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Amine et Driss, deux habitants d’Aulnay-sous-Bois, volaient des voitures à Dammartin-en-Goële
Amine et Driss, habitant d’Aulnay-sous-Bois, ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Meaux pour des vols aggravés et des tentatives. Deux mineurs complices de 15 et 17 ans, originaires de la même ville, ont été présentés à un juge des enfants. Un cinquième individu est toujours en fuite et n’a pas pu être identifié.
Amine et Driss risquent 18 mois ferme pour avoir volé des véhicules dans un parking souterrain à Dammartin-en-Goële, en Seine-et-Marne. Le tribunal a été sévère parce qu’il s’agissait de multi-récidiviste, avec un casier judiciaire long comme le bras. Les lascars utilisaient un ordinateur pour programmer une clé capable d’ouvrir et de faire démarrer des véhicules Peugeot.
Source : Le Parisien
Fusillades à Trappes et Saint-Ouen, armes de guerre exposées à Aulnay-sous-Bois, terrorisme à Villejuif : l’Ile-de-France doit-elle s’inquiéter ?
Les évènements tragiques s’enchainent dans la région Ile-de-France depuis le début de l’année 2015 :
- Attentats contre Charlie Hebdo et l’assaut de Dammartin-en-Goële.Deux complices présumés étaient employés à la Mairie d’Aulnay-sous-Bois.
- Fusillades qui s’enchainent dans la ville de Saint-Ouen
- Attentat évité de justesse contre des églises de Villejuif
- Véhicule rempli d’armes de guerre qui stationnait à Aulnay-sous-Bois
- Le jeune Moussa tué dernièrement à Trappes lors d’une fusillade
Ces enchainements de faits divers plus gravissimes des uns des autres sont-ils un signal précurseur à un déferlement de violence sans précédent sur la région ou un simple concours de circonstance ? Si la région avait déjà connu des actes de violence et du terrorisme récurent dans les années 70s et 80s, il semblait bien loin le temps du grand banditisme qui mettait à rude épreuve les nerfs des forces de l’ordre. Les difficultés économiques, les conflits extérieurs et une certaine radicalisation d’une partie de la jeunesse française sont autant de facteurs qui peuvent à tout moment pousser certaines personnes à commettre aujourd’hui l’irréparable.
Quels sont les remèdes à ces maux qui semblent petit à petit faire basculer certains quartiers en des zones de non-droits ? Plus de médiation ou plus de répression ? Les échecs successifs des dispositifs mis en place par les différents gouvernements laissent cependant perplexe toute idée de résolution rapide. La classe politique, qui n’est pas toujours irréprochable, ne semble pas prendre conscience de l’ampleur du divorce d’une partie de la population française envers les institutions du pays. Et ce problème lui n’est pas propre à la région Ile-de-France…
Valérie Pécresse sur les évènements de Charlie Hebdo, Dammartin-en-Goële et Porte de Vincennes : « C’est l’esprit de résistance qui doit nous animer »

Charlie Hebdo, mort des frères Kouachi et de Amedy Coulibaly : faut-il renforcer les mesures de sécurité ?
Les frères Kouachi ont finalement été abattu par les forces spéciales à Dammartin-en-Goële hier vers 17h00 alors qu’au même moment, à Vincennes, l’assaut avait été donné pour déloger un autre terroriste, Amedy Coulibaly, a été abattu dans une épicerie Casher où il détenait, avec un complice, plusieurs otages. Ce dernier assaut s’est soldée par la mort d’un otage, 3 autres ayant été abattus avant.
Après le carnage de Charlie Hebdo, c’est une nouvelle tragédie qui s’abat sur le pays. La psychose pourrait s’installer, alors que le président de la République appelle à l’unité, que ce soit au niveau des confessions ou au niveau de la classe politique.
Quoiqu’il en soit, ces actes barbares devraient considérablement changer la donne au moment où le pays traverse une crise politique et économique très grave. Les mesures de sécurité tant redoutées par certains risquent d’être appliquées, avec un contrôle renforcé et une surveillance accrue. Celles et ceux qui crient au loup pour atteinte aux libertés fondamentales laisseront-ils leurs opinions de côté ou au contraire, iront-ils à contre-courant et clameront haut et fort qu’il est nécessaire, même dans cette situation bien particulière, de ne pas ficher, tracer, filmer les mouvements dans les lieux publics ?