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Le député LFI Aly Diouara contre l’implantation d’un datacenter au Bourget

Fidèle à ses convictions, le député LFI de la Seine-Saint-Denis Aly Diouara réaffirme son opposition à l’implantation d’un data center au Bourget.

Comme à La Courneuve, cette décision se fait, selon lui, sans concertation avec les habitants et sans réelle évaluation des risques environnementaux et sanitaires.

Un futur centre de données numériques à Aulnay-sous-Bois !

La société SNC Data Hills prévoit l’implantation d’un datacenter de dernière génération sur l’ancienne friche PSA, en plein cœur de notre territoire.

Ce projet allie performance numérique et transition énergétique, en réutilisant une ancienne zone industrielle et en intégrant un dispositif de récupération de la chaleur produite.

Une enquête publique s’est tenue du 19 mai au 17 juin 2025. La Ville soutient ce projet sous réserve de l’accord définitif concernant la valorisation de la chaleur.

Un pas de plus vers une ville connectée, innovante et engagée pour un avenir durable !

On y voit plus clair pour le datacenter géant à Aulnay-sous-Bois

Ouvrant l’enquête publique sur le projet de Data Center sur l’emprise PSA, la réunion publique du 28 mai a été exemplaire dans son déroulé, en permettant d’avoir une vue d’ensemble et des points de vue contradictoires qui peuvent alimenter une contribution au registre numérique de l’enquête (www.registre-numerique.fr/projet-datahills-aulnay-sous-bois), ouvert jusqu’au 17 juin. On peut consulter aussi à cette adresse l’ensemble du dossier.

Les promoteurs du Data Center « Data Hills » (Compagnie de Phalsbourg)  ont défendu leur projet avec éloquence,  en se présentant comme des sauveurs du territoire, alors qu’il s’agit surtout de saisir une belle opportunité. Concernant le choix du lieu d’implantation (à l’extrémité sud-est du site PSA), des arguments imparables : une friche industrielle déjà artificialisée, éloignée des habitations, bénéficiant d’un fort potentiel d’alimentation électrique (pylone n°20), avec une connexion par une ligne enterrée traversant le parc du Sausset (!). Une partie du terrain, revégétalisée, permettra le maintien des espèces protégées qui ont déjà recolonisé le site. Autre progrès : la disparition de bâtiments fortement amiantés. L’argument le plus discutable : la nécessité de répondre aux besoins d’un société en digitalisation galopante. (Le site ne servirait qu’à l’archivage de données, pas  à l’intelligence artificielle.)

On rétorquera que c’est ici l’offre qui crée le besoin. Les détracteurs du projet n’ont pas manqué de dénoncer l’influence néfaste des écrans et des réseaux sociaux, en particulier sur la jeunesse, jusqu’à l’ambition de remplacer le rapport humain dans l’enseignement. Certains sont allés encore plus loin, en envisageant l’ensemble de la filière, gourmande en métaux et en terres rares, souvent produits dans des régions du monde où sont ignorés souci de l’écologie et droits humains des travailleurs.

On peut évidemment regretter le remplacement d’une activité apportant du travail à des milliers de travailleurs par une activité peu dispensatrice d’emplois (100 ? 200 ?). Les promoteurs du projet ont beau jeu de répondre que le projet ne concerne qu’une dizaine d’hectares sur un site originel quinze fois plus vaste. Il faudrait connaître combien d’emplois seront mobilisés lorsque sera achevé la reconversion de l’ensemble du site.

L’un des problèmes soulevés par Aulnay Environnement est la récupération de la « chaleur fatale » dégagée par les installations. Quel réseau de chaleur pourra la recueillir ? Et pour quelles zones d’habitation ? Or nous ne sommes en rien informés de l’avancement du projet municipal d’un réseau de chaleur alimenté par l’énergie géothermique, dont la température devrait être très supérieure à celle venue d’un Data Center (70 à 80° contre 35°). Le promoteur s’offre généreusement à financer des pompes à chaleur pour augmenter la température, mais la promesse est vaine, si le projet géothermique n’avance pas en même temps. Or les représentants présents de la municipalité se sont bien gardés d’intervenir pour nous renseigner et nous dire pourquoi il n’est pas prévu que le site « Val Francilia » bénéficie de ce réseau. On voit ici la vanité d’une telle procédure d’enquête publique, fondée sur un principe de transparence (toute relative), portant sur des équipements liés à d’autres aménagements dépendant d’autorités locales plus portées à la propagande qu’à l’information.

Pire : dans son analyse, l’Autorité Environnementale (MRAE) déplore que seuls 2,2% du potentiel thermique des installations pourront être exploités. Dans sa réponse, le porteur de projet indique que jamais, en raison des phases de maintenance et d’un fonctionnement qui ne sera jamais maximal, la production de chaleur sera très inférieure à celle calculée par la MRAE, et que le potentiel thermique exploitable sera porté à 43 %. Il reste que plus de la moitié de la chaleur sera évacuée vers l’atmosphère, dans un contexte de réchauffement climatique. Le prix de nos habitudes de consommation ?  

L’étude du porteur de projet juge l’impact climatique négligeable ( + 0,38% dans une hypothèse de chaleur extérieure montée à 40%) Au final, la difficulté d’évaluer l’impact à terme est que les travaux s’étaleront jusqu’en 2040, et qu’on ne peut prévoir quelles évolutions connaîtront d’ici là les machines, et donc la production de  chaleur.

Autre information : on parle de l’implantation d’un second Data Center sur PSA. Nous savons grâce à cette réunion qu’il s’agit d’un autre projet, avancé par la société FIFTY, que nous avions déjà rencontrée il y a quelques années lors  de l’implantation de l’entreprise CHIMIREC sur PSA. Il s’agissait alors de construire un vaste complexe logistique. Apparemment un Data Center  serait une bien meilleure affaire. Nous aurons donc probablement droit à une autre enquête publique.

L’argument ultime des promoteurs du projet, c’est l’apport de taxe foncière pour la commune : 6 à 7 millions. Cela contribuera-t-il à rétablir un budget d’investissement communal notoirement insuffisant ?

Il reste que la municipalité et son agence « La Belle Friche » ont tout à apprendre du secteur privé en matière de « concertation ».  Mercredi soir, au lieu de refuser à l’assemblée tout questionnement avant la fin d’un interminable tunnel d’exposés cumulatifs lassants et au terme duquel on a oublié la moitié des questions, on nous a offert une respiration dès la fin du premier exposé pour laisser la parole à l’assistance, ce qui a permis des échanges cordiaux, bien que contradictoires. Au lieu de nous répéter qu’il fallait boucler dans les temps et de bloquer les interventions, on a dépassé l’horaire prévu d’une demi-heure. Au lieu de la frustration imposée, le respect et la courtoisie.

À AULNAY ET SUR TERRE D’ENVOL, IL Y A DES GENS QUI ONT BESOIN D’UNE SÉRIEUSE REMISE À NIVEAU.

Source : Aulnay Environnement

Le PCF Aulnay-sous-Bois donne son avis sur l’arrivée d’un gros datacenter dans la ville

DATA CENTER… APRES LA COURNEUVE, DUGNY, C’EST AULNAY-SOUS-BOIS QUI S’APPRETE A ACCUEILLIR L’UN DES PLUS GRAND DATA CENTER D’EUROPE

Décidément, la Seine-Saint-Denis est très convoitée par les installateurs de Centres de Données Numériques. Doit-on s’en réjouir ? Quels impacts sociaux et économiques sont en jeu ? Quels risques environnementaux sont encourus ? Une enquête publique est ouverte sur ce projet d’installation de Data Center sur la friche de PSA à Aulnay.

Pour les communistes, si il est impérieux de pouvoir sécuriser et partager nombre de données numériques, il est nécessaire que ce soit l’intérêt général qui prévale dans les décisions d’installation de ce type d’équipement. L’intérêt général ne peut se définir que par l’intervention éclairée du plus grand nombre de citoyens. Aussi est-il nécessaire de s’informer, de débattre pour comprendre ensemble ce qui est en jeu.

Après une première étude du dossier d’enquête publique et avant la réunion publique qui se tiendra mercredi prochain le 28, ce projet posent diverses questions d’ordres différents pour les communistes d’Aulnay, exemple :

  • L’utilité sociale, économique; environnement de ce type d’installation..?
  • Les contraintes d’exploitation en matière d’énergie, sécurité spécifique à ce type d’équipement..?

MERCREDI 28 REUNION PUBLIQUE à 19H00 dans la grande salle, 25, boulevard André Citroën, Aulnay-sous-Bois PARTICIPONS-Y NOMBREUX POUR NOUS INFORMER ET COMPRENDRE, POUR NOUS EXPRIMER ET PROPOSER !

Source : PCF Aulnay-sous-Bois

Le plus grand data center de France bientôt installé à Dugny inquiète les riverains

« On utilise tous les jours des outils informatiques et digitaux et il faut savoir qu’ils ne se situent pas dans les nuages, mais dans des machines posées dans des data center », résume Fabrice Coquio, président de Digital Realty France. Société qui va implanter le plus grand data center de France dans la petite ville de Dugny, au nord de Paris.

Le data center de Dugny ne comptera pas un, mais trois centres de données répartis sur une surface de 41 000 mètres carrés. Il est situé à proximité de l’aéroport du Bourget. « À proximité des zones métropolitaines, car les clients veulent être sur des points de concentration des réseaux télécoms », assure le président de Digital Realty France.

Source et article complet : France3