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Pour Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois, il y a un risque d’échec pour la police de sécurité du quotidien

@Le Parisien

Bruno Beschizza est maire (LR) d’Aulnay-sous-Bois, l’une des deux villes de Seine-Saint-Denis, avec Sevran, où doit être expérimentée la PSQ dès octobre. L’édile, ancien policier, se montre sceptique face au dispositif.

Proche de Nicolas Sarkozy – lequel avait supprimé la police de proximité en 2003, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur -, Bruno Beschizza, maire Les Républicains d’Aulnay-sous-Bois, a pourtant fait des pieds et des mains pour accueillir l’expérimentation de la Police de sécurité du quotidien (PSQ) dans sa ville. Lieu où les relations police-population sont au plus mal, un an et demi après l’affaire Théo.

« J’ai tendu la main au gouvernement, qui n’est pas de ma famille politique, sur ce projet. Ce qui me donne le droit de critiquer le dispositif tel qu’on nous le présente », estime l’édile, ex-officier de police et syndicaliste. Il compte bien faire entendre ses doutes au ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, qui lancera la PSQ ce mardi à Corbeil (Essonne).

On annonce 25 policiers pour la PSQ au commissariat d’Aulnay-Sevran d’ici la fin du mois. Etes-vous satisfait ?

Bruno Beschizza. Si la police de sécurité du quotidien se limite à des effectifs supplémentaires, c’est qu’ils n’ont rien compris, à Beauvau ! La PSQ doit avant tout être une doctrine, une nouvelle façon de travailler, pas simplement des agents en plus. Les policiers nationaux doivent être réaffectés à leurs missions régaliennes – l’investigation, surtout – et délestés de leurs tâches administratives.

Source et article complet : Le Parisien

FO appelle au boycott de la police de sécurité du quotidien

FO a conditionné sa participation au projet de Police de Sécurité du Quotidien (PSQ) à l’instauration d’un calendrier de négociations sur le volet social et la généralisation des équipements de protection pour les policiers municipaux.

Ces deux problématiques n’ayant pas à ce jour été abordées, nous avons décidé de décliner l’invitation du ministre pour la présentation de la PSQ, ce jeudi 08 février.

FO appelle l’ensemble des organisations syndicales à se joindre au boycott de la PSQ, tant que n’aura pas été obtenue l’ouverture de négociations sur les deux revendications précitées.

Les revendications portées par Force Ouvrière concernant le volet social font l’unanimité des organisations syndicales. Des engagements pris antérieurement par les représentants de l’AMF et du gouvernement n’ont pas été respectés.

Aussi, FO demande que les travaux de la CCPM portent uniquement sur le volet social et la généralisation des équipements de protection et de défense, et ce, jusqu’à l’obtention d’un accord.

Nous appelons les policiers municipaux à se mobiliser et à solliciter le soutien de leur employeur. Ce soutien pourra se traduire par l’envoi d’un courrier au préfet, exprimant son refus d’engager son service de police municipale dans la police de sécurité du quotidien, tant que le gouvernement et l’AMF refuseront d’ouvrir des négociations sur les revendications légitimes des policiers municipaux.

Nous invitons l’ensemble des policiers municipaux à manifester leur refus catégorique d’accepter toutes prérogatives ou compétences nouvelles, et ce, tant que les revendications concernant le taux, les modalités d’attribution de l’ISF, la généralisation des moyens de protection et de défense ne seront pas prises en compte.

Nous demandons au ministre de l’Intérieur de nous recevoir dans les meilleurs délais.

Source : communiqué FO