à la place des œillets), Bruno et oncle Nicolas dans « Martine à l’école le samedi », la fable du poulet qui veut devenir grand aigle. J’ajoute le Rastignac de la police et Pinaut simple maire.

    Succès garantie !!! J’ai hâte de voir tout cela.

  2. Merci Carlier pour vos judicieux conseils, cependant je doute que le maire apprécierait l’interprétation contemporaine de son portrait….

    Ugolin du 93 ne plante pas que les parents mais aussi tous les citoyens qui se sont adressés vainement à lui ! Un maire inaccessible donc et qui n’hésite pas à les poignarder dans le dos avec des menaces … pour qu’ils se taisent ! Êtes vous certain Carlier que nous soyons en démocratie ?

  3. bonjour je doute que légalité est pour tout le monde pareil, il y a les amis et les autres

  4. Article MINABLE

  5.  » Sam/JP | 11 mai 2015 à 20 h 16 min Article MINABLE  »

    Lol ! Pas autant que vous qui n’avez rien à dire, ni à proposer ! Encore un doublon de Cadart…

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