Les crèches d’Aulnay-sous-Bois en grève illimitée à partir du 17 mai
FO a déposé un préavis de grève d’une durée illimitée, qui débutera le 17 mai. Ce mouvement vise à exiger :
- Manque de reconnaissance du travail accompli,
- L’écoute du personnel,
- Pallier au manque de personnel alors que le nombre d’enfants pris en charge ne cesse d’augmenter, par le recrutement d’agents qualifiés supplémentaires,
- Recrutement d’éducateurs et d’encadrement des équipes,
- Formation des agents,
- Fin des changements intempestifs d’horaires de plannings et de structures, du au manque de personnel. Comment assurer le bien être des enfants sans stabilité pour eux ?
- Fin de la polyvalence obligatoire, une cuisinière ou un agent d’entretient, n’est pas une assistante puéricultrice, une assistante puéricultrice n’est pas cuisinière,
- Ponctuellement mais de façon récurrente, le nombre d’enfants pris en charge par le personnel est supérieur à la norme légale,
- Remplacement du matériel inexistant, vétuste ou dégradé,
- Allégement du travail administratif.
FO sollicite qu’une délégation soit reçue pour développer les motifs du mécontentement.
Publié le 15 avril 2016, dans Enfance, Syndicats, et tagué Aulnay, Aulnay-sous-Bois, Crèches, FO, Grève. Bookmarquez ce permalien. 1 Commentaire.
Les administrés Aulnaysiens aimeraient bien être tenu informés des réponses et des justifications apportées par l’équipe municipale, aux problèmes organisationnels et à la pénurie de moyens imposés au personnel, et leur infligeant des conditions de travail insoutenables. Les dysfonctionnements soulevés par Force Ouvrière ne sont pas anecdotiques et de façon très inquiétante, n ‘apparaissent pas garantir des conditions de sécurité aux bébés Aulnaysiens.
Maman de grands enfants aujourd’hui, je suis en mesure de témoigner de la très grande qualité d’accueil et de soins de la crèche du 11 novembre de 1995 à 2001 : Une directrice profondément humaine et très professionnelle, des puéricultrices attentives et soucieuses du bien être des enfants. Des moyens alloués par le maire de l’époque qui se sont vraisemblablement réduits à peau de chagrin aujourd’hui … Pourquoi ???
Je suis consternée de voir comment ces services à la population financés par nos impôts se sont autant dégradés au point de courir le risque un jour d’être confrontés à un drame… Franchement je plains les parents d’aujourd’hui pris en otage dans un arbitrage difficile entre la mairie et ses agents, pour lesquels ma compassion est acquise, car il n’est pas besoin d’être voyant extra-lucide pour comprendre que la souffrance au travail est induite par une gestion des ressources humaines… dont je laisse définir la qualification par le lectorat d’Aulnaycap ! LOL