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Un chauffeur FedEx à Aulnay-sous-Bois insulté de «Kouachi» et de «terroriste»
Un employé de la plateforme de Garonor dit être régulièrement victime de propos racistes de la part d’un encadrant du site. Il a enregistré les explications de l’auteur présumé, qui évoque… un trait d’humour.
« Salut Kouachi, ça va le terroriste ? » Voilà le « bonjour » auquel a régulièrement eu droit Mouloud M., un chauffeur poids lourd de 46 ans, sur la plate-forme FedEx de Garonor, à Aulnay-sous-Bois, de la part d’un autre employé. L’homme, qui a enregistré certains de ces propos, vient de déposer plainte pour « injure publique en raison de la race, de la religion, et de son origine ».
« Cela a commencé en 2014, quand j’ai perdu ma place de délégué du personnel. Cet employé, encadrant dans un autre service, a commencé à proférer des insultes racistes quand il me croisait, raconte Mouloud. Le matin, il me lançait : Sale arabe, sans raison. Puis il y a eu les attentats de 2015 et là, il m’appelait Kouachi ou Coulibaly (NDLR : les terroristes de l’attentat de Charlie Hebdo et de l’HyperCasher) ! Il me traitait aussi de terroriste. »
Source et article complet : Le Parisien
Charlie Hebdo, mort des frères Kouachi et de Amedy Coulibaly : faut-il renforcer les mesures de sécurité ?
Les frères Kouachi ont finalement été abattu par les forces spéciales à Dammartin-en-Goële hier vers 17h00 alors qu’au même moment, à Vincennes, l’assaut avait été donné pour déloger un autre terroriste, Amedy Coulibaly, a été abattu dans une épicerie Casher où il détenait, avec un complice, plusieurs otages. Ce dernier assaut s’est soldée par la mort d’un otage, 3 autres ayant été abattus avant.
Après le carnage de Charlie Hebdo, c’est une nouvelle tragédie qui s’abat sur le pays. La psychose pourrait s’installer, alors que le président de la République appelle à l’unité, que ce soit au niveau des confessions ou au niveau de la classe politique.
Quoiqu’il en soit, ces actes barbares devraient considérablement changer la donne au moment où le pays traverse une crise politique et économique très grave. Les mesures de sécurité tant redoutées par certains risquent d’être appliquées, avec un contrôle renforcé et une surveillance accrue. Celles et ceux qui crient au loup pour atteinte aux libertés fondamentales laisseront-ils leurs opinions de côté ou au contraire, iront-ils à contre-courant et clameront haut et fort qu’il est nécessaire, même dans cette situation bien particulière, de ne pas ficher, tracer, filmer les mouvements dans les lieux publics ?
