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Une jeune Parisienne violée par deux inconnu et transportée en Seine-Saint-Denis

Comme de nombreuses jeunes femmes, Sandra* était simplement sortie prendre un verre un samedi soir à Paris. La jeune femme de 24 ans mène une vie des plus normales : elle est inscrite en fac de droit et fait des extras dans la restauration à côté de ses études. Son quotidien a basculé dans la nuit du 7 au 8 septembre 2024. «Ça s’est passé la veille de la rentrée universitaire, ça m’a vraiment bousillé la vie», confie Sandra au Figaro.

Ce soir-là, ses collègues lui proposent d’aller boire un verre après le travail. «Je n’ai pas l’habitude de sortir le soir, je ne fréquente pas trop ces endroits-là», explique la jeune femme, qui finit néanmoins par se laisser convaincre. Le groupe passe la soirée dans un bar du 1er arrondissement de la capitale. L’étudiante se rend ensuite avec une collègue dans un établissement du quartier Bastille situé dans la très animée rue de la Roquette. Elles arrivent sur place vers 4h. 

Sandra prend un premier verre d’alcool, commandé par sa collègue…

Source et article complet : Le Figaro

Lettre au Recteur des personnels du collège Victor Hugo d’Aulnay-sous-Bois suite à des directives sexistes de leur hiérarchie

Des personnels du collège Victor Hugo d’Aulnay-sous-Bois, réunis le mardi 2 juin ont écris au Recteur leur refus d’appliquer des consignes à caractère sexiste.

Dans le cadre de la reprise des cours en présentiel après deux mois et demi de fermeture de l’établissement au public, les personnels d’enseignement et d’éducation du collège Victor-Hugo se sont réuni-es ce mardi 2 juin. C’est avec stupeur que nous avons à cette occasion entendu M. Stien, le chef d’établissement, nous faire part de la consigne suivante :
« Concernant les élèves de 4è et de 3è, il nous est demandé d’accueillir en priorité les garçons décrocheurs de 3è, puis les garçons décrocheurs de 4è, ensuite les filles décrocheuses de 3è et enfin les filles décrocheuses de 4è. »
Et le principal de poursuivre avec un exemple :

« Mettons qu’une fois les élèves de 6è et de 5è accueilli-es, il nous reste une capacité de 60 élèves ; si
nous avons une liste de 65 garçons décrocheurs et 10 filles décrocheuses, il m’est demandé d’accueillir prioritairement les garçons. Nous accueillerons donc 60 garçons. »

Nous, signataires de cette lettre, refusons de cautionner cette directive sexiste. Comment est-il possible, en 2020, dans un Etat qui a déclaré « grande cause nationale » l’égalité entre les femmes et les hommes, d’entendre une telle injonction ? Allons-nous faire cours aux garçons tandis que les filles resteront à la maison au motif qu’elles sont des filles ? Notre principal nous a précisé que cette décision s’appuyait sur des données statistiques. Aucune statistique sur le décrochage comparé des garçons et des
filles ne saurait justifier qu’on retarde la prise en charge des filles décrocheuses pour donner la priorité aux garçons décrocheurs. Quelles sont les vraies raisons derrière cette directive ?

Face à nos critiques, le chef d’établissement nous a rappelé-es à notre devoir d’obéissance. De telles consignes nous semblent néanmoins inacceptables, en tant que pédagogues car elles s’opposent aux valeurs que nous cherchons à transmettre ; en tant qu’agent-es de la fonction publique dont les statuts indiquent qu’ils ou elles « [doivent] se conformer aux instructions de [leur] supérieur hiérarchique, sauf dans le cas où l’ordre donné est manifestement illégal et de nature à compromettre gravement un intérêt public. » (article 28 de la loi de 1983).

Estimant ces deux conditions remplies, nous refusons de participer à la constitution de groupes d’élèves décrocheur-ses donnant la priorité aux garçons. Nous demandons au contraire que soit retirée cette consigne, et que soit laissé aux équipes d’enseignement et d’éducation, qui connaissent leurs élèves et leurs besoins, le soin de cibler elles-mêmes les élèves qu’elles jugent prioritaires. Si cette consigne est maintenue, nous refuserons en revanche d’assurer les cours concernés par ces mesures discriminatoires
car sexistes
. Nous continuerons à assurer en distanciel nos cours de 4è et de 3è, qui seront – il faut le préciser – ouverts à tout-es.

Source : Sud Education 93

  • Photo retirée à la demande d’une personne.