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Nouveau journal de la CFTC des communaux d’Aulnay-sous-Bois : Soupçons de Gestion de faits pour Gérard Ségura ?
La rédaction vous propose de prendre connaissance du journal de la CFTC des communaux d’Aulnay de décembre2013, en cliquant ici ou sur l’image ci-contre.
Au programme :
- La réforme des rythmes scolaires à Aulnay
- A quoi sert la CFTC à Aulnay
- Condamnation pénale après l’agression d’un agent par un collègue
- L’aveu du naufrage de l’administration des Ressources Humaines
- Les risques de Gestion de Faits pour Gérard Ségura sur l’ACSA
Concernant ce dernier point, nous citons :
« Depuis 2005, la ville a confié la gestion de ses centres sociaux à une association de loi 1901 l’ACSA dont la réputation n’est plus à faire, notamment sur les quartiers nord de la ville où elle accompagne les habitants dans les démarches de leur vie quotidienne.
Une centaine de salariés y sont employés dont une partie sont des agents territoriaux mis à disposition par la ville. La ville verse chaque année une subvention conséquente qui permet à l’association de conduire son activité.
Or, une note de service du 13 novembre, la même qui annonce au personnel de la ville le départ d’un directeur général adjoint, nous apprend que « le Maire prend en charge le suivi de l’ACSA ». Lorsque l’on sait que la Présidence de l’association a été prise en 2011 par un membre de son cabinet, on peut craindre une gestion de fait, c’est à dire la confusion des rôles entre celui qui décide et celui qui paye (en comptabilité publique, ces deux fonctions sont distinctes, pour éviter les risques de détournement de l’argent public).
En cette période pré-électorale, on peut aussi craindre, et c’est au moins aussi grave, une instrumentalisation totale dupersonnel, qui pourrait se voir assigner des missions autres que celles pour lesquelles il est rémunéré.«
Des employés poussés au départ et inégalités dans les traitements ?
Nous citons également un passage qui nous a interpellé :
« Qui signe le constat d’un naufrage entraînant avec lui la communauté des 3000 agents de la ville.
Tout au long de 23 pages répétitives, la DRH fait l’aveu poussif de son impuissance face aux problèmes rencontrés.
A force d’avoir brisé toutes les procédures qui permettaient un peu de cohérence et d’égalité dans la gestion du personnel, à force de décourager tous les cadres qui s’occupaient des agents (en quelques années : départs forcés du médecin du travail, de l’assistante sociale, de la responsable des formations, du chargé de reclassement, de deux directrices des RH… ; suppression de l’accueil…), à force d’inégalités criantes dans les recrutements, les promotions et les rémunérations, à force d’interventions politiques à l’intérieur des services jusqu’à violer le principe législatif de la neutralité des agents, à force d’une absence totale de direction claire dans les orientations et les décisions…«