Pour Bruno Beschizza dans Valeurs Actuelles, le cannabis est une grosse ficelle du gouvernement pour faire taire la contestation de la Loi Travail
Voilà des mois que le gouvernement est empêtré dans sa Loi Travail. La gestion chaotique du dossier par le gouvernement a conduit à vider le texte de sa substance puisque celui-ci n’aura aucun effet concret et durable sur l’emploi. Les organisations syndicales de gauche ont gagné et aujourd’hui, il n’est plus question que de communication. L’objectif pour le gouvernement est simple : faire passer le texte, coûte que coûte et faire taire la polémique sur ce dossier.Depuis quelques semaines, les syndicats de jeunes de gauche extrême et d’extrême-gauche sont donc à la manœuvre. La réforme ne concerne pas vraiment la jeunesse mais c’était l’occasion pour William Martinet, actuel président de l’UNEF, de se faire un nom. Il faut dire que les luttes permettent à ces jeunes apparatchiks d’émerger dans la sphère politique. Bruno Julliard avait bataillé contre le CPE de Dominique de Villepin, Jean-Baptiste Prévost contre la réforme des universités de Valérie Pécresse et Emmanuel Zemmour militait pour le mariage des couples de même sexe. Chacun ses combats…
Source et article complet : Valeurs Actuelles, article communiqué à la rédaction d’Aulnaycap par la direction de cabinet du Maire d’Aulnay-sous-Bois
Publié le 13 avril 2016, dans Politique, et tagué Aulnay, Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, Cannabis, Valeurs Actuelles. Bookmarquez ce permalien. 4 Commentaires.
Les observations de BB ne sont pas sans fondement, et depuis fort longtemps malheureusement, les citoyens désabusés mais non moins avertis, ne sont plus dupes des manœuvres politiciennes de leurs dirigeants qui ne visent qu’à faire diversion pour tenter de » dé-focaliser » l’attention du peuple des sujets qui les fâchent sérieusement !
Par conséquent je doute que les travailleurs et les salariés ultra concernés et très négativement impactés par cette loi travail scélérate, se laissent distraire par la dépénalisation du Cannabis, et en oublie pour autant la colère légitime provoquée par un texte qui est une atteinte fondamentale sans précédent aux droits de l’homme et du citoyen !
Mais dans une société mondialisée et libéralisée à outrance par des dirigeants qui ne vivent ni ne partagent la misère, la souffrance et l’austérité insoutenables qu’ils ont l’outrecuidance d’infliger aux peuples, faut-il s’étonner qu’un Gouvernement qui se prétend et se revendique abusivement de Gôôôôche, » ponde » un texte qui devient la négation même du droit des citoyens à s’autodéterminer, et à résister à toutes les formes d’oppression subies, que ce soit sur le plan politique ou dans le monde ultra malade et douloureux du travail ?
Un gouvernement qui a été élu sur des valeurs humanistes et socialistes, parjure son mandat en ne servant que les intérêts de la finance au détriment des intérêts des vrais créateurs de richesses, et de ce fait, se place dans une imposture in-dé-fen-dable ! D’ailleurs la collusion de ce gouvernement, comme de tous ceux qui l’ont précédé avec les patrons du CAC 40, les milieux de la finance, la franc maçonnerie et les clubs ultra sélectifs de Bilderberg et Davos, qui sont tous réputés pour vivre dans le luxe et l’opulence, ne peut qu’engendrer injustice et négation des droits des peuples !
Il est intéressant de voir que pour faire connaître son communiqué le cabinet du maire se serve d’un blog qu’il attaque en justice.
« Je t’aime, moi non plus » revu et corrigé.
Ceci dit, Cambadélis autant que Juppé ne parle que pour faire fonctionner leur boutique…..
Ta remarque est très pertinente Jean-Louis ! En effet, comment le maire qui a maintes fois été publié sur ce blog peut-il, tel un faux frère, poignarder dans le dos celui qui lui a toujours donné la parole sur son blog et qui continuera de le faire ?
D’ailleurs, tous les commentateurs qui ont pu s’exprimer sur Aulnaycap, les rédacteurs occasionnels et plus réguliers, ainsi que tous ceux qui ont pu insulter ce blog, le critiquer et le vilipender sans être pour autant censurés, devraient exprimer un soutien inconditionnel à Arnaud Kubacki, quels que soient leur accord ou leur désaccord avec sa démarche, ne serait-ce que parce qu’il leur a permis de le faire !
J’ai moi-même été l’objet d’atteintes infondées à ma dignité sur ce blog, et tout récemment encore la cible d’un cyber harcèlement perpétré par un ou deux individus tout au plus, qui empruntaient « courageusement » différents pseudos ! J’ai demandé à Arnaud kubacki de modérer les paroles inconvenantes, voire à les supprimer lorsqu’elles étaient carrément délirantes. Cependant je n’oublie pas et n’oublierai jamais qu’il m’a permis de rendre publique la mésaventure infâme qui m’a été [NDLR : partie modérée] infligée par la municipalité précédente, soi-disant » socialiste » !
» la fraternité est une pensée ( tellement ) vivante » chez celui qui l’a emprunté à Jaurès en le parjurant, qu’avec la non prise en considération ( pourtant impérative par L’article 54 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984, relative à la Fonction publique territoriale ) de ma demande de mutation pour rapprochement géographique de ma famille, après 25 années de déplacements dans le Loiret pour exercer ma mission de service public, j’ai pu mesurer la piètre humanité et l’inexistence de toute empathie fraternelle, de celui qui a [NDLR : partie modérée] pour recruter en lieu et place d’un fonctionnaire du Cadre A exigé par les lois et l’état, ( ce que j’étais ), une candidate non fonctionnaire du cadre B qui ne résidait ni à Aulnay, ni dans le département !!! Cherchez l’erreur…. Car il y a manifestement un « loup » que les contrôles de légalité soi-disant mis en place par notre illusoire état de droit ( bien défaillant ) n’ont jamais ( voulu ? ) débusqué (r) ! LOL
Les blogs sont par conséquent un espace d’échanges et de confrontation d’idées, le lieu de l’expression citoyenne accessible à tous, et il serait extrêmement dommageable qu’une judiciarisation excessive et finalement totalement disproportionnée, serve d’alibi pour instaurer une censure de la liberté d’expression qui nous plongerait soudainement dans l’ambiance nauséabonde d’une dictature … et deviendrait une très grave menace pour la démocratie…
Plutôt que d’encombrer inutilement des tribunaux déjà surchargés d’affaires avec un contentieux qui pourrait se régler d’abord par voie amiable, un droit de réponse publique sur le blog incriminé mentionnant l’identité de la personne qui a tenu des propos jugés offensants, pourraient être une sanction suffisamment cuisante pour lui ôter l’envie de recommencer… Et cela aurait tout de même l’avantage non négligeable de ne pas utiliser l’argent précieux des contribuables à autre chose qu’à des services publics bénéficiant à tous !
Les propos modérés ci dessus qui reposent pourtant sur des faits avérés et qui ne sont aucunement des injures, démontrent à quel point la psychose s’est emparé des responsables de blogs sous l’exercice abusif de la menace judiciaire du Maire !!!
Outre le fait que leur suppression du corps de la phrase dénature le propos, voire parfois le rend inintelligible, il n’en demeure pas moins une atteinte violente et oppressive au droit de s’exprimer, et par ricochet, fait peser sur son auteur des soupçons d’inconduite pas toujours fondés, ce qui en soi, devient implicitement diffamatoire !
Comment le pays des droits de l’homme et du citoyen peut-il tomber aussi bas et à ce point régresser dans la liberté d’expression, au point de ne plus savoir ce que l’on peut dire et pas dire à propos de comportements litigieux qui ne font pas consensus au sein de la population qui en subi les conséquences fâcheuses [NDLR : partie modérée car insinuant des pratiques illégales non confirmées par un tribunal]
Les citoyens qui découvrent des « pots aux roses » peu reluisants dans leurs services publics, des anomalies et des dysfonctionnements dans la gestion administrative de leur ville doivent-ils se taire et accepter d’être assignés au silence par des menaces abusives de ceux qui en sont responsables ? N’est ce pas là tous les symptômes inquiétants que nous avons glissé insidieusement [NDLR : partie modérée, on pourrait reprocher au blog de laisser des propos injurieux. Contrairement aux élus, nous devons nous défendre devant la justice avec nos propres moyens]
Que reste-t-il donc aux citoyens lésés et méprisés par leurs élus, s’ils n’ont désormais même plus le droit de dénoncer la moindre irrégularité en s’appuyant pour ce faire sur les lois de la république ? Va-t- il falloir désormais passer systématiquement par le contrôle d’un juge ou d’un tribunal pour avoir simplement le droit de s’exprimer et de résister à l’oppression ? Les blogs devront-ils eux aussi se doter d’un déontologue, compromettant leur gratuité ?
Ce qui se déroule actuellement à Aulnay sous Bois devient vraiment très grave et pose sérieusement question ! Dans ce cas, je suggère que la ville se dote d’un déontologue financé par nos impôts qui, tel un service public utile et désormais indispensable à tous, devra être accessible gracieusement à tous les administrés, ainsi qu’aux responsables de blogs qui auraient un doute sur ce qu’il doivent modérer ou pas !
Je demande donc solennellement à Bruno Beschizza d’investir les deniers publics de notre ville dans le recrutement de ce déontologue, de renoncer à la protection fonctionnelle qu’il a fait voter par tous les adjoints de droite, qui ne se sont pas embarrassé d’organiser démocratiquement un référendum auprès des citoyens pour savoir s’ils la lui auraient accordée, plutôt que de gaspiller notre argent dans une procédure judiciaire longue, coûteuse et attentatoire aux libertés publiques.