Invité au Cap, Bruno Beschizza décline le concert
Plusieurs associations de citoyens Aulnaysiens avaient interpellé le maire sur le devenir de nos institutions culturelles frappées de réduction de moyens suite à la baisse des dotations de l’état pour les collectivités locales, qui se retrouvent de ce fait étranglées par des dépenses toujours croissantes, dont certaines incompressibles.
Des pétitions ont en effet circulé à l’initiative de plusieurs collectifs dont la dernière de VME ( Vivre mieux ensemble ) relayée par Aulnaycap qui était accompagnée d’une lettre ouverte au Maire , et de deux places offertes pour qu’il puisse vérifier en personne que la salle du CAP était comble et que le public populaire et mélangé qui s’y était rendu n’appartenait pas particulièrement à une élite…
Espérons que les places achetées et offertes par VME ne soient pas restées dans un tiroir, à qu’à défaut de profiter au Maire qui a brillé par son absence, elles ont été transmises à d’autres personnes qui ont accepté de faire le déplacement pour écouter et voir tous ces musiciens extrêmement investis dans leur art et la transmission d’une culture nord africaine qui dépasse très largement les frontières !
La troupe de musiciens constituée de deux guitaristes, 1 accordéoniste, 1 guitare basse, 1 batterie et 1 joueur de mandoline accompagnaient deux frères chanteurs, Mouss et Hakim qui on su par leur énergie galvaniser et séduire un public demandeur et enthousiaste qui n’a pas boudé son plaisir et s’est laissé entrainer à chanter et à scander par quelques claquements de mains, les rythmes berbères et kabyles sur des textes arabes et Français. La porosité et la circulation des musiques du monde est telle, que l’on pouvait croire à certains moments entendre des influences bretonnes, irlandaises, et Flamenco, a moins que ce ne soit ces dernières qui ait été influencées par les rythmes et cantilènes nord africaines…
Mouss et Hakim ont superbement démontré que la musique n’avait pas de pays attitré, pas de Frontières, et qu’elle est un langage universel qui parle au cœur des humains quelque soit leur race, leur couleur ou leur religion.
Rédigé par Catherine Medioni
Publié le 1 février 2016, dans Culture, Politique, et tagué Aulnay, Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, Le Cap. Bookmarquez ce permalien. 4 Commentaires.
Que voulez vous ? [NDLR : commentaire modéré suite à une plainte de la Mairie]
Si il n’y avait que des racistes dans le sud, ça se saurait….
» les racistes qui pullulent dans le Sud »
Ne faites pas d’amalgames @ Soud1 Al… Des gens fraternels, il y en a partout et aussi dans le sud ! Cependant vos propos sont bien envoyés à ceux qui se targuent d’appartenir à la » bien-pensance » Aulnaysienne !
J’avais raison il n’est pas venu, sait normal on ne mélange pas les torchons avec les serviettes. Et vous avez voté pour LUI.