Perdue le 1er juin à Aulnay sous Bois, la chatte s’est enfuie de son panier de transport au croisement des rues Jules Princet et Aristide Briand. Tatouée, stérilisée mais non pucée, elle répond au nom de Kubisia mais reste timide et peureuse devant les bruits et face à des inconnus. Elle semble blessée à la bouche…. Si vous l’apercevez ou si vous l’avez récupérée, merci de bien vouloir la rapporter en appelant ce numéro : 06 11 42 73 46
Les 16 mars dernier, j’ai écrit aux parlementaires de l’opposition du Sénat et de l’Assemblée Nationale pour les inviter à ne pas voter la réforme des retraites.
Cinq d’entre eux m’ont répondu et je les en remercie : Nicolas Dupont-Aignan (Député Debout la France), Stéphane Ravier (Sénateur RN), Bastien Lachaud (Député LFI/NUPES), Emmanuelle Ménard (Députée non inscrite), Cyrielle Chatelain (Députée Ecologiste).
Quatre sont opposés à cette réforme, l’une la votera. Nicolas Dupont-Aignan nous invite à signer une pétition pour réclamer un Référendum d’Initiative Partagée, visant à maintenir l’âge de départ à la retraite à son niveau actuel. J’ai signé cette pétition disponible en cliquant ICI. Stéphane Ravier a signé une proposition de loi pour permettre un Référendum sur la question. Cyrielle Chatelain évoque son soutien à cette proposition
Je partage avec vous leur réponse par ordre chronologique de réception.
Et pour mardi 28/03, je dis vive la grève !
Sylvie Billard
Votre élue citoyenne
Le 17/03/2023 à 08:01, Nicolas Dupont-Aignan a écrit :
Chère Madame,
J’ai bien pris connaissance de votre courriel par lequel vous me faites part de votre inquiétude quant au projet de réforme des retraites du Gouvernement.
Si vous me faites l’amitié de suivre mes prises de position, vous ne pouvez ignorer ma vive opposition à ce que je considère être une réforme à la fois inutile et injuste.
Inutile, parce que je maintiens que la réforme des retraites n’a aucune justification financière, que le Conseil d’Orientation des Retraites reconnait lui-même que notre système n’est pas à l’agonie, et qu’il suffirait de faire des arbitrages budgétaires différents pour trouver les hypothétiques 7 à 10 milliards d’€ nécessaires à l’horizon 2030 : lutter contre les 5 millions de fausses cartes Vitale en circulation (20 milliards d’€), réduire la participation de la France au budget de l’Union européenne (10 milliards d’€), renoncer aux emprunts de l’Etat à taux d’intérêts variables indexés sur l’inflation (15,9 milliards d’€ rien qu’en 2022)…
Je vous invite à ce titre à lire mon dernier livre « Où va le pognon – comment récupérer 100 milliards par an de fraude et de gaspillage pour rebâtir la France », qui détaille beaucoup d’autres domaines dans lesquels il y aurait fort à faire, plutôt que demander aux Français de toujours plus se serrer la ceinture !
Inutile également parce que la véritable pérennisation de notre système de retraites par répartition, devrait passer par une politique nataliste vigoureuse, une relocalisation de l’emploi, une baisse des charges salariales visant à augmenter les salaires sans impacter les entreprises et une baisse des charges patronales visant à faciliter l’embauche, afin d’augmenter sensiblement le ratio actif/retraité, dont je rappelle qu’il était de 4/1 en 1965, alors qu’il n’est plus, désormais, que de 1.7/1 !
Injuste, parce qu’au plan social, cette réforme fait l’unanimité contre elle : patronat, syndicats et salariés… y sont farouchement opposés, en considérant qu’il ne sert à rien de prolonger la durée de l’activité professionnelle jusqu’à 64 ou 65 ans, si la plupart de nos seniors sont sans emploi et placés au RSA à partir de 58 ans. Je vous rappelle à ce titre, que seuls 54,9% des 55/64 ans (étude DARES) bénéficient aujourd’hui d’un emploi. De plus, comment ignorer les résultats de l’étude Indeed datant de novembre 2022, selon laquelle 4 chefs d’entreprises sur 10, ne prévoient pas l’embauche de salariés de plus 45 ans dans un futur proche ?
Rappelons également qu’en dépit d’une espérance de vie à 85 ans, que ne manquent pas de préciser tous les défenseurs de cette réforme, l’espérance de vie « en bonne santé » n’est, elle, que de 64 ans pour les hommes et 66 ans pour les femmes !
Mais ne soyons pas dupes, cette réforme des retraites ne sert qu’un objectif : répondre aux diktats de l’Union européenne et faire subrepticement glisser notre système, unique au monde, de retraites par répartition, fondé sur la Solidarité nationale, vers un système privé de retraites complémentaires par capitalisation via des fonds de pensions style black rock, qui favorisera les plus riches au détriment des plus nécessiteux !
C’est pour toutes ces raisons que j’ai été le premier Député à prendre l’initiative d’une proposition de loi instaurant un Référendum d’Initiative Partagée, visant à maintenir l’âge de départ à la retraite à son niveau actuel, comme le prévoit l’article 11 de la Constitution.
Je vous invite, à ce titre, à signer la pétition disponible en cliquant ICI, car de son succès dépendra la véritable mise en œuvre de cette procédure, qui requiert le soutien de 185 Parlementaires et de 4.700.000 d’électeurs.
Vous comprendrez, dès lors, que je ferai tout mon possible pour m’opposer à ce projet funeste, comme je l’ai d’ailleurs toujours fait. Le Gouvernement venant d’engager sa responsabilité par une énième scandaleuse utilisation du 49-3, je n’hésiterai pas à voter en faveur de toute motion de censure visant à le faire tomber, quel que soit le groupe politique qui en serait à l’origine !
Veuillez agréer, Chère Madame, l’assurance de mes sentiments distingués.
Nicolas DUPONT-AIGNAN
Député de l’Essonne
Conseiller municipal d’Yerres
nicolas.dupont-aignan@assemblee-nationale.fr
01 69 49 29 30
Assemblée nationale 126, rue de l’Université – 75355 PARIS 07 SP
Le 17/03/2023 à 15:14, Stéphane RAVIER a écrit :
Chère Madame,
Merci pour votre message et votre mobilisation.
Hier matin au Sénat j’ai voté CONTRE le texte de la réforme des retraites avant que le gouvernement ne décide de passer en force l’après-midi à l’Assemblée nationale.
En tant que sénateur, je ne peux pas voter de motion de censure, c’est le privilège des députés, mais j’ai signé une proposition de loi pour permettre un Référendum sur la question, pour que le peuple tranche et que le débat ne soit pas confisqué par quelques-uns. Nous avons déjà réuni de nombreuses signatures.
Soyez assurée de ma détermination.
Bien cordialement,
Stéphane RAVIER Sénateur des Bouches-du-Rhône Membre de la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées
Conseiller municipal de Marseille – Conseiller métropolitain d’Aix-Marseille-Provence
Le 20/03/2023 à 17:09, Emmanuelle Ménard a écrit :
Madame, Monsieur,
Vous m’avez demandé de voter la censure du Gouvernement ce lundi 20 mars. Je ne le ferai pas mais je tenais à m’en expliquer auprès de vous.
Sur l’utilité et la nécessité d’une réforme des retraites tout d’abord :
L’affaire est sérieuse. Avec 340 milliards d’euros, les retraites constituent de très loin le premier poste de dépenses publiques. C’est aussi celui qui progresse le plus. Alors que dans les années 60, on comptait quatre actifs pour un retraité, on en est aujourd’hui à 1,7 actif pour un retraité. À titre d’exemple, les deux principaux régimes de fonctionnaires engendrent à eux seuls 30 milliards de déficit par an, qui viennent alimenter la dette publique…
On ne peut pas continuer ainsi. Une réforme est indispensable. Reste à savoir laquelle.
Soyons clairs, ce n’est pas le projet que je souhaitais. J’aurais aimé une réforme plus ambitieuse, plus audacieuse, qui aurait osé prendre à bras le corps les défauts structurels de notre système. Une réforme sur laquelle on ne serait pas obligés de revenir dans trois ou quatre ans pour colmater les brèches, pour écluser les déficits.
Personne ne peut contester sérieusement qu’avec l’allongement de la durée de vie et la baisse de la natalité, il faudra travailler plus. Alors disons-le clairement aux Français, disons-leur la vérité sans, pour faire passer la pilule, faire de fausses promesses sur les 1 200 € par mois et leur raconter des bobards sur les carrières longues. Cette réforme ne sera pas indolore. Elle sera même douloureuse. Et pour le plus grand monde. Il faut le dire, avoir le courage de le dire.
Aurions-nous pu faire autrement ? Je le crois.
En osant remettre à plat l’ensemble des régimes spéciaux (et pas seulement cinq d’entre eux) ;
En osant une dose de capitalisation. Bien calibrée, elle pourrait sauver notre régime par répartition ;
En osant une politique nataliste digne de ce nom qui permettrait de donner un peu de souffle à notre système ;
En osant une véritable lutte contre les fraudes aux pensions versées à l’étranger qui scandalisent les Français ;
En osant des mesures audacieuses sur la pénibilité et les fins de carrière qui permettraient de lutter contre le terrible sentiment d’injustice qui se répand parmi nos concitoyens.
En osant de vraies mesures sur le cumul emploi-retraite afin d’offrir des perspectives à nos seniors et non un index qui fera peser encore plus de contraintes administratives sur nos entreprises ou un CDI senior qui aura l’effet d’un pansement sur une jambe de bois…
Sur l’utilisation du 49.3 par le Gouvernement
Comme beaucoup d’entre vous, j’ai regretté l’utilisation de l’article 49.3 par le Gouvernement. Encore une fois, parlons franchement : la réforme des retraites n’aura pas de légitimité parlementaire puisque l’Assemblée nationale n’a pas pu la voter. En cela, le Gouvernement n’aurait pas dû avoir recours à cet article de la Constitution.
Mais pour être tout à fait honnête, rappelons que, s’il n’y a pas eu vote en première lecture, c’est à cause des députés de la NUPES, et plus particulièrement ceux de La France Insoumise qui ont fait de l’obstruction parlementaire afin de nous empêcher d’arriver au terme de ce projet de loi.
Venons-en maintenant à cette motion de censure : je ne la voterai pas. Pourquoi ? Parce que les scènes auxquelles j’ai assisté dans l’hémicycle depuis plusieurs semaines mais particulièrement jeudi dernier m’ont choquée. Je ne me ferai jamais la complice de personnes (je parle ici des députés LFI) qui ont une telle détestation et un tel mépris pour nos institutions. Je ne serai pas l’alliée objective du parti du chaos et de la violence.
Je souhaite rappeler ici ce que représente La France Insoumise, dont certains députés ont signé la motion de censure déposée par le groupe LIOT et que la totalité votera selon les consignes de JL Mélenchon :
La France Insoumise, c’est le parti de la démagogie qui propose la retraite à 1 600 € minimum pour tout le monde, y compris ceux qui n’ont jamais travaillé ! Et un départ à 60 ans bien sûr…
La France Insoumise, c’est le parti qui se réjouit des malheurs de notre pays : je ne soutiens pas le Président de la République mais je ne suis pas, comme eux, « galvanisée par l’échec du gouvernement ».
La France Insoumise, c’est aussi le parti des insultes permanentes (« assassin », pied sur un ballon de foot représentant la tête d’un ministre, appel explicite à la haine et à la violence), des menaces (« On a les noms ! »), des outrances, de la délation (certains publient « des listes » ; d’autres appellent à couper le courant chez ceux qui ne sont pas d’accord) ;
La France Insoumise, c’est enfin le parti de la haine :
– haine de la police (« La police tue ! ») ; – haine de ce que JL Mélenchon qualifie de « système », dont il a toujours pourtant bénéficié ; – haine contre E. Macron dont JL Mélenchon a régulièrement remis en cause la légitimité, pourtant acquise par les urnes (et je rappelle que je n’ai pas voté pour lui), alors que lui-même et ses députés ont, pour la plupart, voté au deuxième tour de la présidentielle pour Emmanuel Macron !
Les images de l’Assemblée nationale ont fait le tour de la presse internationale la semaine dernière. Elles ont donné une image épouvantable et dégradante de la France. C’est déplorable et dangereux. Jeudi dernier, j’avais honte d’être député.
Je ne souhaite pas ajouter du désordre au désordre. Je ne voterai pas la censure ce lundi.
Cordialement,
Emmanuelle Ménard
Député de l’Hérault
Le 17/03/2023 à 18:43, Bastien Lachaud a écrit :
Bonjour,
Je vous remercie pour votre courriel. Comme vous le savez sans doute, le groupe de la France insoumise – NUPES, dont est membre M. Bastien Lachaud, est opposé de toutes ses forces à la réforme des retraites.
Il a mené la bataille :
A l’Assemblée nationale en déposant de nombreux amendements pour proposer des alternatives au report de l’âge légal et à l’allongement de la durée de cotisation, pour revenir à la retraite à 60 ans.
En soutien aux mobilisations sociales et populaires.
Malheureusement, en pleine dérive autoritaire, le gouvernement Borne a décidé de passer en force et d’empêcher l’Assemblée nationale de voter sur le texte en utilisant le 49-3, parce qu’il se savait minoritaire et que le texte serait rejeté s’il était soumis au vote des députés.
En espérant avoir pu vous éclairer sur notre action parlementaire.
Bien cordialement,
Camille, pour l’équipe de Bastien Lachaud
Le 19/03/2023 à 23:02, Cyrielle Chatelain a écrit :
Bonsoir Mme Billard,
Depuis plusieurs semaines je suis pleinement mobilisée sur le terrain au côté du mouvement social et à l’Assemblée pour combattre ce projet de réforme des retraites injuste et injustifiée.
Je suis comme vous très préoccupée par le fait que le Gouvernement brutalise une nouvelle fois la démocratie. Il impose en effet sa réforme, très largement refusée par la population, en ayant recours à la procédure du 49.3 ; c’est-à-dire sans que l’Assemblée nationale ne vote sur le texte. Le recours à cette procédure est un aveu d’échec pour le Gouvernement puisqu’elle signifie clairement qu’il n’y a pas de majorité à l’Assemblée pour voter un tel texte.
C’est pourquoi, avec l’ensemble du groupe Écologiste que j’ai l’honneur de présider, ainsi qu’avec les autres forces de la NUPES, nous voterons la motion de censure transpartisane portée par le groupe LIOT. Cette motion, signée par 5 groupes d’opposition, est celle qui peut rassembler le plus largement les votes d’opposition au Gouvernement. Nous faisons tout notre possible pour qu’un maximum de députés vote pour la censure, ce qui conduirait automatiquement au retrait du texte du Gouvernement. Les règles constitutionnelles de la motion de censure sont cependant particulièrement restrictives et requièrent une majorité absolue de votes de l’ensemble des députés inscrits, toute abstention étant comptabilisée comme un vote contre la censure.
Si cette motion de censure n’était pas adoptée, cela ne devrait en rien mettre un terme à la mobilisation contre ce projet qui n’a plus ni légitimité populaire ni légitimité parlementaire. Je m’engage à poursuivre le combat au côté du mouvement social et dans l’hémicycle, notamment en utilisant tous les outils juridiques à notre disposition : saisine du Conseil Constitutionnel, dépôt d’une proposition de loi pour lancer un référendum d’initiative partagée (RIP)…
Restant à votre écoute, je vous prie de croire en l’expression de mes sentiments les meilleurs.
Cyrielle Chatelain,
Députée de l’Isère
Présidente du groupe Écologistes à l’Assemblée nationale
Monsieur le Président du Groupe Les Républicains à l’Assemblée Nationale,
Comme à tous les Présidents de groupe d’opposition, je vous ai écrit le 16/03/2023 pour vous demander de voter la censure, pas la réforme des retraites. Seuls des représentants de Debout la France, de la France Insoumise et du Rassemblement National m’ont répondu. Comment interpréter votre silence ? Comme une forme de mépris envers vos concitoyens ? Par votre gêne face à cette crise de régime majeure dont les membres de votre groupe portent leur part de responsabilité ?
Vous aviez pourtant bien commencé votre second mandat de député :
en interrogeant les motivations d’Emmanuel Macron concernant la vente de la branche énergie d’Alstom à l’Américain Général Electric, certains donateurs de sa campagne ayant pris part à cette vente ;
en présidant la commission d’enquête parlementaire -créée en novembre 2017 à l’initiative de votre groupe- sur les décisions de l’Etat en matière de politique industrielle et notamment la cession de la branche énergie d’Alstom ;
en saisissant le 18 janvier 2019 le Parquet National Financier qui décida le 18 juillet d’y donner suite avec l’ouverture d’une enquête préliminaire.
Vous avez depuis perdu de votre superbe.
Votre parti ne peut pas se revendiquer du Gaullisme tout en bafouant systématiquement la souveraineté populaire si chère au Général de Gaulle. Votre parti a déjà violé la démocratie en faisant adopter le projet de traité constitutionnel européen, malgré son rejet par la majorité des Français. Votre parti a déjà violé la souveraineté énergétique de la France en votant l’ARENH[1] qui aboutit 12 ans après son adoption à l’endettement record d’EDF, au renchérissement des prix de l’électricité, et corrélativement à la faillite de trop de nos commerçants, artisans, chefs d’entreprise et agriculteurs.
Les trahisons de votre parti l’ont fait sombrer à 4,78 % des suffrages à la Présidentielle. N’ajoutez pas la trahison à la trahison.
Cette réforme, 93% des actifs -toute catégorie socio-professionnelle confondue- vous ont dit qu’ils n’en voulaient lors de 8 journées d’actions. Car cette réforme est basée sur des mensonges. Car cette réforme est profondément injuste. Car cette réforme n’est pas nécessaire. Car cette réforme plomberait les comptes publics. Alors non, c’est non ! Des députés Renaissance et de l’opposition dénoncent les contreparties financières d’un vote favorable. La corruption, ça suffit !
En cette période commémorative du début de la Commune de Paris, aux barricades de feu qui s’érigent dans les rues de France en réponse à la menace du 49.3, l’unique réponse est la répression, les arrestations massives, mises en garde à vue arbitraires.
Mettez fin à cette « House of cards [2]» à la française, car comme le dit la chanson « Gare à la revanche, quand tous les pauvres s’y mettront [3]».
Pour mettre un terme à cette crise de régime majeure qui pourrait faire basculer la France vers des heures plus sombres encore, les seules issues raisonnables sont la démission du gouvernement, la dissolution de l’Assemblée Nationale et la destitution du Président de la République.
Entrez dans l’histoire au côté du peuple de France ou sombrez à jamais dans l’infamie.
Les débats autour de cette réforme ont fait apparaître de nombreux mensonges :
Non, les comptes de la sécurité sociale ne dérapent pas,
Non, la réforme ne prévoit pas la mise en place d’une retraite minimum,
Non, elle ne favorise pas les femmes.
La liste des mensonges est encore longue.
Oui, cette réforme est une contrepartie demandée par l’Europe pour « bénéficier » du plan de relance européen. Sachant que pour percevoir 40 milliards de l’emprunt européen, la France devra en rembourser 66 et adopter la réforme de la retraite, les Français sont doublement spoliés, doublement maltraités.
67% des Français et 93 % des Français en âge de travailler refusent cette réforme.
65% estiment que le gouvernement doit retirer sa réforme des retraites.
63% soutiennent ou ont de la sympathie pour la mobilisation.
62 % souhaitent que la mobilisation se poursuive si la réforme est votée.
Lors de la dernière présidentielle, ceux qui ont empêché l’union de leur camp, appelé à voter Macron, et refusé de voter la dernière motion de censure portent une lourde responsabilité dans la situation actuelle.
À la présidentielle de 2022, Mme Pécresse a obtenu 4,78 % des suffrages. M. Jadot, 4,63. M. Roussel, 2,28. Mme Hidalgo, 1,75. Les Français n’en peuvent plus d’être régulièrement trahis par ceux censés les représenter notamment depuis le référendum de 2005. Ils ne vous pardonneraient pas une nouvelle trahison.
Mesdames et Messieurs les Parlementaires, au nom de l’intérêt supérieur de la France et du respect de la souveraineté populaire, votez la censure du gouvernement ! Pas la réforme des retraites !
Sylvie Billard
Conseillère municipale d’Aulnay-sous-Bois
Destinataires de ce message adressé le 16/03/2023 à 21:23 :
Vous êtes une personne âgée et vous souhaitez rompre votre isolement, votre solitude ?
Les petits frères des pauvres peuvent vous accompagner en vous
Offrant une présence sur votre lieu de vie : visites à domicile, en hébergement collectif, à l’hôpital ou par téléphone.
Proposant des actions collectives (séjours de vacances, réveillons de fin d’année, sorties culturelles…).
Être accompagné par les Petits Frères des Pauvres, c’est vous offrir une présence fraternelle, attentive et une écoute sans jugement.
Contre la solitude, les relations humaines sont un vrai remède.
Vous êtes une personne souhaitant s’engager dans le bénévolat ?
Vous pouvez agir pour permettre à chacun de nos aînés, souffrant d’isolement et de solitude, de vieillir le plus sereinement possible, dans l’échange et le partage.
Par nos actions, nous recréons des liens leur permettant de reprendre goût à la vie et de faire partie du monde qui les entoure.
La réforme serait indispensable à la survie du financement des retraites par répartition : mensonge !
« Sans cette réforme, notre système de retraite accumulera durablement des déficits : 12 milliards d’euros en 2027, 14 milliards d’euros en 2030 et 21 milliards d’euros en 2035 », est-il écrit dès les premières lignes du dossier de présentation du projet. Si elle ne se fait pas, « 500 milliards d’euros de dette sur les 25 ans à venir », attendent la France, ne cesse de marteler le ministre du Budget, Gabriel Attal, pour qui « il y a urgence à sauver notre système de retraites ».
Or, selon le dernier rapport du Conseil d’orientation des retraites de septembre 2022[i], presque tous ses scénarios prédisent un retour à l’équilibre progressif du système sans aucune réforme, entre « le milieu des années 2030 » et « la fin des années 2050 ».
Reste à trouver les financements pour tenir lors des années de déficit, sachant que :
le déficit 2023 s’explique par les exonérations votées en 2022,
la précédente réforme des retraites « Touraine » votée en 2014 sous François Hollande – qui prévoit d’allonger progressivement la durée de cotisation à 43 annuités (pour les Français nés en 1973 et après) pour bénéficier d’une retraite à taux plein – n’a pas encore épuisé ses effets,
les réserves financières des régimes de retraite sont importantes,
la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) disparaîtra en 2024[ii].
En effet, selon les chiffres communiqués par le COR, le système de retraite français disposerait de 127,4 milliards d’euros (après déduction du déficit).
Par ailleurs en 2024, la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) – qui a pour mission de gérer le remboursement de la dette sociale – n’existera plus. La Cades collecte annuellement 24 milliards d’euros grâce à la Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) et à la contribution sociale généralisée (CSG). A la disparition de cette structure, l’Etat pourrait décider d’utiliser ces 24 milliards d’euros annuels pour combler le déficit du système de retraite… ou pas.
Selon l’économiste Michaël Zemmour, la vraie raison de cette réforme se trouve page 3 du programme de stabilité que la France a transmis à Bruxelles l’été dernier. Il y est écrit noir sur blanc que la politique de baisse des prélèvements engagée par Emmanuel Macron sera compensée par des réformes structurelles comme celle des retraites. De cette manière, la France entend repasser sous la barre des 3 % de déficit d’ici 2027. Il ne s’agit pas de sauver le système de retraite, mais de financer des baisses d’impôts pour les entreprises. »
Pour en savoir plus, vous pouvez écouter l’audition, par la commission des finances et celle des affaires sociales, de Pierre-Louis Bras et d’Emmanuel Bretin, respectivement président et secrétaire général du Conseil d’orientation des retraites (COR), sur les perspectives d’évolution du système de retraite :
Chers Aulnaysiens, combien d’entre vous ont cru à la nécessité de cette réforme pour sauver notre régime de retraite ? Mentir, manipuler, faire espérer en pure perte est une honte.
Alors que ferez-vous à partir de mardi prochain ? Ferez-vous grève ? Donnerez-vous à une caisse de grève ?
Un article de Franceinfo du 25/01/2023 explique clairement pourquoi les femmes sont pénalisées[i].
« Les femmes sont plus touchées par le décalage de l’âge de la retraite parce qu’elles sont moins fréquemment en situation de carrière longue que les hommes », explique l’économiste Michaël Zemmour, maître de conférences à l’université Panthéon-Sorbonne.
Avec la réforme, les mères de famille continueront de bénéficier de trimestres supplémentaires (jusqu’à 8 par enfant). Mais pour une partie d’entre elles, le report de l’âge légal va limiter l’intérêt de cette mesure. « Une mère de famille qui, grâce à ces trimestres, pouvait bénéficier d’un départ à taux plein à 62 ans devra désormais partir à 64 ans », note Michaël Zemmour.
La revalorisation des pensions minimales prévue dans la réforme bénéficiera davantage aux femmes qu’aux hommes, mais à hauteur de 53 euros par mois malgré le recul de l’âge légal de deux ans.
L’âge d’annulation de la décote – à partir duquel tout retraité est assuré de toucher une retraite à taux plein – restera fixé à 67 ans.
La prise en compte des congés parentaux dans le dispositif carrières longues permettant de valider jusqu’à quatre trimestres pour une personne ayant commencé à travailler avant 20 ans ne concernera que 3 000 personnes environ, note Michaël Zemmour. « Avec cette réforme, les femmes avec des enfants seront davantage touchées que les hommes. »
Chères Aulnaysiennes, combien d’entre vous ont cru à plus d’équité face à la retraite ? Mentir, manipuler, faire espérer en pure perte est une honte.
Alors que ferez-vous à partir de mardi prochain ? Ferez-vous grève ? Donnerez-vous à une caisse de grève ?
La réforme devait permettre de faire des économies : mensonge !
Le report de deux ans de l’âge de départ à la retraite devrait se traduire par près de 100 000 chômeurs de 60 ans et plus[i] et par une explosion du nombre de bénéficiaires du RSA, ce qui grèverait le budget des Conseils départementaux[ii].
Combien d’entre ont cru en un retour à l’équilibre des comptes publics grâce à cette réforme ? Mentir, manipuler, faire espérer en pure perte est une honte.
Alors que ferez vous à partir de mardi prochain ? Ferez vous grève ? Donnerez vous à une caisse de grève ?
La réforme devait être juste notamment envers les retraités les plus pauvres : mensonge !
Du « pas une retraite en dessous de 1200 € » initial, le nombre de bénéficiaires du minimum retraite est passé à 2 millions, puis à 200 000, puis à 40 000, pour finir entre 10 000 et 20 000 maximum[i][ii][iii][iv] ! Quelle honte !
Aulnay est une ville de contrastes qui accueille parmi les plus et les moins fortunés d’Ile-de-France. Combien d’entre vous espéraient percevoir cette retraite minimale ? Mentir, manipuler, faire espérer en pure perte est une honte.
Alors que ferez vous à partir de mardi prochain ? Ferez vous grève ? Donnerez vous à une caisse de grève ?
Une information à partager ?
Un reportage souhaité dans votre quartier ?
Nous contacter par email via : aulnaycap@gmail.com
ou par téléphone : 06.20.88.92.19