Archives de Catégorie: Education
A Drancy, les élèves apprennent en jouant à un jeu vidéo
Depuis début mars, des enfants de Seine-Saint-Denis de l’école élémentaire Diderot 1 testent un nouveau jeu vidéo éducatif développé par PowerZ, une société parisienne fondée par trois spécialistes du numérique. Enseignants et créateurs nous dévoilent les premiers retours sur cette expérience.
En déplaçant sa souris, Armstrong n’hésite pas une seconde. Il clique d’un pays à l’autre. Du Portugal à la Corée du Nord, en passant par le Maroc, cet élève scolarisé en classe de CM2 à l’école Diderot 1 à Drancy (Seine-Saint-Denis) fait presque un sans-faute… jusqu’à la Bolivie, qu’il situe au Venezuela. Ce vendredi soir, assis derrière un PC avec Nadine, une camarade de classe, le garçon révise la géographie sur ordinateur… en jouant à un jeu vidéo.
Source et article complet : Le Parisien
Tags, menaces de mort, ordinateurs volés, portes défoncées au campus Condorcet à Aubervilliers
Ce site de l’École des hautes études en sciences sociales à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) a été occupé entre mercredi et samedi dernier par une centaine de personnes dont une poignée d’étudiants, selon la présidence. Le chiffrage des dégâts est toujours en cours mais s’annonce déjà élevé. Une plainte a été déposée ce mardi.
L’entre-deux-tours de l’élection présidentielle aura été tumultueux dans plusieurs institutions de l’enseignement supérieur. Après La Sorbonne ou Normale sup à Paris, c’est l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) qui a été occupée sur son site du campus Condorcet à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Samedi matin, le service de sécurité du campus a obtenu le départ des derniers occupants laissant derrière eux des dégâts considérables. « C’est impossible à chiffrer pour le moment mais nous serons probablement sur plusieurs centaines de milliers d’euros », explique Christophe Prochasson, président de l’EHESS.
Source et article complet : Le Parisien
Les enseignants du lycée Jean Zay à Aulnay-sous-Bois exigent l’abandon immédiat des procédures engagées à l’encontre de 6 collègues
Vous pouvez prendre connaissance d’une lettre d’enseignants du Lycée Jean Zay demandant l’arrêt de la procédure contre 6 collègues d’un lycée à Saint-Denis en cliquant ici.
L’université Paris 8 en Seine-Saint-Denis fermée «pour raisons de sécurité»
« On réutilise les outils mis en place pendant le confinement pour réprimer le mouvement étudiant, c’est vraiment indécent. » Emma et Joséphine, 25 et 22 ans, ne décolèrent pas après avoir appris, ce mardi matin, la fermeture administrative de l’université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, située à Saint-Denis, et le basculement des enseignements en distanciel. Cette décision a été prise « pour des raisons de sécurité », indique de manière laconique l’université, qui n’a pas donné suite à nos sollicitations.
Source et article complet : Le Parisien
Les élèves du collège Fabien à Saint-Denis qui frappent des enseignants ont besoin d’être « encadrés »
Les faits sont survenus « pendant le cours« . « Un élève a violemment agressé à mains nues l’une de nos collègues« , vendredi matin, déplore un collectif de membres du personnel du collège Fabien à Saint-Denis, dans un communiqué relayé sur Twitter. « Immédiatement, des élèves sont intervenus pour protéger leur enseignante« , poursuit le collectif.
La victime a ensuite été « prise en charge par le Samu et menée à l’hôpital« . Les personnels dénoncent une « agression particulièrement grave« .
Du côté des parents d’élèves, Catherine Denis, représentante FCPE au collège Fabien, confirme une « agression physique d’un élève envers une professeure« . « Il y a des incidents fréquemment dans notre collège, mais c’est événement assez insolite par sa gravité. En tant que parents délégués, on n’a vu que du soutien de la part des élèves et des familles. C’est vraiment une enseignante bienveillante et investie. On a été très choqués« , raconte-t-elle.
Source et article complet : France3
Une enseignante à Saint-Denis agressée en plein cours par un élève de 4e
Nouvelle agression d’un professeur en plein cours. Les faits se sont déroulés dans un collège de Saint-Denis, en région parisienne, où une enseignante a été frappée à plusieurs reprises par un élève de 4e qui refusait de quitter la salle.
La scène a eu lieu dans la matinée du vendredi 15 avril, lorsque la professeur a demandé à cet élève de quitter sa classe. Le ton monte, l’adolescent se lève alors et lui assène plusieurs coups. Les autres élèves présents sont même obligés d’intervenir pour faire cesser les violences.
Source et article complet : RTL
Hadama Traoré souligne le professionnalisme du personnel du collège Debussy à Aulnay-sous-Bois
Je viens de finaliser un conseil de discipline pour un jeune. L’association Force Citoyenne dont je suis directeur général l’accompagne pour qu’il puisse avoir une scolarité digne de ce nom.
Le conseil de discipline s’est très bien déroulé.
Je tiens à féliciter le travail effectué au sein de cet établissement. J’ai été bluffé par le professionnalisme, et l’investissement du corps éducatif.
Il faut absolument qu’on puisse valoriser ce genre d’établissement, afin qu’il puisse rayonner dans les quartiers dit difficiles.
Nous avons le devoir d’assurer un avenir meilleur à nos enfants.
Les parents qui souhaitent un accompagnement personnalisé, n’hésitez pas à contacter mon assistante Nina de Chatelet au 07.58.66.26.11
L’instruction sera la clé d’une révolution durable. La révolution est en marche et personne ne pourra l’arrêter.
Source : Hadama Traoré, leader du mouvement La Révolution Est En Marche
Mobilisation au lycée Voillaume d’Aulnay-sous-Bois à cause de l’insécurité
Monsieur le Recteur,
Monsieur le Ministre,
Madame la Présidente,
Nous, personnels grévistes du lycée Voillaume, réuni.e.s ce vendredi 8 avril en assemblée générale, accusons bonne réception de votre réponse du jeudi 7 avril suite à l’exercice de notre droit de retrait le mardi 5 avril.
Outre le caractère très tardif de cette réponse, qui nous est arrivée hors-délai, nous sommes scandalisé.e.s par le mépris dont elle témoigne autant que par son inadéquation face à la situation que nous subissons.
Nos collègues victimes ont obtenu une réponse rigoureusement identique à celle qu’ont reçue tou.te.s les personnels ayant exercé leur droit de retrait. Rien ne justifie que des enseignant.e.s ayant subi des menaces de mort et des insultes homophobes ne soient pas distingué.e.s de leurs collègues par l’institution dans le traitement de leur demande. Un an et demi après le meurtre de Samuel Paty, comment accepter ce manque de considération irresponsable de la part de notre institution alors même que la famille de notre collègue assassiné vient de déposer une plainte contre L’État pour non empêchement de crime et non assistance à personne en péril ?
Les équipes mobiles de sécurité et les brigades régionales de sécurité, dont l’intervention est présentée par votre courrier comme une mesure prise en vue d’assurer la protection de nos collègues menacé.e.s, sont en réalité présentes dans notre établissement depuis le jeudi 31 mars. Il ne s’agit pas d’une réponse adéquate à notre inquiétude, mais d’une solution apportée à une détérioration du climat scolaire à Voillaume antérieure aux faits graves qui nous ont alerté.e.s. Notons que cette mesure n’a pas permis d’empêcher que nos collègues subissent des menaces de mort, preuve de leur inefficacité.
Votre courrier contient des erreurs factuelles. Nous sommes stupéfait.e.s que vous osiez écrire que « l’accompagnement des personnes menacées est assuré » . En effet, si nous, personnels mobilisé.e.s, avons été présent.e.s auprès de nos collègues depuis le déroulement des faits, aucune mesure concrète n’a été prise par l’institution pour les protéger et nous protéger. (Il est évident que nous ne considérons pas la transmission du numéro téléphonique de la cellule d’écoute du Rectorat comme une mesure concrète à la hauteur de la gravité des faits et de leur caractère urgent.)
Tous ces éléments témoignent d’un mépris et d’une violence inacceptables de la part de notre institution, d’autant que l’une des procédures judiciaires engagées a déjà abouti à une convocation au tribunal. Si l’institution judiciaire semble donc avoir pris la mesure de la gravité des faits, comment comprendre que notre employeur, tenu de nous protéger, ne soit pas capable de réagir rapidement et efficacement ?
Notons que cette violence institutionnelle s’ajoute à l’humiliation infligée le jeudi 7 avril aux collègues qui se sont déplacé.e.s au Rectorat pour obtenir une audience, et auxquel.le.s personne n’a daigné apporter une réponse après trois heures d’attente dans le froid et sous la pluie.
Pour toutes ces raisons, et parce que nous nous sentons toujours méprisé.e.s dans l’exercice de nos fonctions, nous réitérons notre demande d’audience auprès du Recteur. Nous réitérons également notre demande d’un poste de CPE (formulée depuis l’an dernier suite au départ en retraite d’une collègue non remplacée) et de cinq postes supplémentaires d’AED.
Enfin, nous avons décidé de contester devant le tribunal administratif le refus que vous avez opposé à notre droit de retrait, ce qui offrira l’opportunité d’une médiatisation dans les prochaines semaines.
Nous espérons pouvoir compter sur votre soutien, lequel a déjà trop tardé compte tenu de la gravité des faits qui continuent de nous alerter.
En vous remerciant de l’attention que vous porterez à notre demande, nous vous prions d’agréer, M. le Recteur, l’expression de notre considération distinguée.
Source : Les personnels du LGT et du LP Voillaume, leur représentant.e.s du personnel, et leurs représentant.e.s syndicaux et syndicales.
Mutations « forcées » d’enseignants en Seine-Saint-Denis, grève et manifestation
Ils sont devenus « les six de Pasteur », les six enseignants de l’école Pasteur de Saint-Denis qui ont reçu un avis de mutation « dans l’intérêt du service » en raison d’une situation tendue et de « graves dysfonctionnements » dans l’école. Une situation dénoncée par les syndicats, unis pour appeler à la grève et à manifester à Bobigny, mardi 12 avril 2022.
Source et article complet : Actu.fr
Droit de retrait au lycée Voillaume d’Aulnay-sous-Bois suite aux menaces de mort et insultes homophobes
Une cinquantaine d’enseignant·es du lycée Voillaume d’Aulnay-sous-bois ont décidé d’exercer leur droit de retrait mardi 5 avril, suite aux menaces de mort et aux insultes homophobes qu’ont subies deux de leurs collègues la veille à l’issue d’un conseil de discipline.
Ces faits inacceptables s’inscrivent dans une escalade de violence que l’ensemble de la communauté scolaire (CPE et enseignant.e.s) subit ces dernières semaines (4 plaintes déposées à ce jour au commissariat par des collègues, et 5 dès demain).
Les personnels ont interpellé le recteur et la présidente de la région, et exigé des réponses rapides de leur part.
En l’absence de réponse de la part du rectorat, la majorité continuera d’exercer son droit de retrait.
Ils et elles demandent :
- un poste de CPE
- cinq postes d’AED supplémentaires
- le remplacement du Maître ouvrier parti à la retraite depuis le mois de septembre
- un poste d’infirmier et un poste d’Assistante sociale supplémentaires
- un poste de titulaire au secretariat des élèves pour pallier le départ d’une contractuelle le 30 juin
- le remplacement systématique des enseignant.e.s en arrêt de travail
- le retour des secrétaires du CIO d’Aulnay-sous-Bois
- la réouverture de la classe UPE2A fermée l’an dernier
Source : Sud Education 93