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L’école le samedi à Aulnay-sous-Bois, mais pas dans les écoles privées ?
C’est une information qui n’est pas un scoop : l’école le samedi à Aulnay-sous-Bois ne fait pas l’unanimité. Entre des parents qui estiment que les enfants sont trop fatigués pour se lever le samedi et d’autres qui indiquent que travailler des demi-journées est plus adéquat à leur organisme, le débat fait rage.
Mais ce débat ne semble pas affecter les écoles privées de la ville puisque le Protectorat Saint-Joseph et l’école primaire Espérance n’ouvrent pas le samedi. Selon nos informations, plusieurs élus de la ville ont mis leurs enfants dans l’une de ces écoles, mais pas forcément pour éviter l’école le samedi.
Une différence de traitement qui peut apparaitre surprenante aux yeux de certains. Celles et ceux qui souhaitent éviter l’école le samedi seront peut-être tentés d’inscrire leurs enfants dans l’une de ces écoles privées mais attention, il faut avoir un dossier solide ou obtenir parrainage…
À Aulnay-sous-Bois, dans les collèges déclassés : enseignants et parents d’élèves refusent l’austérité : ils ont raison !
La politique du gouvernement continue à provoquer ses effets néfastes :
Une semaine après les annonces de la ministre de l’Education Nationale stigmatisant la jeunesse de notre département de la Seine Saint-Denis lors de sa venue dans le département, la nouvelle carte des Réseaux d’Education Prioritaire (REP) vient d’être rendue publique par la direction des services départementaux de l’Education Nationale :
3 collèges à Aulnay sous Bois vont perdre d’importants moyens pourtant essentiels pour dispenser un enseignement digne de ce nom aux jeunes aulnaysien-nes. Le collège Gérard Philippe est purement et simplement sorti du dispositif (REP), les collèges Victor Hugo et Christine de Pisan se voient rétrogradés dans le classement des priorités et perdent de ce fait des moyens.
Les choix politiques et économiques du gouvernement Valls sont à l’origine de ce déferlement de restrictions et d’exclusion de la jeunesse. Ces choix néfastes doivent être modifiés. C’est nécessaire et c’est possible ! Le Parti Communiste Français dénonce depuis 2 ans les reniements successifs du Président de la République. Les Parlementaires communistes s’opposent par leurs votes aux budgets d’austérité, invitant les autres parlementaires de Gauche, élus pour décider d’une autre politique, à les rejoindre dans le refus des budgets d’austérité.
Les enseignants, les assistants d’éducation des collèges d’Aulnay pénalisés par ces choix se mobilisent avec les parents d’élèves : ils ont non seulement raison de refuser ces décisions aberrantes et injustes mais ils font preuve d’un grand sens des responsabilités contrairement à ceux et celles qui renoncent ou s’abstiennent de résister au motif qu’il n’y aurait pas d’autre politique possible.
La section du PCF d’Aulnay invite l’ensemble des citoyens de la ville à faire preuve de cette responsabilité en témoignant de leur solidarité aux élèves, à leurs parents et aux personnels enseignants et non enseignants qui se battent pour défendre le droit effectif à l’éducation dans notre ville, notre département, notre pays !
Source : communiqué PCF Aulnay-sous-Bois
Contact : Jean-Marie TOUZIN, secrétaire de la section PCF d’Aulnay 06.83.18.25.85
Refonder la politique de l’éducation prioritaire
Le ministre de l’éducation nationale a présenté une communication relative à la refondation de la politique de l’éducation prioritaire.
Le Président de la République a pris des engagements devant la Nation pour une école plus efficace et plus juste. Ces engagements ont été traduits dans la loi d’orientation pour la refondation de l’école du 8 juillet 2013, à travers notamment l’objectif de réduction à moins de 10 % des écarts de maîtrise des compétences entre les élèves de l’éducation prioritaire et les autres.
La refonte de la politique de l’éducation prioritaire permettra d’atteindre cet objectif dont l’importance a été confirmée par les acteurs du terrain pendant les Assises de l’éducation prioritaire tenues dans les académies à l’automne 2013.
Expérimentée sur une centaine de réseaux préfigurateurs dès la prochaine année scolaire, la réforme de l’éducation prioritaire sera déployée à compter de la rentrée 2015 autour de trois volets, sur un millier de réseaux dont 350 regrouperont les situations les plus difficiles.
Le volet pédagogique aidera les enseignants à travailler autrement et à accompagner tous leurs élèves en faisant de l’éducation prioritaire le lieu privilégié de l’innovation pédagogique. A la maternelle, la scolarisation des enfants de moins de trois ans sera assurée dans chaque réseau d’éducation prioritaire avec pour objectif un taux de scolarisation de 30% d’ici la fin du quinquennat. A l’école élémentaire, le dispositif « plus de maîtres que de classes » sera étendu progressivement au cours du quinquennat dans chacune des 7000 écoles de l’éducation prioritaire. Dans tous les collèges de l’éducation prioritaire, les élèves de 6ème seront pris en charge de façon continue jusqu’à 16h30 grâce à des recrutements d’assistants d’éducation permettant de leur proposer des activités pédagogiques et éducatives en petits groupes lorsqu’ils n’ont pas cours. Enfin, dans le cadre du programme des Investissements d’avenir et en collaboration avec les collectivités locales, des internats de la réussite seront développés.
Le volet « ressources humaines » viendra soutenir et stabiliser les équipes éducatives. Afin d’encourager cette stabilité, dans l’ensemble de l’éducation prioritaire, les indemnités d’exercice spécifiques seront substantiellement revalorisées jusqu’à être doublées dans les situations les plus difficiles. Les enseignants des 350 réseaux les plus difficiles bénéficieront par ailleurs d’un temps pour se former, travailler en équipe et développer les relations avec l’élève et sa famille. Associé à un renforcement de l’accompagnement des nouveaux personnels et des équipes, un grand plan de formation continue contribuera à enraciner une véritable culture du collectif. Enfin, quant au déroulement de carrière, le fait d’avoir exercé en éducation prioritaire constituera un critère d’éligibilité au « grade à accès fonctionnel » en cours de définition.
Le volet « environnement scolaire » assurera le développement d’un cadre propice aux apprentissages. Appuyés par les équipes académiques, les réseaux établiront des projets pérennes sur la base des meilleures pratiques recensées dans un référentiel, et se verront garantir dans la durée les moyens pour les mettre en œuvre. Les actions pédagogiques les plus innovantes et l’animation des réseaux feront l’objet d’un financement académique spécifique. Les dispositifs facilitant l’implication des parents dans la vie de l’école seront également encouragés. La sécurité sera recherchée par le doublement du nombre d’assistants de prévention et de sécurité dans les collèges. Les réseaux les plus difficiles seront enfin dotés d’une infirmière supplémentaire, afin que les besoins des écoles soient mieux pris en compte.
Établie en cohérence avec les dispositifs de la politique de la ville et ceux en faveur des territoires fragiles, cette mobilisation pour la refondation de la politique d’éducation prioritaire devra associer tous les ministères concernés, ainsi que les collectivités territoriales. Conformément à l’engagement du Président de la République, les moyens de l’éducation nationale seront ainsi attribués selon une logique de progressivité et de justice.