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Alice Diop originaire d’Aulnay-sous-Bois appelle à un sursaut contre le racisme et à « une réaction de combat »
« Je vais un peu mieux, mais je pars de loin. » Ces mots, ce sont ceux d’Alice Diop, réalisatrice française doublement primée à la Mostra de Venise, qui dans les colonnes de Libération, ce mardi 25 juin, a exprimé sa peur et sa colère face à la montée de l’extrême droite et du racisme en vue des élections législatives de ce dimanche.
« Il s’est passé un truc fou la veille des élections européennes, explique-t-elle à Libération. Je ne sais pas comment l’expliquer, c’est comme si j’avais senti quelque chose. Une catastrophe imminente. J’ai fait un malaise dans le métro. J’avais plus de 17 de tension. Ça ne m’était jamais arrivé avant. »
Source et article complet : Huffington Post
La réalisatrice Alice Diop des 3000 à Aulnay-sous-Bois met en valeur la Seine-Saint-Denis
Depuis La Tour du monde, tourné en 2005 dans la cité d’Aulnay-sous-Bois où elle a grandi, Alice Diop a filmé la Seine-Saint-Denis avec une constance qui tient, dit-elle, de l’obsession. Inspirée par Les Passagers du Roissy-Express, récit de voyage de François Maspero le long de la ligne de RER B, paru en 1990 (photographies d’Anaïk Frantz, éd. Points Seuil), la cinéaste d’origine sénégalaise élargit aujourd’hui son territoire à la région parisienne. Elle a refait la traversée de ces communes franciliennes, des tours de la banlieue nord qu’elle connaît comme sa poche à la vallée de Chevreuse, qui lui est beaucoup moins familière. Et c’est la France, au bout du compte, qu’elle donne à lire dans son nouveau documentaire, composé d’une douzaine de séquences comme autant de tableaux.
Doublement couronné au dernier festival de Berlin, Nous marque l’accession d’Alice Diop à un niveau de reconnaissance international, mais aussi à une maturité artistique qui la porte déjà vers de nouveaux horizons : une fiction, qu’elle a tournée l’été dernier dans le Pas-de-Calais autour d’une affaire d’infanticide (Saint-Omer, actuellement en montage), et la scène théâtrale, sur les traces d’une Afrique qu’ont quittée ses parents dans les années 1960 pour venir s’installer en France.
Source et article complet : Télérama
Alice Diop, cinéaste qui a grandi dans la cité des 3000 à Aulnay-sous-Bois, au top !
Invitée de la 8e édition du festival «Les Pépites du Cinéma», Alice Diop présente aujourd’hui son documentaire La mort de Danton. Cette cinéaste de 35 ans, prépare un moyen-métrage sur la solitude amoureuse de jeunes des quartiers. Portrait complet en cliquant ici.