Hippocrate 2 : quand l’hôpital Ballanger à Aulnay-sous-Bois déraille
Deux ans après la première saison, la série créée par Thomas Lilti, cinéaste et médecin, revient pour décrire un service d’urgences totalement submergé et un personnel soignant au bout du rouleau. Un vrai choc.
Rarement réalité et fiction ne se seront autant entremêlées que lors du tournage de la deuxième saison d’Hippocrate. Le tournage venait à peine de commencer l’an dernier, dans une aile désaffectée de l’hôpital Robert-Ballanger d’Aulnay-sous-Bois , que le premier confinement entrait en vigueur…
Thomas Lilti, auteur et réalisateur de la série, doit tout arrêter, tandis que juste à côté, les (vrais) soignants se démènent pour accueillir la vague de malades atteints du Covid. L’appel est trop fort. Cet ancien médecin abandonne ses caméras et renfile sa blouse blanche pour aider ses collègues submergés.
Ce qu’il vit alors est exactement ce qu’il a décrit dans cette saison : le trop-plein de patients, les locaux inadaptés, le manque criant de soignants, de lits et de moyens, le surmenage qui peut conduire aux erreurs et aux tragédies.
Le réalisateur (« Hippocrate », « Médecin de campagne » et « Première année ») n’avait pas anticipé la pandémie qui nous frappe depuis plus d’un an, ni ses ravages à répétition. Mais dans la première saison, il avait quand même mis en quarantaine les chefs d’un service hospitalier, frappés par un virus, propulsant de facto les internes en première ligne.
Cette fois-ci, il imagine une simple rupture de canalisation aux Urgences, qui oblige la direction à transférer tous les patients dans le service de médecine interne…
Source et article complet : Les Echos
Publié le 5 avril 2021, dans Actualité, Santé, et tagué Aulnay, Aulnay-sous-Bois, Hôpital Ballanger, Hippocrate. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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