Une citoyenne interpelle Bruno Beschizza sur les Cirques et l’utilisation des animaux

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Monsieur le Maire,

Derrière ses couleurs vives et sa musique joyeuse, le cirque est un enfer pour les animaux pour plusieurs raisons :

  • La captivité et les longues distances sont très difficiles à supporter pour ces animaux dont les besoins physiques nécessitent de l’espace. Ces conditions de vie et de transport engendrent folie et dépression visibles à travers les stéréotypies (troubles du comportement).
  • L’impossibilité de former un groupe d’individus ou de vivre en solitaire, selon l’espèce, est contraire à leurs besoins comportementaux.
  • Le stress qui est omniprésent lors des représentations : applaudissements, musique assourdissante et lumières agressives des spots.
  • La réalisation d’acrobaties contre-nature, qui exige une soumission totale obtenue en force par la peur, la privation de nourriture et la violence (fouet et pics).
  • Les numéros exécutés sous la menace leur infligent une souffrance physique bien réelle diminuant leur espérance de vie et les conduisant à être complètement brisés psychologiquement.

Je vous rappelle que même si ces animaux sont nés en captivité cela n’enlève rien à leurs besoins fondamentaux qui sont propres à chaque espèce.
Sans compter sur l’aspect contre-éducatif que ce spectacle offre à nos enfants : non-respect d’autrui, oppression des plus faibles, espèces menacées d’extinction réduites à l’état d’esclaves.

La Fédération des Vétérinaires d’Europe, soit 46 organisations dans 38 pays, recommande l’interdiction de l’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques en Europe et a déclaré : « Leurs exigences physiologiques, mentales et sociales ne peuvent être atteintes de manière adéquates » (communiqué de presse FVE le 6 juin 2015).

Autoriser un cirque avec animaux c’est aussi aller à l’encontre de la sécurité de ses citoyens comme le démontre les nombreux accidents qui sont à déplorer.

En tant que Maire responsable, il est de votre devoir de montrer l’exemple, en refusant que l’esclavage animal soit autorisé sur votre commune, en veillant à la sécurité de vos citoyens et en favorisant une éducation respectueuse du règne animal aux enfants de votre ville.

Vous avez le pouvoir de faire en sorte qu’Aulnay-Sous-Bois devienne une ville éthique, et c’est pourquoi je vous demande de faire interdire la venue de cirques avec animaux par arrêté.

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de mes sentiments respectueux.

Source : lettre d’une citoyenne adressée au Maire Bruno Beschizza

Publié le 3 février 2016, dans Animaux, et tagué , , , , . Bookmarquez ce permalien. 7 Commentaires.

  1. Comment rester insensible à ces animaux derrière les barreaux ! Il suffit d’un peu de logique et d’humanité pour comprendre leur stress et l’on ne voit pas tout ! Que se passe-t-il pendant les répétitions ??? Combien de coup de fouets les obligent à obéir au « dompteur » ? Monsieur le Maire, refusez leur venue, ce ne sera pas tout solutionner mais peut être que le manque à gagner les obligerait à supprimer ce genre de numéro ! Il y a d’autres prouesses capables de divertir ces pauvres chérubins à qui l’on montre la bassesse de l’homme qui prend plaisir à montrer qu’il est le plus fort !

  2. +1
    Le poulet sur le trampoline qui veut prendre son envol afin de tenter de devenir grand aigle, cela ne fait pas une ville éthique !
    Avant la bonne éducation des animaux, la ville pourrait même s’intéresser de bien plus près à l’éducation des 10 000 enfants des écoles publiques (activités périscolaires, IFAC, PEDT).

  3. Les deux sont compatibles ! Et le respect des animaux devrait concerner les adultes afin qu’ils le transmette à leurs enfants !

  4. Oui le respect sans clientélisme d’un maire pour ses administrés est compatible avec d’autres types de respect ! C’est même indispensable de montrer l’exemple !
    Cette lettre citoyenne, qui peut être interprétée comme une demande de démission du poulet qui veut devenir grand aigle, est de ce point de vue d’une très grande finesse d’esprit !

    Derrière les couleurs vives et la musique joyeuse des vœux du 11 janvier 2016 …

  5. @Carlier bien dit

  6. Et il serait bon de rappeler le contenu de lois édictées et entérinées en 1978,cela approuvé par l UNESCO.On oublie un peu trop de les rappeler ces lois qui préconisent le bien-être et le respect dû aux animaux,chacun dans sa catégorie.

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