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Communiqué d’Alain Boulanger sur le Vélodrome d’Aulnay-sous-Bois
Avec des travaux de rénovation de la Cipale qui laissent à désirer vous mesurez que la pratique du cyclisme sur piste n’est pas un long fleuve tranquille. De surcroît, faire prendre en considération une activité n’étant pas exclusivement consacrée au haut niveau était l’objectif de l’A.M.C.
La dissolution de cette dernière avait été imaginée dans la perspective de mutualiser l’utilisation de l’équipement d’Aulnay grâce à une mobilisation de la communauté cycliste, elle-même dans le cadre d’un projet porté, au départ, par les 5 villes les plus proches, le CDOS 93 et le CG 93 ainsi que les CD de le FFC, de l’UFOLEP, de la FFCT et de la FSGT.
Pour le volet institutionnel, la démarche est formalisée par la présence de toutes ces instances dans une association que je préside encore …. et que nous avons réactivée pour la circonstance : ADOC ;
L’intérêt que vous portez à ce vélodrome en raison des circonstances évoquées ci-dessus, m’amène à vous demander, en fonction de ce que vous représentez au titre de notre activité sportive, comment vous pourriez participer – es-qualité – à une meilleure utilisation d’un vélodrome que certains d’entres vous vont découvrir ou redécouvrir. Ne serait-ce pas aussi une manière de finir de dissoudre l’AMC dont la disparition, par l’utilisation de son solde de trésorerie, serait de nature à booster l’initiative en cours ?
Deux évènements sont en préparation :
- Une visite par le CG et le CDOS le vendredi 21 juin en fin d’après-midi
- Une concentration cycliste (rallye + gentleman) le 20 octobre avec, ou pas, une organisation masters du VCVP
Au plaisir de vous lire
Source : Communiqué d’Alain Boulanger, Président de l’ADOC (association de défense de l’organisation du cyclisme) et de l’AMC (Association Masters Cycliste)
Aulnay-sous-Bois : Les élus Benjana et Guendouz, démis, créent leur groupe
Jusqu’à présent, ils étaient restés muets. Abdel Benjana et Fouad Guendouz répondent au maire PS d’Aulnay. Le 28 mars, Gérard Ségura a retiré à ces élus de la majorité leurs délégations, pointant leur inaction. L’un et l’autre n’occupaient pas la même place au sein de l’exécutif. Fouad Guendouz, 33 ans, était conseiller municipal délégué à la propreté. Abdel Benjana, 50 ans, 15e maire-adjoint a autrefois occupé le fauteuil de 1er adjoint au maire. Une fonction dont il avait démissionné en juillet 2011.
Les deux élus viennent de constituer un « groupe des conseillers municipaux indépendants » avec Alain Boulanger, autre transfuge de la majorité. Ils s’en expliquent.
En constituant un groupe avec Alain Boulanger, vous passez dans l’opposition ?
ABDEL BENJANA. Absolument. Nous n’avons pas d’autre choix, après avoir été dans l’opposition « silencieuse ». Ce groupe nous permettra de nous exprimer dans le magazine Oxygène.
FOUAD GUENDOUZ. Je suis redevenu un élu libre, au service des Aulnaysiens, je n’ai rejoint ni la droite, ni l’UDI.
Le maire vous a reproché vos absences en conseil municipal. Que répondez-vous ?
F.G. Mon travail a joué, mais c’était aussi une manière d’exprimer mon désaccord. J’avais déjà présenté ma démission, il y a deux ans pour protester. Je n’approuvais pas la manière de procéder avec le personnel, à qui on disait blanc un jour, noir le lendemain et qu’on poussait à travailler dans l’urgence.
A.B. On m’a mis à l’écart dès le début, en 2008, sur les décisions importantes. On n’a pas tenu compte de mon avis sur l’implantation de l’entreprise chinoise Jimei, sur l’aménagement du terrain Renault. Le maire n’a jamais répondu à mes questions. Par solidarité de groupe, je n’ai rien dit en 2011 quand j’ai démissionné du poste de 1er adjoint. D’autres élus pensent comme nous, mais n’osent pas le dire.
Malgré vos absences, vous avez continué à percevoir vos indemnités d’élus (NDLR : 2200 € mensuels pour Abdel Benjana, 800 € pour Fouad Guendouz)…
F.G. Je n’ai pas été élu pour l’argent. C’est Gérard Ségura, mon ancien prof, qui m’avait convaincu d’être sur sa liste. J’habite à Aulnay depuis ma naissance, j’avais pris ça comme un challenge.
A.B. Je n’étais pas au conseil, mais j’ai continué à agir pour des habitants.
M. Benjana, vous avez aussi été président de la Maison de l’emploi (Meife). La structure fait aujourd’hui l’objet d’une enquête préliminaire. Avez-vous été mis en cause dans cette affaire ?
A.B. Non, je n’ai pas été auditionné par la police. Lorsque j’étais président de la Meife, j’ai alerté le maire sur des dysfonctionnements. Je ne veux pas en dire plus en raison de l’enquête.
Leur absence au vote du budget : « la goutte d’eau » selon Gérard Ségura
« Chacun est libre de réécrire l’histoire comme il veut », lâche Gérard Ségura. Le maire PS assure n’avoir jamais eu vent de « désaccords » de la part des deux élus, pas plus que d’une démission présentée par Fouad Guendouz. « S’il y avait eu de tels désaccords, aurais-je confié la présidence de la Meife à M. Benjana? Ma responsabilité, si j’en ai une, est d’avoir trop délégué », assure l’élu, qui reproche à son ancien premier adjoint d’avoir manqué à ses obligations à la tête de la Maison de l’emploi : « Quand il n’y a personne pour piloter, le bateau dérive. » Le maire a repris la présidence de la Meife en mars 2012, déposant plainte pour « abus de confiance, harcèlement au travail et dénonciation calomnieuse ». Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet en mai 2012.
Gérard Ségura affirme par ailleurs que c’est lui-même qui a demandé à Abdel Benjana de démissionner de ses fonctions de 1er adjoint en 2011. Pour justifier sa décision du 28 mars dernier, il évoque l’absence des élus lors du vote du budget, « la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ».
Source et image : Le Parisien du 06/04/2013