VME offre deux places au Maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza pour prouver que le Cap n’est pas élitiste

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Monsieur le Maire, Monsieur l’Adjoint à la culture,

Vous savez que nous sommes très attachés au CAP, structure qui a d’ailleurs été mise en place il y a 15 ans par Jean-Claude Abrioux, un de vos prédécesseurs issu du même parti politique que vous. La question transcende donc les clivages politiques et concerne directement le patrimoine des Aulnaysiens.

Nous avons été pour le moins surpris de découvrir des mots qui vous sont prêtés dans le Parisien du 18 janvier dernier dans lequel vous auriez déclaré que le CAP serait une salle « élitiste et destinée aux Parisiens » et avoir rajouté que « les habitants d’Aulnay ne la fréquentent pas ». Les deux phrases, si ce sont les vôtres, sonnent pour tous les habitués de cette structure comme de pures contrevérités.

Nous espérons grandement que ceci soit issu d’un profond malentendu et vous offrons deux billets pour le spectacle du 30 janvier afin que vous puissiez constater par vous-même que la salle n’est ni élitiste ni désertée des Aulnaysiens, bien au contraire ! Comment les chanteurs de Zebda, présents le 30 janvier, constitueraient une « élite » alors qu’ils sont les représentants de la musique des quartiers populaires ? Un autre concert entre-temps a été annulé pour raisons politiques, celui de Jeanne Added (nominée aux victoires de la musique 2016 dans la catégorie « album révélation ») qui après avoir rempli la Cigale le 20 octobre dernier, est à l’Olympia ce 25 janvier à guichets fermés. Ces salles représentent-elles aussi l’élitisme pour vous ?

Ce profond malentendu sur la culture demande à être levé. En effet les Aulnaysiens méritent une programmation populaire de qualité comme celle proposée au CAP. Les habitants, particulièrement ceux des quartiers populaires, doivent pouvoir accéder à une programmation exigeante et non au rabais. Il faut être fiers de la fréquentation de la salle par quelques Parisiens qui repartent avec une autre image de notre ville et surtout de ses quartiers nord.

Il n’y a pas d’avenir à se recroqueviller sur une médiocrité par nature sans ambition. Il n’y a ainsi pas de gloire à retirer les moyens du CAP pour l’empêcher de rayonner dans et hors de notre ville. Le développement économique de notre ville a besoin de structures montrant notre dynamisme, notre ouverture à devenir un pôle culturel du nouveau territoire « Paris Terres d’Envol » .

Venez au CAP pour comprendre combien cette salle en est une pièce maîtresse !

Recevez, Messieurs, nos plus cordiales et inquiètes salutations culturelles.

Source : communiqué de l’association VME

Publié le 26 janvier 2016, dans Culture, Politique, et tagué , , , , . Bookmarquez ce permalien. 5 Commentaires.

  1. Les paris est lancé viendra-t-il ou pas. Moi je dis non à vous maintenant de faire votre pronostic

  2. Même pas CAP !
    Beschizza va démontrer lui même l’absence de l’élite au CAP !
    Lors des élections, l’élite vit de l’ignorance du peuple !
    Sans politique culturelle, le peuple survit de l’ignorance des élites !

  3. Ce terme « élite » est bien inapproprié pour désigner des individus avides d’argent, de pouvoirs, de privilèges et de mandats cumulés, imbus d’eux-mêmes et sourds à la vox populi, qui ne brillent ni par leur intelligence, ni par leur culture, ni par leur spiritualité, ni par leur fraternité…

  4. Oui Catherine: les hommes politiques et les couches doivent être changés souvent, et pour les mêmes raisons.

  5. Les citoyens sont continuellement trahis par leurs faux représentants qui ne sont que des judas menteurs et imposteurs une fois élus ! Et la couleur politique ne change rien à cet état de fait ! Notre démocratie est illusoire et maintenant, elle est en train de virer au totalitarisme et à la dictature sous la houlette d’un gouvernent sous fausse bannière !

    Taubira démissionnée, le gouvernement Hollande-Valls-Macron affiche sa vraie couleur et des intentions qui desservent les travailleurs et les citoyens ! Mais la rue gronde… à juste raison ! Que ne l’a-t-elle fait plus tôt ?

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