Le Parti Communiste d’Aulnay-sous-Bois condamne les propos stigmatisants du Maire à propos de l’expulsion des Roms

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Une lettre ouverte du maire d’Aulnay-sous-Bois au premier ministre concernant la présence de campements de populations d’origine Roms sur le territoire de la ville a été diffusée ces jours-ci, accompagnée d’une lettre du maire aux habitants d’Aulnay.

La section PCF d’Aulnay-sous-Bois et le groupe communiste au conseil municipal condamnent sans limite les présupposés stigmatisant qui président à de tels propos tout comme ils condamnent l’objectif annoncé de règlement de la situation par l’expulsion pure et simple de ces familles !

Lors du conseil municipal de janvier dernier, le Président du Groupe communiste a pris une position ferme pour dénoncer l’expulsion des Roms et le référé du maire. Il a rappelé la nécessité de donner à la population Rom de bonnes conditions sanitaires et de sécurité. Les Roms ne sont pas responsables de cette situation, ils sont chassés de chez eux. C’est un problème qui dépasse le cadre local, un problème national et européen.

Le groupe communiste a également dénoncé la politique d’expulsion systématique de Valls qui a conduit en 2013 au déplacement forcé de 20 000 Roms pour les obliger à quitter la France et à rentrer dans un pays qui n’en veut pas.

Ces situations humainement dramatiques mettent en exergue l’impossibilité de mettre en œuvre des solutions civilisées dès lors que les politiques d’austérité sévissent dans notre pays et en Europe. Ce ne sont pas les populations quelles qu’elles soient qui sont de trop, ce sont les moyens de les accueillir qui sont insuffisants !

Le recours systématique à l’expulsion vise avant tout à ne pas remettre en cause ce dogme de l’austérité pour l’ensemble des populations qui vivent en France et en Europe.

Source : communiqué du PC d’Aulnay-sous-Bois

Publié le 19 mars 2014, dans Municipales 2014, Politique, Solidarité, Vidéos, et tagué , , , , . Bookmarquez ce permalien. 2 Commentaires.

  1. Avec quel argent et quels moyens toutes ces magnifiques idées humanistes peuvent-elles être mises en oeuvre ? La ville n’a-t-elle pas déjà assez à faire pour les pauvres et les démunis qui résident en son sein ? Devons nous accueillir sur notre ville dont les lourds impôts pèsent déjà terriblement sur le niveau de vie des ménages Aulnaysiens qui en contrepartie ont vu leurs services publics diminuer quantitativement et qualitativement, toute la misère du monde sans en fixer les limites ?

    Pour quelles raisons les roms sont-ils chassés de leur pays à votre avis ? Font-ils l’effort d’en respecter les règles, et apportent-ils par leur travail et leur implication sociale une contribution à leur pays ? On ne peut pas prétendre avoir des droits lorsqu’on se met
    hors la loi, ni même recevoir quoi que ce soit lorsqu’on n’a jamais soi-même contribué par ses efforts aux biens sociaux mis en place par les citoyens et les démocraties.

    En ces temps de disette économique, de récession entrainant un sentiment de saturation fiscale ne prenant même plus en compte les limites du pouvoir d’achat laissé aux citoyens, d’autres priorités méritent d’être accordées, avant de s’occuper des Roms qui se sont établis en toute illégalité sur des terrains qui ne leur appartiennent pas, et qui apportent énormément de nuisances pour les riverains !

    Quel sera le coût pour les contribuables de la remise en état des lieux après le départ de ces populations qui ne semblent pas souhaiter se sédentariser, et qui se fait malheureusement davantage remarquer par les vols et le piratage de l’électricité auprès de particuliers victimes, plutôt que par une participation positive à la société que nous essayons de construire sur notre ville ?

    La problématique des Roms ne relève pas de la responsabilité de notre ville, pas plus qu’il lui revient de leur accorder le gîte et le couvert aux frais des contribuables sans aucune contrepartie ! Tout citoyen est invité à se prendre en charge, avant d’exiger quoique ce soit des pouvoirs publics et d’autrui. Pourquoi devrait-il en être autrement concernant les populations roms ?

    Les citoyens n’ont de droits que lorsqu’ils ont rempli leurs devoirs, respecté les lois, et consenti à l’impôt et aux prélèvements obligatoires. Les roms ne s’inscrivent aucunement dans ce modèle de société et pire, ils en contournent sciemment et délibérément les
    règles ! Comment faire admettre alors aux Aulnaysiens que l’on ferait pour les Roms avec l’argent des contribuables, ce que l’on ne fait pour aucun d’entre eux ?

    L’austérité pénalise aujourd’hui tout le monde, et autant les citoyens que les roms ! Il ne revient donc pas à une catégorie de citoyens de prendre en charge les Roms et de faire à leur place ce qu’ils n’ont ni la volonté ni le courage de faire pour eux-même !

  2. Avatar de JEAN LOUIS KARKIDES JEAN LOUIS KARKIDES

    Quand les bretons, poussés par la misère, arrivaient dans les villes de France, il y avait des gens pour les décrire comme la plaie, l’infestation, et autres doux adjectifs. Auguste Chérot, polytechnicien, présente un « Rapport des immigrations bretonnes dans la ville de Nantes ».

    Dans ce rapport, il décrit ceux qu’on appelle les bas-bretons (ceux des campagnes) : « ces populations étrangères à notre département chez lesquelles la malpropreté la plus repoussante est une seconde nature et dont la morale est descendue à un niveau effrayant ».

    « Lorsqu’ils parviennent à occuper des habitations qui ne sont pas, pat elles-mêmes, dans des conditions d’insalubrité, leurs habitudes d’une malpropreté hideuse sur la personne, les vêtements, dans toutes les fonctions usuelles de la vie, ne tardent pas à y créer une insalubrité grave. »

    « Chacun de leurs séjours est une véritable infection des habitations qui doit paralyser tous nos efforts […] si l’on n’apporte un remède énergique à ce fléau. Car c’est un véritable fléau, une plaie déplorable que la présence parmi nos populations de ces pauvres gens dont la dégradation morale égale la dégradation physique. »

    Ces hordes nomades sont une charge pesante pour les hôpitaux. Elles entretiennent dans nos murs le fléau de la mendicité et rendent stériles les efforts et les sacrifices de l’administration pour le faire disparaître, ou bien, elles sont une concurrence désastreuse à notre population ouvrière dans la recherche de travail. Enfin, elles démoralisent cette même population par l’incessant spectacle de la dégradation la plus infâme. »

    Vous ne trouvez pas comme une ressemblance avec les termes employés au sujet des Roms ?

    Non,ce n’est pas qu’à la municipalité de régler ce problème,bien évidemment mais chacun à son niveau a son rôle à jouer au lieu de se refiler la patate chaude.
    Et entre nous,des sanitaires de chantier et une poubelle,cela coûte moins cher que de ne pas s’être mis en intercommunalité,ce qui a fait perdre à la ville 10 000 000 d’euros par an.

    Une gestion saine,tranparente et humaine est encore possible à Aulnay.
    Il vous reste deux jours pour y réfléchir……

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