Une femme condamnée pour avoir dirigé une école non-déclarée et insalubre à Aulnay-sous-Bois
Des enfants de trois à six ans étaient pris en charge, pour leur proposer des activités de peinture, de musique ou l’apprentissage. « On leur enseignait plusieurs domaines », détaille Amara. Enseigner, comme dans une école ?, rebondit la présidente du tribunal. « Non, pas vraiment », hésite Amara. « On leur apprenait des choses, mais je n’ai pas les compétences d’enseignantes et n’en ai pas les capacités », ajoute-t-elle sans détour.
Pourtant, comme le fait remarque la présidence, le fonctionnement de l’association s’apparentait fortement à une école : des évaluations étaient proposées, le calendrier était calqué sur celui de l’Education nationale et le nom même de l’association portait la mention école. « On l’avait appelé ‘école’ sans réfléchir, mais on n’avait pas du tout cette vision », raconte Amara. Mère de plusieurs enfants, elle avance que « tout ce que je voulais, c’était me rapprocher de mamans et m’occuper d’enfants. »
Des locaux insalubres
En juin 2020, son établissement est visité par l’inspection nationale. 48 élèves sont alors présents. Lors de la visite, un état insalubre des lieux est constaté, avec des câbles dénués à portée des enfants. Des conditions qui entrainent la fermeture immédiate des locaux.
Des démarches de légalité ont été entamées, explique Amara. « J’ai tenté d’ouvrir un compte en banque au nom de l’association, mais cela m’a été refusé ». Dès lors, toutes les opérations de l’établissement se font en liquide. Amara déclare amasser au nom de l’association 6500 euros par mois, après déduction du loyer.
Source et article complet : Actu.fr
Publié le 28 janvier 2022, dans Education, Justice, et tagué Amara, Aulnay, Aulnay-sous-Bois, Ecole, Insalubre. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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