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Bruno Beschizza mentirait sur la fermeture de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois selon la Gauche

Suite aux graves accusations de B. Beschizza : la vérité sur 3 ans de mobilisation des élus de gauche

 Lors de la dernière séance du Conseil Municipal du 16 octobre, Bruno Beschizza s’est livré de nouveau à des propos aberrants : selon lui, sans aucune preuve, les élus de la ville en 2012, le maire Gérard Ségura et le député Daniel Goldberg, n’auraient rien fait pour tenter de sauver l’entreprise.

Une nouvelle fois, il utilise tout son courage pour critiquer des personnes en leur absence et en fuyant tout débat.

Pire, lui, l’as du bétonnage, a accusé l’ancien maire Gérard Ségura et le député Daniel Goldberg d’avoir voulu construire 5 000 logements sur le site PSA ! Mais ses paroles ne reposent sur rien.

Tout cela mérite un petit rappel historique : des faits et rien que des faits !

Le 9 juin 2011, coup de tonnerre pour les 3 600 salariés dont 450 d’ Aulnay, les salariés CGT dévoilent que la direction de PSA avait dès 2010 un plan pour fermer l’usine d’Aulnay.

Nicolas Sarkozy avait d’ailleurs demandé à la direction de PSA de ne pas ébruiter ce plan car il craignait des réactions sociales avant l’élection présidentielle de 2012 !

2011-2012 : un an d’actions de la municipalité pour tenter de sauver l’usine et les emplois :

  • Le Maire Gérard Ségura rencontre Eric Besson alors Ministre de l’Industrie pour clarifier la situation et le Député d’alors Gérard Gaudron est chargé par le Ministre de mener une commission sur l’avenir de PSA. La mauvaise foi habituelle de B.Beschizza oublie cela !
  • A la suite, des réunions régulières se tiennent entre les élus, la direction de PSA et les
  • Lors des manifestations des salariés, seuls les élus de la majorité de gauche participent aux mobilisations aux côtés de nombreux aulnaysiens.
  • Pendant la venue de François Hollande au Gymnase Scohy, lors de la campagne électorale le 6 avril 2012, un échange a lieu avec des représentants des salariés.
  • A la suite de rencontres préparatoires avec Arnaud Montebourg, nouveau Ministre du Redressement Productif, Daniel Goldberg élu Député le 17 juin, obtient au lendemain de sa victoire qu’une rencontre ait lieu dans le bureau du Ministre avec les maires d’Aulnay , de Gonesse et la Direction de PSA. Ils somment PSA de s’expliquer sur leurs intentions et leurs engagements pour le territoire ;
  • Après que le 12 juillet, PSA ait annoncé vouloir fermer le site d’Aulnay, Daniel Goldberg pointe à l’Assemblée Nationale les responsabilités des amis de B. Beschizza au gouvernement de F. Fillon et demande au nouveau gouvernement Ayrault de faire reculer PSA et de proposer un avenir aux salariés .
  • Le 27 juillet 2012, lors d’une convocation de PSA par la Commission des affaires économiques, Daniel Goldberg questionne directement le PDG du groupe pour obtenir en direct des engagements.

A la suite s’engage un bras de fer avec la direction de PSA afin d’obtenir à la fois un plan de reclassement pour les salariés du site dans le cadre d’une négociation tripartite et des garanties pour que PSA ne brade pas le terrain pour des activités contraires aux intérêts des Aulnaysiens.

Dans le même temps, Gérard Ségura mène deux actions essentielles : obtenir que la ligne 16 du Grand Paris passe bien par Aulnay et éviter la spéculation foncière de PSA à l’annonce d’une gare à 700 m du site.

Pour cela, en septembre 2012, il fait donc voter au Conseil Municipal une délibération qui déclare les terrains de PSA en « périmètre d’étude » gelant les permis de construire pendant 2 ans. C’est le moyen utile pour empêcher PSA de brader les terrains au détriment d’Aulnay.

2013-2014 : 2 ans pour créer les conditions d’une réindustrialisation du site

Le Maire présent au Comité Opérationnel déclare: « Aucun salarié ne doit pointer à Pôle Emploi et nous voulons un projet ambitieux fondé sur une haute valeur ajoutée d’emplois, de formation et de technologies de pointe. Ni spoliation, ni spéculation. La ville ne souhaite pas que le site devienne « un manteau d’Arlequin »

Février 2013 : soutien des élus locaux aux salariés mobilisés

Mise à disposition de cars, permanence juridique pour aider les salariés sur les questions de crédits et d’impayés, tarifs cantine et activités périscolaires les plus bas pour les enfants.

Février 2013 : le Conseil Municipal vote à l’unanimité l’implantation de ID Logistics (600 emplois) sur le site de PSA. C’est une première victoire pour penser l’avenir du site. De même, l’implantation du centre de maintenance de la Ligne 16 sur le terrain de PSA est acquise.

Juillet 2013 : Présentation du projet d’aménagement (cabinet LIN) mêlant industries, centres de distribution, équipements publics, activités tertiaires, campus de formation aux métiers de l’industrie avec logements pour les étudiants. C’est ce projet d’hébergement que B. Beschizza a défiguré ! Par contre, il s’est approprié le projet de campus de formation qui y figurait déjà !

Janvier 2014 : Gérard Ségura, les élus et Daniel Goldberg optent pour une opération d’aménagement d’initiative publique. L’EPF Ile-de-France (Établissement Public Foncier) rachètera les terrains pour permettre la mutation du site avec un objectif non spéculatif. Parallèlement, les recherches de réindustrialisation avancent : projet de maintenance du futur métro du Grand Paris, ateliers du Groupe Siemens et contact avec Eurocopter(Airbus). Ces échanges sont menés lors de réunions coordonnées par la Préfecture de Région et permet aux élus d’Aulnay de sommer régulièrement PSA de tenir ses engagements. Arrivent alors les élections municipales de mars 2014… Une aubaine pour PSA !

Qu’à fait B. BESCHIZZA dès son élection en 2014 ? Un cadeau royal à la direction de PSA en lui cédant les chemins vicinaux du site, se privant ainsi de toute pression sur la direction. Aucune compensation n’est entreprise alors que le complexe sportif aurait pu être cédé à la ville pour l’euro symbolique !

Après avoir fait beaucoup de bruit et critiqué à tout va, comme à son habitude, B. Beschizza reprend les discussions avec les mêmes objectifs que son prédécesseur « ni spoliation, ni spéculation » et signe enfin, mais 3 ans plus tard, la maîtrise foncière publique amorcée en 2014. Entre temps, il fait retomber la pression sur l’entreprise qui cherche surtout à se désengager de ses responsabilités.

Depuis, c’est la valse des projets : Val Francilia, 2 500 à 3 000 logements sur PSA et le Parc Ballanger, avec un détail bien caché, la nécessité de couper le Parc en 2 pour relier les 3000 au nouveau quartier ! Puis projet d’y construire la piscine et à présent, B. Beschizza fait miroiter l’arrivée du PSG !

Avec B. Beschizza , on a perdu 10 ans, le bilan de la réindustrialisation du site PSA est maigre. Mais ne voulant pas s’expliquer et pour tenter de masquer le manque de résultats et d’ambition pour la ville, il allume un contre-feu par des attaques faciles envers l’ancienne municipalité, sans possibilité de débat contradictoire. C’est facile, mais cela ne trompe plus personne !

Le bilan de B. Beschizza et de ses amis, c’est qu’en retenant l’information en 2011 pour cause d’élection présidentielle, avec PSA, ils ont fait perdre au moins un an, si ce n’est plus, à tout le monde pour penser l’avenir à un moment où il aurait encore temps d’agir. Ce sont la ville, les habitants et les salariés d’Aulnay qui l’ont payé cash !

Source : Oussouf SIBY Guy CHALLIER, conseillers municipaux de Gauche à Aulnay-sous-Bois

Aujourd’hui un mensonge peut provoquer un meurtre

Rebondissement dans l’affaire Samuel Paty :   l’adolescente à l’origine de la cabale-fatwa lancée sur les réseaux sociaux par son père, soutenu par un islamiste radical fiché « S » et connu des services de renseignements et qui a abouti à la décapitation de l’enseignant par un réfugié tchétchène demandeur d’asile vivant à Evreux, a enfin avoué avoir menti à son père et s’être enferrée dans son mensonge !

Dans une certaine religion que je m’abstiendrai de nommer, il est enseigné que « l’on pèche par pensées, par paroles, par actions et par omission ». S’il est vrai que pour que des paroles soient prononcées, il faut que la pensée l’ait précédé, on peut également affirmer dans le cas ici présent que les paroles ont conduit à des actions graves et que l’omission est avérée dès lors que l’on a dissimulé la vérité en omettant de la dire, voire en la travestissant !

Lors de sa mise en examen pour «dénonciation calomnieuse» le 25 novembre 2020, la jeune collégienne de 13 ans avait reconnu ne pas avoir été présente le jour du cours dispensé par Samuel Paty, parce qu’elle avait été exclue à la suite d’un mauvais comportement de sa part. Effrayée à l’idée de devoir révéler les vraies raisons de son exclusion à son père, elle a donc inventé cette histoire….dont son père s’est rapidement emparé pour la répandre sur les réseaux sociaux en agitant le spectre de l’islamophobie.

Dans la version de la collégienne, Samuel Paty avait demandé aux élèves de confession musulmane de quitter la salle.  La jeune fille prétendait s’être insurgée contre son professeur et avoir été exclue du cours deux jours durant, ce que bien évidemment son père qui n’a jamais remis en cause à aucun moment la version de sa fille n’acceptait pas.

Les camarades de la collégienne ont pourtant démenti cette version auprès des enquêteurs de la sous-direction antiterroriste en révélant que la collégienne n’avait jamais assisté à ce cours et qu’en réalité Samuel Paty n’avait jamais demandé aux musulmans de quitter la salle de classe, mais simplement de détourner le regard : une mesure pleine de délicatesse en vérité pour protéger la sensibilité et les croyances des musulmans.

Comme on peut l’analyser et le constater, ce sont les mensonges d’une collégienne de 13 ans relayés par son père sur les réseaux sociaux qui ont conduit au meurtre et à la décapitation d’un enseignant de la république qui n’avait strictement rien fait d’autre que son devoir et qui l’a payé de sa vie gratuitement et inutilement !

Abdoullkh Anzorov, jeune tchétchène en mal de djihad qui avait demandé l’asile à la France, à l’autre bout des réseaux sociaux a bien reçu le message de la cabale-fatwa lancée par Brahim Chnina et montée en épingle par l’islamiste radical et prédicateur sulfureux Abdelhakim Sefrioui, comme une incitation au meurtre qu’il a prémédité et exécuté lui-même froidement !

Voilà comment un mensonge, mais également la manipulation irresponsable des réseaux sociaux à conduit à l’irréparable et à l’horreur !

Devons-nous continuer à accueillir au nom du droit d’asile des islamistes radicaux et des criminels en puissance qui pourraient très bien demander l’asile à des pays musulmans proches de leurs thèses idéologiques ?

 Devons-nous conserver encore sur notre sol des islamistes radicaux réputés pour professer des thèses résolument et définitivement incompatibles avec nos lois, notre laïcité et nos modes de vies occidentaux, sans prendre le risque de nous exposer à des menaces de crimes contre l’humanité ? Sans devoir nous justifier continuellement auprès d’une idéologie religieuse obscurantiste qui n’est pas dans notre culture, qui cherche à s’imposer insidieusement et qui contrevient à notre éthique républicaine ?

La question se pose sérieusement et doit être courageusement abordée !

Article rédigé le 9 mars 2021 par Catherine Medioni