Quelle lutte contre l’imperméabilisation des sols dans le quartier de la place Abrioux ?
Un commentaire a pointé la phrase suivante de notre avis : « Mais ce n’est malheureusement qu’un prélude à une transformation radicale du quartier où est déjà sur les rails le remplacement de plusieurs îlots pavillonnaires avec leurs jardins et leurs grands arbres par des programmes d’immeubles de standing » : Peut-on avoir plus d’infos sur ce projet?
Voici, dans l’état très imparfait de nos connaissances (le souci de transparence n’était pas une vertu cardinale de cette municipalité) ce que nous pouvons dire, en nous plaçant bien sûr dans l’axe de notre sujet, qui est la lutte contre l’imperméabilisation des sols.
- parcelle 152 : un pavillon avec jardin parcelle 151 : un petit immeuble avec dépendances et cour pavée : les 2/3 de la surface permettaient l’infiltration
- Aujourd’hui, l’espace vert de l’immeuble Trevi ne fait que cacher une dalle, car le parking souterrain couvre toute la surface. Toute la surface a été imperméabilisée
Les parcelles pavillonnaires C, majoritairement autrefois « en pleine terre » ayant été d’ores et déjà vendues par la municipalité au même promoteur (en contradiction avec un legs qui en destinait la plupart à des équipements scolaires), on peut craindre que la même règle de rentabilité maximale de l’espace ne soit mise en œuvre.
Pour la parcelle B, ancien Centre Le Camus, toujours rachetée par le même promoteur, on peut redouter le même destin. On peut encore constater que la moitié de la surface est actuellement « en pleine terre », et surtout qu’elle abrite un groupe d’arbres (un cèdre magnifique et surtout un groupe de vieux chênes, dont sans doute le plus ancien de notre commune, avec plusieurs mètres de circonférence). A nos inquiétudes, la municipalité a toujours refusé de répondre, malgré plusieurs courriers. Nous proposons une rénovation et une transformation du Centre le Camus en appartements pour préserver ce patrimoine.
La parcelle D (ancienne perception remplacée par un parking provisoire) recevra elle aussi un immeuble de grande hauteur, comme sur la place, et il en sera de même pour d’autres lots de cette rue des écoles, le PLU de 2015 le permet. Nous avions proposé qu’on y édifie un parking en silo, avec une capacité suffisante (40 places) pour libérer la place Abrioux et l’aménager avec des espaces permettant l’infiltration, au lieu de l’imperméabiliser totalement. Une proposition alternative que la municipalité n’a jamais voulu étudier.
Si, à la lumière de l’expérience, nos craintes se confirment, l’imperméabilisation des sols va fortement progresser dans ce quartier. A MOINS QUE LA MUNICIPALITÉ N’OBTIENNE DU PROMOTEUR QU’IL SE METTE EN CONFORMITÉ AVEC LES INTENTIONS QU’ELLE AFFICHE DANS SON PROJET DE GESTION DES EAUX PLUVIALES.
Source : communiqué Aulnay Environnement
Publié le 22 février 2021, dans Associations, Urbanisme, et tagué Aulnay Environnement, Eaux pluviales, Place Abrioux. Bookmarquez ce permalien. 4 Commentaires.
Parcelles BCD, soit disant rachetés par un promoteur: pour l’instant il n’y a rien. Le seul permis de construire affiché est en parcelle C « création d’une place piétonnière ».
Parcelle D recevra un immeuble de grande hauteur: sources? Un permis a t-il été déposé?
On lit tellement de bêtise sur les blogs que il nous faut du factuel et du concret. Le soit disant projet de 500 logements sur le terrain croix blanche est-il toujours d’actualité? Et un immeuble à la place du pâté de maison du carrefour City de la gare, des infos sur ce projet?
À quel horizon? Dans 20ans? Ne s’agit-il pas de l’évolution normal d’une ville, quelques immeubles par ci par là?
Cela ne devient pas des immeubles ici et là comme vous dites mais des quartiers particulierement impactés sans aucune protection d’un environnement de minimum de qualité de vie. Chez les autres mais pas devant chez moi, belle formule, votre indidualisme vous honore
Aulnay environnement…
La place Camelinat/ Abrioux
La place Camelinat / Abrioux… etc
Fer de lance de cette association depuis bien longtemps mais ailleurs peu d’intérêt, juste la place Camelinat/Abrioux, mais c’est le sud
Et 90 000€ d’argent public pour la place de la République, lndispensable, pour y faire quoi ?
Nous invitons les commentateurs bien intentionnés à consulter notre site aulnayenvironnement.fr. Ils y verront notre mobilisation sur des problèmes qui ne se limitent pas au sud de la commune et qui impactent tous les Aulnaysiens:
• L’avenir du centre nautique (dès 2014)
• L’avenir de la friche PSA : nous avons lancé l’alerte sur le projet de construction sur le parc Ballanger et nous restons vigilants, car Val Francilia est toujours d’actualité
• L’installation d’une usine collectant des déchets dangereux sur PSA et la transformation de cette zone en Garonor bis
L’actualité, c’est l’enquête publique ouverte jusqu’à ce samedi sur la gestion des eaux. Nous invitons les commentateurs à déposer comme nous leur avis. La mémoire des inondations anciennes et récentes est suffisamment vive pour que nous demandions une action concrète de la municipalité impliquant tous les acteurs. Encore un sujet qui concerne tous les Aulnaysiens.
Nous sommes également soucieux d’un autre problème : la circulation des piétons, totalement négligée à Aulnay. Nous demandons avec insistance que toute nouvelle construction prenne en compte le possible l’élargissement des trottoirs, sans balcons surplombants. Nous demandons également une lutte concrète contre le stationnement sauvage.
Nous ne sommes pas dans la critique stérile contre toute construction à Aulnay. La population française augmente, c’est en Ile de France qu’il y a le plus d’emplois. Il est donc légitime de construire. Mais pas n’importe comment.
Ces sujets n’évolueront pas sans une action concrète des citoyens auprès de la municipalité, individuellement ou en association. C’est aux élus qu’il faut demander des informations précises sur les projets de construction. (À signaler un site, https://vigibati.fr/, pas toujours à jour, mais utile)
Tous ceux qui pensent qu’en tant qu’association environnementale, nous ne nous emparons pas des vrais sujets, peuvent nous rejoindre pour faire évoluer notre action vers les problèmes qu’ils jugent essentiels. Ils peuvent aussi créer leur propre association, avec laquelle nous serons heureux de travailler.