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Noyade d’Asmaa d’Aulnay-sous-Bois, 9 ans, en Seine-et-Marne : tous les prévenus relaxés

Le jugement a été rendu ce lundi matin par le tribunal correctionnel de Fontainebleau. La fillette d’Aulnay-sous-Bois s’était noyée le 19 juillet 2018.

Le tribunal correctionnel de Fontainebleau a rendu son jugement ce lundi matin dans l’affaire de la noyade d’Asmaa, 9 ans, à la piscine de l’île de loisirs de Buthiers, le 19 juillet 2018. Les huit prévenus ont été relaxés.

Il s’agissait de trois animateurs de l’association Ifac, chargée des activités périscolaires par la ville d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui organisait la sortie, et de cinq employés de la base de loisirs chargés de la surveillance.

La famille de la fillette avait porté plainte contre X pour « homicide involontaire ». L’audience s’était tenue le 18 décembre dernier.

Le parquet avait requis une peine de trois ans d’emprisonnement avec sursis pour cinq des prévenus et la relaxe des trois autres. La faute caractérisée n’ayant pas pu être démontrée, l’ensemble des prévenus a donc été relaxé.

Source et article complet : Le Parisien

Noyade de la petite Asmaa d’Aulnay-sous-Bois en Seine-et-Marne : le jugement attendu ce lundi

Depuis le drame, en juillet 2018, la direction départementale de la jeunesse et des sports a validé un nouveau plan d’organisation des secours à l’île de loisirs.

Le sort des huit personnes jugées pour la noyade d’Asmaa, une fillette d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) âgée de 9 ans, à la piscine de l’île de loisirs de Buthiers, en juillet 2018, sera fixé ce lundi.

L’audience s’était tenue le 18 décembre dernier, devant le tribunal correctionnel de Fontainebleau. Le ministère public avait requis trois ans d’emprisonnement avec sursis contre cinq des prévenus et la relaxe des trois autres. L’île de loisirs n’est pas poursuivie pénalement, étant donné qu’elle n’avait pas manqué à ses obligations.

Une soixantaine de personnes se baignaient ce jour-là, avec quatre surveillants employés par la région et un cinquième en pause déjeuner. « Ma première pensée va à la famille. Rien ne remplacera leur enfant », commente le directeur des sports et des loisirs de la base, présent le jour du drame.

«La surveillance du bassin a été amplifiée»

Lors du procès, le père d’Asmaa réclamait « que les responsables assument ce qu’ils ont fait et reconnaissent leurs erreurs ». « Je ne voudrais pas être à la place des animateurs. Je ne sais pas si le pire est de vivre avec le fardeau de la mort de son enfant ou de l’enfant d’un autre», avait dit la maman.

Depuis la noyade d’Asmaa, des zones de surveillance ont été dessinées dans le bassin de la base de loisirs. « La surveillance du bassin est largement amplifiée par rapport à ce qu’il y avait avant, suite aux recommandations du plan d’organisation des secours après validation par la direction départementale de la jeunesse et des sports (DDJS) », explique le directeur des sports et des loisirs de la base.

Source et article complet : Le Parisien

Trois ans de prison avec sursis requis après la noyade d’Asmaa, une fillette d’Aulnay-sous-Bois

La famille de la fillette de 9 ans d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), a déposé plainte contre X pour homicide involontaire. Huit personnes étaient jugées ce mercredi devant le tribunal correctionnel.

Le 19 juillet 2018, le corps inerte d’Asmaa, 9 ans, avait flotté pendant neuf longues minutes dans la piscine de la base de loisirs de Buthiers avant que l’enfant ne soit secouru. Quelques instants plus tôt, la fillette d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui ne savait pas nager, avait fait ses tout premiers pas dans l’eau, lors de cette sortie avec son centre de loisirs.

Ce sont les images de la vidéosurveillance qui ont été diffusées lors du procès, ce mercredi devant le tribunal correctionnel de Fontainebleau. Trois animateurs de l’association Ifac, chargée des activités périscolaire par la ville d’Aulnay, et cinq employés de la base nautique gérée par la région – deux maîtres nageurs, deux pompiers et un médiateur – étaient jugés pour « homicide involontaire ».

Sur la vidéo, on voit Asmaa entrer timidement dans l’eau à 13 h 30, se rapprocher du bord et s’y asseoir, pour finalement retourner dans le bassin et franchir la première ligne de démarcation à 80 centimètres. Elle a alors de l’eau jusqu’à la poitrine. Les animateurs en charge du groupe des non-nageurs et la majorité des enfants se dirigent vers la deuxième ligne, à 1 m 20.

Première fois à la piscine

A 13 h 38, Asmaa est partiellement immergée. Il faudra attendre 13 h 46 pour qu’une autre écolière observe « le sang blanc » qui coule du nez de l’enfant. Au même moment, un animateur réalise qu’il est arrivé un drame. « Je lui ai posé des questions mais je n’ai pas eu de retour, alors je l’ai ramenée avec moi. Il n’y a pas un jour sans que j’y pense », raconte-t-il à la barre. Héliportée, la fillette était décédée deux jours plus tard.

Son collègue ne savait pas non plus qu’Asmaa n’était jamais allée à la piscine. « Sur les fiches sanitaires, les parents renseignent seulement l’autorisation de baignade, d’éventuelles maladies et allergies », explique-t-il. Il évoque « un manque de formation de la part des animateurs pour aller en baignade », même si la réglementation d’un animateur pour huit enfants avait bien été respectée.

Ont-ils trop compté sur la vigilance du personnel de surveillance de la base de loisirs ? Ce jour-là, le chef de bassin a accueilli le groupe et a donné les consignes de sécurité avant de se rendre au poste de sécurité. Il décrit une « organisation en bonne intelligence » où aucun rôle n’est véritablement défini.

Source et article complet : Le Parisien

La colère des parents d’Asmaa d’Aulnay-sous-Bois, 9 ans, morte noyée dans une base de loisirs en Seine-et-Marne

La fillette, habitante d’Aulnay-sous-Bois, est décédée en juillet 2018 en Seine-et-Marne lors d’une sortie avec le centre de loisirs. Le procès a lieu ce mercredi à Fontainebleau.

Elle était jolie « comme un cœur », Asmaa. Une fillette de 9 ans gaie, « la première de sa classe », connue dans tout le quartier des Étangs-Merisiers, à Aulnay-sous-Bois. « Un bonheur, un sourire magnifique », arraché à ses parents, ses deux frères et sa petite sœur, le jeudi 19 juillet 2018 : Asmaa s’est noyée à la base de loisirs de Buthiers (Seine-et-Marne), au cours d’une sortie avec le centre de loisirs, encadrée par l’Ifac, association chargée par la municipalité d’Aulnay-sous-Bois de gérer les activités périscolaires.

Abdoul-Wahab et Marietou, ses parents, ont déposé plainte contre X pour homicide involontaire. L’audience se tient ce mercredi, au tribunal correctionnel de Fontainebleau (Seine-et-Marne). A la barre, huit personnes : trois animateurs de l’Ifac, un maître nageur et un pompier de la base nautique gérée par la région, deux éducateurs et un médiateur.

Source, photo et article complet : Le Parisien