Le scandale écologique des terres Montceleux à Sevran : Jessy Miller dénonce le double jeu du maire Stéphane Blanchet
Présenté comme un “quartier écologique d’avenir”, le projet “Terre d’eaux” est le nouveau programme d’aménagement urbain porté par la municipalité de Sevran.
Implanté sur les terres naturelles Montceleux, ce projet prévoit la construction de plusieurs centaines de logements, une crèche, une école, des voiries, des espaces dits “végétalisés”, ainsi que divers équipements publics.
Affiché comme un symbole de mixité, de modernité et de transition écologique, il s’étendra sur plus de 18 hectares d’un espace encore largement préservé et vivant.
Mais pour Jessy Miller, candidat aux élections municipales de 2026, ce projet est tout sauf écologique.
Il y voit une opération de densification brutale, masquée derrière une communication séduisante, qui sacrifie le vivant et accentue les dérèglements climatiques, en contradiction flagrante avec les discours portés par le maire sortant.
Il dénonce aussi une orientation de fond : Stéphane Blanchet livre la ville aux promoteurs immobiliers, et en particulier aux bailleurs sociaux, sans vision d’ensemble, au détriment des équilibres urbains et de l’environnement.
Une écologie de Vitrine : Derrière le rose bonbon, le béton
Sur le site même des terres naturelles Montceleux, un grand panneau flambant neuf a été installé. Couleurs pastel, visuels souriants, slogans rassurants : tout y est pour séduire le regard.
On y évoque la “nature en ville”, la “sobriété énergétique”, la “qualité de vie”… mais ce vernis rose bonbon masque une tout autre réalité.
Derrière l’emballage, ce sont 18 hectares de sol fertile qui vont être artificialisés. Des arbres seront abattus, des prairies rasées, la biodiversité chassée. Des immeubles sortiront de terre là où se trouvait encore un espace vivant. Le béton remplacera les haies, les routes remplaceront les fourrés.
« Ce n’est pas une erreur. C’est une stratégie. On repeint la destruction en vert, on parfume le béton avec des mots doux. C’est de la communication, pas une vision…ce n’est que du marketing politique et rien d’écologique » — Jessy Miller
Le Maire connait les risques : Il a fait le choix de bétonner
Lors d’une réunion publique en date du 31 janvier 2024, le maire Stéphane Blanchet a lui-même reconnu que les terres naturelles MONTCELEUX constituent “le point le plus chaud de Sevran”, selon les relevés de température.
Une telle information aurait dû inciter à la préservation, à la création d’un îlot de fraîcheur, d’un refuge naturel.
Mais au lieu de cela, c’est précisément là qu’il a choisi de densifier, de construire, de bétonner.
Pour Jessy Miller, ce n’est pas un aveuglement, mais un choix politique assumé, en contradiction totale avec les discours sur la transition écologique. Stéphane Blanchet soutient la densification urbaine au détriment de la qualité de vie et de l’écologie.
MONTCELEUX, sacrifié pour des projets incohérents
Avant “Terre d’eaux”, les terres naturelles Montceleux avaient déjà fait l’objet de plusieurs projets absurdes : un cinéma multiplex, un stade de rugby de 90000 places refusé par la Fédération, et une vague de surf artificielle prévoyant de pomper dans la nappe phréatique locale.
Ce dernier projet n’a été stoppé que grâce à la mobilisation citoyenne, jamais par volonté municipale.
« La mairie ne recule jamais d’elle-même. C’est toujours la population qui se lève pour défendre son territoire. À chaque fois, un nouvel emballage. À chaque fois, la même logique : bétonner. » — Jessy Miller
Contre EuropaCity à Gonesse, pour la bétonisation à Sevran ?
Jessy Miller rappelle que Stéphane Blanchet et Clémentine Autain s’étaient publiquement opposés au projet EuropaCity, centre commercial géant prévu sur les terres agricoles du Triangle de Gonesse.
Ils dénonçaient alors l’artificialisation des sols, la menace sur la biodiversité, l’absurdité climatique d’un tel projet.
« Stéphane BLANCHET trouvait scandaleux qu’on sacrifie des terres agricoles à Gonesse, mais aujourd’hui il sacrifie les terres naturelles de Sevran avec le sourire. Quelle est la différence, sinon l’adresse du chantier ? » — Jessy Miller
Leçons aux multinationales, béton pour les sevranais. L’exigence climatique « Laisse béton à Sevran ! ».
En 2018, la ville de Sevran annonçait fièrement sa participation à une action judiciaire collective contre Total Energies pour inaction climatique.
Le Maire Stéphane Blanchet signait, avec 12 autres collectivités et plusieurs ONG, un courrier à destination du PDG de Total pour l’inviter à modifier son plan de vigilance et limiter ses émissions de gaz à effet de serre.
« Face au réchauffement climatique, Sevran et 12 autres collectivités interpellent Total, l’un des plus gros pollueurs en France, pour l’inciter à intégrer dans son plan de vigilance l’objectif de limiter à 1,5 °C ses émissions de gaz à effet de serre. » (extrait site officiel de la mairie)
Mais aujourd’hui, ce même maire porte un projet à Sevran qui artificialise, détruit un îlot de biodiversité, et aggrave les effets du réchauffement urbain.
« Interpeller les grands pollueurs, c’est bien. Mais encore faut-il ne pas leur ressembler localement. » — Jessy Miller
Un contre-projet : Une forêt urbaine avec 1000 arbres, pas 1000 tonnes de béton
Face à ce qu’il considère comme une erreur morale et politique, Jessy Miller propose une alternative claire : planter 1000 arbres sur les terres naturelles Montceleux.
Un geste simple et puissant pour rafraîchir le climat local, protéger le vivant, renforcer le lien social et préserver l’avenir.
« Quand on coupe un arbre, on coupe une respiration. Quand on rase un espace vivant, on rase aussi une part de notre avenir. » — Jessy Miller
Municipales 2026 : le choix entre storytelling et vérité
À l’approche des élections, le projet “Terre d’eaux” devient le miroir d’une gestion municipale.
D’un côté, des visuels flatteurs, des slogans écologiques, des promesses marketing.
De l’autre, la réalité d’une destruction environnementale dissimulée.
« La maison brûle. Et pendant ce temps, ils enrobent leurs projets de slogans verts pour mieux bétonner les terres naturelles Montceleux. Ce n’est pas de l’écologie. C’est une imposture. » — Jessy Miller
Et maintenant ? Un appel à l’union pour Sevran
Ce projet de bétonisation des terres naturelles Montceleux n’est pas une fatalité. Il peut encore être stoppé.
Mais cela exige une mobilisation citoyenne large, consciente et déterminée.
Autour de la candidature de Jessy Miller pour les élections municipales de 2026, une dynamique s’organise. Elle rassemble toutes celles et ceux qui refusent que l’on sacrifie le vivant, que l’on trahisse l’écologie au profit du béton, que l’on maquille la destruction par des slogans.
Faire échouer le projet Terre d’eaux, c’est possible. Mais cela commence maintenant, en rejoignant celles et ceux qui défendent une autre vision pour Sevran.
Source : Jessy Miller, candidat aux municipales 2026 à Sevran
Publié le 24 Mai 2025, dans A vous la parole, Environnement, Politique, et tagué Arbres, Environnement, Jessy Miller, Montceleux, Sevran. Bookmarquez ce permalien. 1 Commentaire.
Immobilier,: mais on ne peut pas se calmer en Seine St Denis, la plus chargée de France…des intérêts financiers qui profitent forcément à….puisque l’argent n’a jamais autant prédominante qu’aujourd’hui surtout pour massacrer notre environnement déjà si agréable dans le 93. Ces maires travaillent pour qui? Et où sont les futurs candidats qui se précipitent aux élections pour….l’intérêt personnel afin d’évoquer ces problèmes de mal vivre. Comme d’hab, un coup d’épée dans l’eau, apathie généralisée .