En échange d’un soutien à Bruno Beschizza, l’acteur amateur Reda Benzora voulait-il un poste à la mairie d’Aulnay-sous-Bois ?

Nous l’avions précisé lors d’un précédent article, nous ne savions pas pourquoi Reda Benzora, autrefois très proche de la majorité municipale LR à Aulnay-sous-Bois, s’est subitement pris une plainte pour menaces face à la 1ère adjointe Séverine Maroun. L’édition du Parisien d’aujourd’hui nous apporte un peu plus d’information sur ce retournement de veste aussi incongru que surprenant.

En politique politicienne il n’y a que 4 catégories d’individus :

  • Les meneurs, qui ont les postes les plus importants (Maires, Sénateurs, Députés, Ministres…), qui se servent de leur réseau, leur position ou leur bagou pour haranguer la foule, dire ce que les possibles votants veulent entendre, et qui peuvent avoir – ou pas – une vision politique claire, et parfois une idéologie
  • Les suiveurs, qui veulent manger à la table du roi, qui n’ont pas forcément d’état d’âme et qui veulent tout simplement profiter des avantages ainsi offerts
  • Les militants et sympathisants de base, qui ont parfois de la conviction pour leurs idées, mais qui souvent sont les dindons de la farce, et jouent souvent les idiots utiles
  • Les opportunistes, capables de sauter sur la moindre occasion pour tenter de récolter les miettes, ou jouer un grand coup

Apparemment, Reda Benzora fait partie de cette 4e catégorie aussi distincte que méprisable. En effet, jouer la carte d’un candidat – alors grandissime favori que personne ne voit perdre – juste pour obtenir un poste à la Mairie d’Aulnay-sous-Bois, n’est pas pour redorer l’image de la politique. Partout en France, d’autres l’ont fait pour avoir un logement, d’autres pour placer femme ou enfants en tant qu’élus à la Mairie, d’autres encore pour obtenir des dérogations pour inscrire leurs enfants dans les meilleures écoles privées.

Si Reda Benzora apportera certainement son témoignage pour contester la version des faits de la municipalité, on ne peut que s’interroger sur son comportement qui a tout l’air de montrer une certaine instabilité. Car quand on fait campagne pour quelqu’un, pour un parti, c’est avant tout pour défendre tout un programme, et non pour attendre une gamelle qui peut ne jamais venir .

Maintenant, est-ce que Reda Benzora a délibérément proféré des menaces envers la 1ère adjointe Séverine Maroun, ou est-ce que celle-ci amplifie une simple querelle d’un ancien militant opportuniste déçu ? On est amené à la croire, vu les messages proférés à notre encontre, suite à l’utilisation d’une photo publique et téléchargeable depuis son compte Facebook, sans aucune notice ou contre-indication d’utilisation :

Celui qui rêvait de devenir le prochain Saïd Taghmaoui risque de faire parler de lui non pas pour ses prétendues qualités d’acteur, mais plutôt pour ses déboires judiciaires et ses sautes d’humeur. En attendant, on pourrait le retrouver sur une liste pour les municipales en 2026, mais pas sûr que la tête de liste puisse en tirer un bénéfice quelconque. Il pourrait même, au vu de toutes ces accusations, devenir plus embarrassant qu’efficace. A moins qu’il ne devienne le futur bad boy du 7e art, une sorte de Sami Naceri qui pourrait plaire à une partie des cinéphiles…

Publié le 2 août 2023, dans Actualité, Justice, et tagué , , , , , , . Bookmarquez ce permalien. 2 Commentaires.

  1. Voilà l’exemple même que le monde politique n’est pas très rassurant, pour être seulement poli.il faut sans cesse jouer des coudes pour se hisser en haut, l’ambition est mauvaise conseillère.Et nous on subit en méconnaissance de cause.

  2. Très beau réalisme de la description des 4 catégories de personnages en politique
    Les meneurs, haranguer la foule
    Les suiveurs, profiter des avantages
    Les sympathisants, dindons de la farce
    Les opportunistes, récolter les miettes
    Quelle belle analyse.
    Et si on s’amusait à classer nos impétrants concernés dans ces catégories, facile.

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