Pour les élus et militants communistes d’Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza nous trompe

Bruno_BeschizzaAulnay respectueuse, Aulnay gagnante se transforme en Aulnay sécuritaire, Aulnay figée. Les Aulnaysiens sont les perdants.

Des slogans de campagne ne font pas un programme. Derrière la belle façade qu’on vous a présentée, l’intérieur est vide sans un réel projet pour la ville.

L’expression qui dit « Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage » résume bien la posture du maire B. BESCHIZZA et de sa majorité.
Pourquoi prendre un cabinet d’audit financier dit « indépendant » pour conclure ce que la direction des finances de la ville avec un directeur d’une très grande compétence avait déjà pointé depuis plusieurs années et ce que le groupe communiste-Front de Gauche dénonçait régulièrement : le gel des impôts durant toute la mandature n’était pas tenable.

Pour une ville endettée, combien a coûté cet audit inutile ?
On connaît le scénario d’avance, d’abord dire que l’ancienne équipe était un mauvais gestionnaire avec des dépenses excessives. Ensuite, brandir la menace de la mise sous tutelle, ainsi B. BESCHIZZA et son équipe n’améliorent pas les services rendus au public, pire ils les dégradent et ignorent les nouveaux besoins au prétexte d’économie.

Résultats : les familles doivent se débrouiller et payer des services disparus ou désorganisés (exemple : gardes d’enfants après l’école…) ou tout simplement renoncer à des services devenus trop chers !

Ce que B. BESCHIZZA et son équipe ont fait depuis avril 2014

  • Augmentation du budget de la police municipale, sans effet réel sur le niveau de la sécurité 
  • Abandon du dossier PSA-Citroën
  • Plus de piscine pour les habitants et des activités sportives fragilisées
  • Mauvaise gestion des rythmes scolaires – les parents d’élèves en colère
  • La cantine devenue financièrement inabordable pour beaucoup de parents d’élèves et les activités périscolaires disparates, sans projet…
  • Dépenses de 400 000€ pour Autolib (le groupe Boloré se frotte les mains)
  • Dégradations des relations avec le secteur associatif et maintien du clientélisme

Plus, préoccupé par sa carrière politique en prenant notre ville pour un tremplin, le maire et sa majorité se gardent bien d’exiger de l’Etat ce qu’il doit à la commune, tant il partage cette politique d’austérité.

D’autres solutions existent en voici quelques unes :

  • Exiger de l’Etat le maintien des dotations à compenser à l’euro près
  • Récupérer les 17 millions d’€ investis pour dépolluer l’usine d’amiante
  • Réserver l’argent public pour l’école publique, les subventions aux écoles privées dépassant les obligations légales doivent être réorientées vers l’école de la République

Il est nécessaire de donner du sens au vivre ensemble, il faut maintenir le niveau de subventions aux associations et garder la dynamique impulsée depuis 2008.

Source : communiqué des élus et militants PCF d’Aulnay-sous-Bois

Publié le 30 septembre 2015, dans Politique, et tagué , , , . Bookmarquez ce permalien. 5 Commentaires.

  1. Les communistes d’Aulnay ont la mémoire courte et oublient qu’ils co-dirigeaient la ville aux côtés des socialistes (et, durant quelques temps, des écolos) il y a encore quelques années.

    Si l’actuel maire a pu se faire élire haut la main, atteignant des scores élevés y compris à Aulnay nord, c’est parce que la gestion de la ville par l’équipe PS-PCF-EELV était désastreuse.

    Concernant les cantines financièrement inabordables pour certaines familles, c’est également le cas dans d’autres municipalités, y compris de gauche.
    Pour ce qui est du périscolaire, il ne me semble pas que le gouvernement ait laissé le choix aux municipalités; ces activités ont été imposées, charge aux mairies de se débrouiller.
    Et, là aussi, des mairies de gauche réservent les activités périscolaires et/ou la cantine aux enfants de familles dont les 2 parents travaillent.

    En Ile-de-France :

    Ile-Saint-Denis (EELV), activités périscolaires, cantine et centre de loisir accessibles aux seuls enfants dont les 2 parents travaillent
    Bondy (PS), accès à la cantine restreint
    Sarcelles (PS), idem
    Taverny, l’accès à la cantine était restreint sous l’ancienne municipalité PS
    Vernouillet, idem

    Hors région parisienne :
    Dijon (PS) cantine
    Besançon (PS) idem
    Bron (PS) idem
    Clermont-Ferrand (PS) idem
    Carmaux (PS) idem
    Florensac (PS) idem
    Elne (PCF) idem
    Rousset (PS) idem

    Source : cette carte datant de 2001, donc d’avant les Municipales 2014
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/06/05/enfants-de-chomeurs-prives-d-etude-a-beziers-menard-n-est-pas-le-premier_4432416_4355770.html
    et ici, pour Sarcelles http://www.leparisien.fr/ableiges-95450/a-arnouville-la-cantine-est-plus-chere-quand-un-parent-ne-travaille-pas-24-09-2015-5123697.php

    Ce n’est donc pas une discrimination mise en place par les seules mairies de droite/extrême-droite, puisqu’elle est également activée dans des mairies de gauche, et l’argument semble être le coût financier.
    Je n’ai jamais entendu, à l’échelon national, de concert d’indignation face à cette discrimination à l’accès à la cantine lorsqu’il s’agit de villes de gauche, comme Dijon, Clermont, Besançon, Bondy ou Sarcelles. Les politiciens de gauche sont plus focalisés sur Béziers (FN) notamment. Deux poids, deux mesures ?

    Quant à l’argent public devant strictement être réservé aux écoles publiques, oui, mais, là encore, amnésie totale de la part des communistes : lorsque l’ancien maire socialiste a versé dans le clientélisme en adoubant le projet d’école islamique présenté par les islamistes de l’EMJF, les communistes, comme les écolos, se sont… abstenus. Un Non massif, synonyme de rejet, aurait été plus courageux et aurait prouvé la fermeté dans les convictions.

    « L’opération a fait tiquer les élus communistes (qui se sont abstenus, ainsi que le groupe Europe Ecologie). « Ce qui nous pose problème, c’est qu’il s’agit d’un terrain public, transformé en site privé pour y construire cette école », indique Miguel Hernandez, maire adjoint PC. »

    L’école musulmane d’Aulnay -sous-Bois en bonne voie

    Cela me rappelle le commentaire du militant communiste Hernandez sur Mon Aulnay, dénonçant le clientélisme dont ferait preuve l’actuelle municipalité vis-à-vis d’assoc. Il oubliait que son assoc pro-Palestine avait reçu de la municipalité à laquelle son parti local participait, des subventions publiques, de façon indue..
    La paille, la poutre.

  2. * Correctif, la carte publiée par Le Monde date de 2011, erreur de frappe

  3. Avatar de JEAN LOUIS KARKIDES JEAN LOUIS KARKIDES

    Deux thèmes abordés par RV:

    Les choix des municipalités sur les restrictions cantine-périscolaire:
    En effet, pour certains il est plus simple de taper sur l’adversaire et de ne pas voir ce qui cloche chez soi. Ceci fait la ruine de tous les partis….Entre « cantine pour tous » et « porc pour tous », il y a le choix politique de se mettre au service de ses concitoyens, d’aider les familles les plus en difficulté, de permettre le vivre ensemble dans le respect des valeurs de la République.Mais nos politiques préfèrent caresser les communautés, faire des dépenses qui n’amènent rien aux plus démunis et après, ils s’étonnent de l’absenteïsme!

    Le vote sur l’acquisition d’un terrain pour une école coranique:
    La création d’école confessionnelle n’est pas interdite par la loi..
    Désavouez vous l’agrandissement de l’école privée l’Espérance?

  4. Je partage tout à fait le bilan du PCF d’Aulnay sous bois. Ajoutons à toutes ces doléances pertinentes, la diminution effarante de nombreuses disciplines médicales du CMES Pasteur et des antennes médicales de la ville, la mise à la retraite d’office de médecins appréciés des patients usagers de ces services pour leurs compétences et leur dévouement sans faille, qui souhaitaient pourtant pouvoir cumuler emploi et retraite conformément aux nouvelles dispositions légales, et qui ont été inélégamment remerciés et non remplacés, laissant sans soins et sans aucune alternative, les patients qui n’ont pas les moyens financiers de payer les dépassements d’honoraires des cabinets libéraux !

    L’argent de nos impôts ne finance plus les services publics indispensables aux citoyens. La santé, l’éducation des enfants, la culture pour tous ne sont plus des droits mais des biens réservés aux plus riches qui peuvent se les offrir, et par leur suppression ou leur diminution drastique, sont devenus les variables d’ajustement budgétaire… sous l’impulsion de la nouvelle équipe municipale !

    Oui, les Aulnaysiens ont bien été trompés et abusés ! Oui, leurs impôts ne financent plus des services publics efficients et répondant au plus près des attentes légitimes des citoyens !

    Les concept de  » liberté, égalité, fraternité  » sont totalement galvaudés à Aulnay sous Bois, et s’il y a bien un douloureux constat à faire, c’est de reconnaitre que Beschizza et consorts utilisent l’argent de nos impôts à démanteler nos services, pour le réemployer à leurs indemnité d’élus qui ont démontré ne jamais être disponibles pour les administrés en demande d’aide, d’audience et de service, pour assurer la promotion personnelle et la carrière politique de l’ambitieux Beschizza, pour financer les poursuites judiciaires ou pénales abusives contre les citoyens qui le confondent ou mettent en lumière son imposture et ses mensonges, et qu’il veut contraindre au silence !

    Enfin, les subventions publiques controversées accordées aux écoles privées de la ville s’expliquent sans aucun doute par le fait que les enfants du maire fréquentent ces institutions privées plutôt que l’école publique… A ce titre, il ne subit pas la désorganisation qu’il a imposé sans aucune concertation avec les parents de la ville… Deux poids, deux mesures donc…

  5. Avatar de Hernandez Miguel Hernandez Miguel

    Deux commentaires: ce communiqué est un tract de la section locale du PCF et non des élus communistes.
    Les élus communistes ont voté contre le déclassement et le vente du terrain à deltaville.

Répondre à RV Annuler la réponse.