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Mais pourquoi Reda Benzora s’est-il retourné contre la municipalité LR d’Aulnay-sous-Bois
« Frank Cannarozzo chapeau vous au moins vous êtes sur le terrain, Walid Chebab courage tu mouilles vraiment le maillot Severine Maroun ta détermination est sincère et elle est au service des aulnaysiens, chapeau la médiation job de fond, Olivier Attiori pas mal lui aussi, Aîssa Sago femme de terrain, Fouad el Kouradi homme d’expérience » : telles sont les louanges de Reda Benzora, un acteur d’Aulnay-sous-Bois proche de qui a été à l’affiche de La Chimère, court-métrage de Steve Tientcheu.
Ces propos, c’était juste avant les élections municipales de 2020 où Bruno Beschizza l’a largement remporté, dès le premier tour. On retrouve également d’autres messages en faveur de Séverine Maroun, la première adjointe, et des accolades dans de nombreux commentaires.
Oui mais quelques années plus tard, les amis d’hier sont devenus les ennemis d’aujourd’hui. Il semblerait que M. Benzora aurait envoyé à la première adjointe quelques messages menaçants, ce qui aurait poussé la dernière à faire voter une délibération pour une protection fonctionnelle. Comme quoi en politique, ya-t-il vraiment quelque chose de sincère ?
Est-ce que M. Benzora pense toujours que Séverine Maroun est au service des Aulanysiens ? Est-ce qu’Eric Pallud, adjoint, maîtrise toujours son sujet selon lui ? Ou regrette-t-il amèrement d’avoir encouragé une équipe qui aujourd’hui se retourne contre lui ?
La protection fonctionnelle est-elle un privilège du maire et de l’exécutif local à Aulnay-sous-Bois ?
Tout élu poursuivi en justice, membre ou non de la majorité, est suceptible de bénéficier d’une protection de sa collectivité. Si maire et adjoints en bénéficient aisément, l’opposition y a rarement accès, la décision étant votée en conseil municipal. Une source de litige, comme l’illustre un cas récent à Aulnay-sous-Bois (93).
23 novembre 2016, à Aulnay-sous-Bois : les élus de gauche rédigent un communiqué qui sera relayé par trois blogs, après avoir quitté la séance du conseil municipal, face au refus du maire Bruno Beschizza (LR) de justifier son arrêté interdisant la campagne d’information sur le VIH lancée par le ministère de la Santé. Six mois plus tard, au printemps 2017, s’estimant diffamé, le maire porte plainte contre les blogueurs et les auteurs du texte sont poursuivis. Alors que le tribunal administratif déclare illégal l’arrêté interdisant la campagne d’affichage en novembre 2017, les élus d’opposition demandent dans la foulée à bénéficier de la protection fonctionnelle. La majorité l’a accordée au maire, mais la refuse – jusqu’alors – aux élus de gauche pour demande tardive…
Source et article complet : CourrierdesMaires.fr
