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Un obus de la seconde guerre mondiale prêt à exploser paralyse le REB B entre Mitry-Claye et Aulnay-sous-Bois

@BPI/REX Shutterstock/SIPA

Les ouvriers du chantier du Grand Paris Express en gare de Sevran-Livry on fait une découverte détonnante : un obus datant de la Seconde Guerre mondiale a été découvert.

La police a mis en place un périmètre de sécurité pour les opérations de déminage. Cet obus est dangereux et aurait pu causer victimes et dommages matériels importants.

Le trafic du RER B et de la ligne K est interrompu entre Mitry-Claye et Aulnay-sous-Bois jusqu’à nouvel ordre.

Commémoration de la Libération de Paris et de sa banlieue le 1er Septembre

Liberation_ParisLe 1er septembre, sur la place du Général De Gaulle (à côté de la gare), un rassemblement a lieu à Aulnay-sous-Bois pour commémorer la libération de Paris et de sa banlieue.

Aulnay-sous-Bois fait revivre la guerre 14-18

MireilleL’endroit n’a pas été choisi au hasard. La ferme du Vieux-Pays, à Aulnay-sous-Bois, a servi de lieu de cantonnement de soldats durant la Première Guerre mondiale. Cent ans plus tard, ce sont ces mêmes murs qui accueillent l’exposition « le Chemin des drames, vie et mort du poilu pendant la Grande Guerre » jusqu’au 25 janvier. Les puristes retrouveront évidemment les uniformes bleus, les armes — des baïonnettes ou encore ces cruelles fléchettes, lancées depuis des avions pour transpercer les casques —, un taxi de la Marne qui a servi pour rejoindre le front. Les profanes auront peut-être la gorge nouée en découvrant ces objets du quotidien des soldats, un miroir et ses ustensiles de rasage, ces coupe-papiers ou ces petits avions confectionnés avec des douilles ou des obus par les soldats, tuant l’attente entre deux batailles. Mireille, une Aulnaysienne de 66 ans, reste interdite devant l’une de ces vitrines. « Ce coupe-papier, j’ai presque le même! » sourit-elle, émue. Avec précaution, elle tire de son sac une lame finement ciselée au reflet cuivré, enveloppée dans un mouchoir. « C’était au grand-père de mon mari, qui a fait la Grande Guerre », montre-t-elle. « Cette exposition, elle me parle. Beaucoup de familles ont des souvenirs comme celui-ci qu’il faut se passer de génération en génération. C’est important que les plus jeunes voient cela », confie la retraitée, séduite aussi par la scénographie.

Le visiteur suit en effet un parcours labyrinthique aux hautes parois qui évoque les tranchées. Les vitrines, les photos côtoient des œuvres d’artistes contemporains, comme ces « Fusillés » de Jacques Trouvé, ce portrait de Jaurès par Michel Quarez ou ces gueules cassées peintes par Sylvain Collomb… Un siècle les sépare et pourtant les tableaux et les 230 objets présentés se répondent, se marient. C’est l’audacieux pari qu’a voulu relever Noël Coret, commissaire général de cette exposition mais aussi président du Salon d’automne, grand rendez-vous de l’art à Paris.

Ce « Chemin des drames » est pour lui une histoire d’amitiés. La première, avec Richard Williams, arrière-petit-fils du président des Etats-Unis Theodore Roosevelt qui assistera vendredi au vernissage (lire ci-dessous); la deuxième, avec un collectionneur fou qui a des attaches à Aulnay et qui voulait montrer le fruit de trente ans de passion. « Avec l’historien Alex Courban et nos deux scénographes, c’est une œuvre collective. Nous voulions transmettre cet héritage aux plus jeunes sans les ennuyer, avec un message de paix », explique Noël Coret. A Aulnay déjà, le jeune public est au rendez-vous, cinq cents écoliers sont inscrits pour visiter l’expo déjà réservée pour d’autres dates par les municipalités de Champigny (Val-de-Marne) et Tremblay.

Pour l’occasion, les archives municipales ont elles aussi exhumé quelques petits trésors, comme ces cartes postales d’Aulnay qui était une ville d’arrière-front. C’est ici que travaillaient les boulangers réquisitionnés pour faire le pain des soldats. La ville a aussi accueilli des milliers d’Indochinois des colonies pour remplacer les hommes aux champs, comme en témoignent d’étonnants clichés.

Jusqu’au samedi 25 janvier, à la Ferme du Vieux-Pays, 30, rue Jacques-Duclos. Entrée libre de 9 heures à midi et de 13h30 à 17h30.

Film et débat

En parallèle, une deuxième exposition sur Jean-Jaurès se tient à l’hôtel de ville. On peut y voir la table sur laquelle le patriote pacifiste s’est effondré lors de son assassinat, le 31 juillet 1914, au Café du Croissant à Paris.

Au-delà de ces deux expositions, la ville propose jeudi à 20 heures un ciné-débat au cinéma Jacques-Prévert avec la projection du film de Stanley Kubrick « les Sentiers de la gloire » (tarif : 2,90 €). Le 22 janvier, une soirée cabaret est organisée à Prévert autour du personnage de Jaurès (entrée libre sur réservation au 01.48.66.49.90). Le 24 janvier, la bibliothèque Dumont accueille un café-conférence sur le rôle des femmes pendant la Grande Guerre à 18 heures (entrée libre). Le 25, une soirée musicale sera dédiée aux compositeurs de l’époque (Ravel, Debussy), une expo photo permettra de découvrir des instruments fabriqués par des soldats au conservatoire de musique et de danse (entrée libre). Enfin, le 26 janvier, un autre ciné-débat se tiendra à 16h15 autour du film « Joyeux Noël », suivi d’un échange avec un historien (2,90 €).

Source et image : Le Parisien du 15/01/2014

Aulnay-sous-Bois : expositions présentées dans le cadre du Centenaire de la guerre de 14-18 du 13 au 25 janvier

guerre_expoDans le cadre de la commémoration du centenaire du début de la 1ère guerre mondiale, plusieurs expositions ont lieu à Aulnay-sous-Bois du 13 au 25 janvier. Les expositions auront lieu :

  • Au barnum de l’Hôtel de Ville
  • A la Ferme du Vieux-Pays

Entrée libre, de 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 17h30.

Première guerre mondiale : grande collecte de photographies, correspondance, souvenirs

guerre_mondialePour commémorer le centenaire de la première guerre mondiale, les Archives de France, la Bibliothèque nationale de France, la Mission du centenaire et Europeana 1914-1918 organisent « La Grande Collecte » du 9 au 19 novembre 2013 dans une cinquantaine de lieux en France.

Cette guerre a laissé dans son sillage un grand nombre d’archives privées qui sont encore conservées pour la plupart dans les familles.

Durant cette semaine, les particuliers sont invités à apporter dans les services culturels volontaires (archives départementales, bibliothèques municipales etc.) des documents personnels relatifs à la Grande Guerre.

Les documents seront numérisés et ensuite disponibles sur le site www.europeana1914-1918.eu où ils constitueront une base de données européenne de souvenirs.

Pour les enseignants, « La Grande Collecte » offre également une opportunité de proposer des projets de classes, notamment dans les écoles primaires et dans les collèges. La semaine pourra se prolonger pendant toute l’année scolaire et au-delà avec l’appui des services éducatifs des archives départementales et municipales.