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Les Aulnaysiens désormais heureux de déclarer leurs enfants nés à Aulnay-sous-Bois
Depuis 1974, il n’y a plus de maternité à Aulnay-sous-Bois. La plus proche est située dans la commune voisine, à Villepinte. Michelle, qui fait ses emplettes sur le marché et promène son petit yorkshire, en sait quelque chose, sa « fille est née à l’hôpital Robert-Ballanger. » Sur sa carte d’identité, « c’était marqué Villepinte, alors qu’on est d’Aulnay, nous ! » témoigne-t-elle avec passion.
Ce sujet n’est pas anodin pour de nombreux Aulnaysiens et Bruno Beschizza a donc décidé de s’en saisir. Le maire Les Républicains a pris une délibération au printemps pour permettre aux parents de déclarer leurs enfants à l’état civil de la mairie, malgré l’absence de maternité. « On a toujours du mal à comprendre que beaucoup d’habitants de villes comme Aulnay-sous-Bois y sont attachés. On a un esprit village, paradoxalement, dans des villes qui font plus de 90 000 habitants. Et quand on réussit à convaincre l’Etat, le procureur de la République, du bien-fondé d’une demande populaire, on est satisfaits », se réjouit l’élu.
Source et article complet : FranceInfo
Agressions sexuelles sur des bébés dans une maternité de Montreuil, l’histoire était vraie !
On pensait que ce n’était qu’une rumeur tant la monstruosité de l’acte était inimaginable. La maternité de Montreuil (hôpital André Grégoire) y voyait même une tentative de décrédibilisation et avait entamé des poursuites judiciaires pour diffamation. Mais cette affaire horrible n’était pas qu’une rumeur : une infirmière et son compagnon se sont bel et bien donnés à des attouchements sur des bébés avec actes de pédophilie et de zoophilie. Ces agressions sexuelles étaient filmées et tournaient sur des réseaux sociaux obscures, certainement pour de l’argent pour assouvir des personnes aussi dérangés qu’eux.
Jusqu’où ira l’ignominie ? Comment peut-on trouver une satisfaction en malmenant, violant, martyrisant des nourrissons ? Même chez les animaux on ne trouve pas trace de tels actes abjectes.
Reste à savoir si la justice se montrera à la hauteur de la gravité des actes…
Des services vont fermer à l’hôpital Ballanger Aulnay-sous-Bois, Jean Verdier à Bondy et clinique Vauban à Livry-Gargan
Aujourd’hui, c’est la journée mondiale de la santé. Dans ma circonscription, les habitants sont confrontés à des fermetures d’établissements et/ou de services comme partout dans le département. Il est important de rappeler que la Seine-Saint-Denis est un des principaux déserts médicaux de France.
L’hôpital Robert Ballanger, situé partiellement à Aulnay-sous-Bois, va voir son service diabétologie fermer. À Bondy, le déménagement de l’hôpital Jean Verdier s’accompagne d’un projet de fermetures de services comme celui de la maternité. La clinique Vauban, quant à elle, située à Livry Gargan mais fréquentée par de nombreux Pavillonnais, a été fermée en 2023 et rien n’est prévu pour la réouvrir malgré les mobilisations, les besoins et le soutien de tous les acteurs politiques locaux dont mon collègue député insoumis Jérôme Legavre. Les pistes envisagées ne répondent en rien aux besoin et aux exigences de la population en matière d’offre (consultations, maternité, 2e centre IVG du département…).
À cela, et comme partout, se couplent les baisses de moyens, les matériels défectueux non-remplacés, le manque de soignants et de lits… il y a une véritable urgence à agir. Nous applaudissions les soignants au rythme des casseroles, mais ce sont des subventions et des embauches qui sont aujourd’hui nécessaires.
Source : Nadège Abomangoli, députée de la 10e circonscription de la Seine-Saint-Denis
De plus en plus de femmes sans abri accouchent à l’hôpital Ballanger Aulnay-sous-Bois
Selon une « enquête flash » réalisée le 4 juillet et obtenue par l’AFP, la durée moyenne d’hospitalisation des jeunes mamans sans-abri était de 14 jours (contre 3 à 5 normalement), et dépassait 18 jours dans sept hôpitaux dont Robert Debré et Lariboisière à Paris, ou ceux de Saint-Denis, Montfermeil et Aulnay-sous-Bois.
Source et article complet : Yahoo
Communiqué du POID sur la grève en gynéco obstétrique à Ballanger Aulnay-sous-Bois
Les comités du POID d’Aulnay et de Tremblay apportent tout leur soutien au personnel des urgences de gynécologie-obstétrique en grève depuis le 5 mai au Centre hospitalier Robert Ballanger.
Une nouvelle fois, comme en mai 2022, et actuellement aux urgences centrales de l’hôpital où ne sont plus accueillis que les patients en position « allongée », la politique de Macron et de son gouvernement mène à la destruction de notre système de santé et à la catastrophe pour tous. C’et le service des urgences de gynéco- obstétrique qui est touché.
L’assemblée nationale est appelée à voter à la fin du mois une loi de programmation militaire de 413 milliards, décidée par Macron dans le cadre de sa politique « d’économie de guerre » !
413 milliards pour la guerre et il n’y aurait pas d’argent pour répondre aux revendications du personnel qui réclame notamment que soient pourvus les 15 postes de sages-femmes manquants sur 42, et que soit versée au personnel la « prime d’urgence » que le gouvernement n’a jamais daigné attribuer pour les urgences de gynéco-obstétrique !
Les personnels de l’hôpital Ballanger étaient en assemblée avec le syndicat CGT le 11 mai.
Après la fermeture de la maternité de l’hôpital privé du Vert Galant à Tremblay, l’activité est en augmentation constante à Ballanger (3817 accouchements en 2022, soit plus 300). Sans moyens supplémentaires et avec un nombre de postes vacants important de sages-femmes et d’infirmières notamment.
Une infirmière de néo-natalogie témoigne : « On nous demande de doubler notre temps de travail à cause du manque de personnel et on nous refuse la prime « urgence !». « Nous travaillons dans une insécurité permanente pour les personnels, les mamans et les bébés. En néo-nat on récupère des bébés qui parfois, faute de personnels, ont subi des souffrances. Il y a déjà des petits drames. Il va y avoir de gros drames ! ». Beaucoup de collègues partent à cause des conditions de travail devenues insupportables et des salaires insuffisants.
Selon le responsable syndical, la situation est très difficile dans tout l’hôpital : « tous les services sont en tension », sans parler de la privatisation en marche des services techniques et des projets de restructuration dans le cadre du GHT Montfermeil, Montreuil et Ballanger. « C’est un problème national » dit-il. « C’est une politique gouvernementale ». Il a raison. Il informe qu’une délégation vers l’ARS, appuyée par la députée Clémentine Autain, est en préparation.
Pour le POID, en effet il s’agit d’une politique nationale en marche depuis des décennies contre l’hôpital public et pour la privatisation de la santé, que Macron veut mener à son terme. Non seulement il a décidé avec Mme Borne de pénaliser à nouveau les femmes en reportant de deux ans l’âge de départ en retraite, mais il n’hésite pas à s’en prendre à leur santé et à celle des nouveau-nés en poursuivant la politique de fermeture des maternités, des services d’urgences, en poursuivant les restructurations généralisées par la loi Touraine de 2016 sur les groupements hospitaliers de territoire (GHT). En refusant les revendications des personnels qui n’en peuvent plus.
Ceci dans un département où malgré un taux de natalité régulièrement en hausse, la situation sanitaire et médico-sociale s’aggrave de jour en jour, qui voit le taux de mortalité infantile augmenter, une désertification médicale incessante remettant en cause de fait l’accès aux soins, et où de surcroît le Conseil départemental de « gauche » ferme les centres de PMI.
Le POID se prononce pour la satisfaction des revendications des personnels de l’hôpital Ballanger : salaires et primes, recrutements, réouverture des services d’urgence avec les personnels nécessaires, réouverture des lits fermés.
Pour cela, réquisition des 413 milliards destinés au budget de guerre afin de les affecter aux besoins du peuple travailleur et de la jeunesse (hôpitaux, écoles, salaires, retraites).
La position du POID
Le gouvernement Macron- Borne, ultra minoritaire et haï par le plus grand nombre, est responsable !
Macron veut faire adopter une loi de programmation militaire de 413 milliards sur les 6 prochaines années. Retirés aux services publics, notamment aux hôpitaux.
On ne peut attendre ! Dans quel état seront les hôpitaux si on le laisse faire ?
Dehors Macron ! Pour un gouvernement qui confisquerait les 413 milliards pour financer l’hôpital, l’école. Signez l’appel du POID
Et ne faut-il pas que les dirigeants syndicaux des hôpitaux et tous les personnels de santé, avec tous les travailleurs appellent -ce qu’ils ont refusé de faire pour le retrait de la réforme des retraites –à l’action nationale unie, la montée sur Paris sur ces mots d’ordre ?
Tous au meeting du POID le dimanche 4 juin, Espace Charenton (Paris 12e) meeting européen contre la guerre et l’exploitation.
Source : tract POID

