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Fifty va hériter des réseaux d’eaux de l’ancienne usine PSA Aulnay-sous-Bois ?

L’annexe de l’ordre du jour du conseil de territoire faire apparaitre une délibération certes technique mais qui n’est pas sans conséquence !

En effet une mystérieuse société Fifty (50) et non fifty / fifty (50/50)  mais pour qui ? va en quelque sorte hériter des réseaux d’eaux usés et pluviales de l’ancienne usine PSA.

Les Biens Immobiliers ci-après définis et dont FIFTY assure la réalisation dans le cadre d’une Vente en l’Etat Futur d’Achèvement sont situés sur une parcelle ne disposant pas de réseaux indépendants ; l’EPFIF, en sa qualité de propriétaire actuel des réseaux d’eaux usées et d’eaux pluviales du Site et l’EPT, en sa qualité de futur propriétaire, ont accepté que FIFTY rejette les eaux usées et les eaux pluviales produites sur les Biens Immobiliers dans les réseaux d’eaux usées et d’eaux pluviales du Site

Cette délibération correspond bien à une prise en main du futur site

Renseignements pris, voici donc qui est cette fameuse entreprise  (origine : pagesjaunes)

Nous espérons donc que nous aurons donc plus d’informations sur les projets à venir.

Source : Christian

M.A France à Aulnay-sous-Bois se dépouille au profit de PSA

L’équipementier automobile d’Aulnay-sous-Bois voit ses machines déménager chez son donneur d’ordres. Les salariés exigent des garanties sur l’emploi.

L’usine tourne à plein, les commandes sont assurées pour les six prochaines ­années, les clients sont solides… Et pourtant, l’équipementier Magnetto Automotive France (MA France), à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), semble bel et bien fragilisé. « Des camions sont arrivés un vendredi, c’était le 11 juin, et ils ont commencé à charger des machines de l’usine, sans que le CSE ait été consulté sur cette démarche », explique Adel Zorgui, délégué CGT sur le site d’emboutissage, sous-traitant quasi exclusif de Stellantis (groupe né de la fusion de PSA et Fiat Chrysler). Depuis, l’entreprise déménage l’outil de production petit à petit chaque week-end pour l’envoyer en Slovaquie, en Espagne, à Sochaux et à Rennes, dans les usines de son donneur d’ordres principal, affirme le syndicaliste.

Stellantis veut récupérer l’outil de production

Le cadre juridique de ce transfert d’outil de production demeure assez flou. « Notre expert nous a dit qu’aucune clause du contrat qui unit MA France à Stellantis ne prévoit d’accaparer les machines de son sous-traitant ».

Source et article complet : L’Humanité

Pourquoi deux hommes ont-ils failli mourir sur la friche PSA à Aulnay-sous-Bois le 12 octobre 2020 ?

Cher.e.s aulnaysien.ne.s,

Pourquoi deux hommes ont-ils failli mourir sur la friche PSA à Aulnay-sous-Bois le 12 octobre 2020 ?

Plusieurs dizaines de voitures et de caravanes sont entrées sur une partie encore vacante de la friche PSA pour s’y installer. Trois hommes ont tenté de brancher au transformateur électrique le chauffage de leurs caravanes : il faisait 5° cette nuit-là. Ils ont été grièvement brûlés par l’arc électrique qui les a atteints : l’un à 20 % du corps, les deux autres à 70 % ont vu leur pronostic vital engagé. Heureusement, ils sont aujourd’hui sortis d’affaires.

Ce terrain étant clos, qui a autorisé son accès ? Qui l’a ouvert ? Pourquoi avoir fait rentrer de nuit une trentaine de caravanes soit environ 70 personnes sur un terrain non viable et équipé d’un transformateur extrêmement dangereux, alors qu’il était évident que ces personnes chercheraient à s’y brancher ? Pourquoi ces personnes ont-elles accepté ce risque de mort ?

D’après nos sources, voici les réponses à ces questions. Mme Maroun, première adjointe, aurait contacté le maire qui aurait demandé au service de sécurité d’ouvrir le site. Mme Maroun est ensuite venue sur le terrain. Les caravanes étant branchées sur des groupes électrogènes, les gens du voyage (GDV) lui ont demandé l’autorisation de se brancher sur le courant. Elle leur aurait alors dit « de se débrouiller ». L’accident s’est produit après son départ. L’envie de rendre service, louable, ne peut se concrétiser au péril de la vie des personnes aidées. Par ailleurs, aucun élu ne semble avoir pris de nouvelle des blessés.

Les GDV ont accepté de s’installer sur ce terrain au péril de leur vie, car ils ne trouvaient pas d’aire d’accueil disponibles. Voici pourquoi :

Contexte : Les lois du 31 mai 1990 et du 5 juillet 2000 obligent certes les communes ou leurs groupements à mettre à disposition des GDV des aires d’accueil et terrains aménagés, dans le cadre d’un schéma départemental d’accueil et d’habitat des GDV. L’État verse certes des subventions publiques pour aménager des aires et les collectivités les perçoivent certes. Mais les schémas départementaux sont rarement respectés par les collectivités notamment d’Île-de-France où le taux de réalisation d’aires d’accueil de 30% – le plus bas de France – cache de grandes disparités au sein de chaque département, comme l’attestent les deux schémas suivants.

La Seine Saint-Denis, qui accueille pourtant une forte communauté de GDV, accuse un important retard. Par exemple, l’aire de Tremblay – provisoire depuis 16 ans – a fait l’objet d’un permis de construire jamais mis en œuvre. Les GDV y vivent dans des conditions indignes et dangereuses comme l’ont montrées différents articles du Parisien. Que sont devenus les budgets votés et les subventions publiques perçues depuis des années ? L’État contrôle insuffisamment l’utilisation des subventions qu’il verse pour la réalisation des aires d’accueil et l’accompagnement des GDV. À Aulnay-sous-Bois, l’aire est inadaptée à l’accueil de familles semi-sédentarisées.

Conséquences : Leurs demandes d’accès aux aires étant souvent rejetées faute de place, les GDV sont alors obligés d’entrer parfois illégalement dans des terrains inadaptés et vivent dans l’angoisse d’expulsion ou d’accident. Il est tellement dur de trouver une place que -lorsqu’ils en ont une- les GDV y restent de peur – s’ils se déplacent – de ne pas en retrouver à leur retour. De ce fait, ils sont forcés d’abandonner leur mode de vie nomade et vivent dans des endroits souvent misérables, mal équipés, excentrés, mal adaptés à leurs besoins.

Au-delà des difficultés d’accès à une aire, à l’eau et l’électricité, les GDV – pour la plupart français depuis plusieurs siècles et à ne pas confondre avec les Roms – subissent de nombreuses atteintes à leurs droits :

  • civils et politiques : liberté d’aller et venir, de s’installer et s’inscrire sur les listes électorales : 75% ne votent pas ;
  • économiques, sociaux et culturels : marché du travail, logement, éducation ;
  • santé : leur espérance de vie est inférieure de 15 ans à la moyenne nationale.

Solution : Face à cette situation inacceptable, il convient de rappeler avec la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH) « l’universalité et indivisibilité des droits de l’homme » : civils et politiques, au logement, à l’éducation, sociaux, à l’emploi sur l’ensemble du territoire européen, national et particulièrement au sein de Paris Terre d’Envol et à Aulnay-sous-Bois.

Nous concluons en disant : « il faut respecter la Loi pour que les GDV puissent la respecter ».

Sylvie Billard

L’élue citoyenne de tou.te.s les aulnaysien.ne.s

Antoine Sauser

Représentant des gens du voyage

 

L’avis d’Aulnay Environnement sur l’enquête public Fifty – Chimirec

Aulnay Environnement remarque que  le nord du site PSA devient un vaste dépôt logistique, avec l’arrivée de ces deux sociétés s’ajoutant aux sociétés déjà présentes, SEGRO et Carrefour, cette dernière classée SEVESO seuil bas. Certes, CHIMIREC échappe au classement SEVESO, et annonce ne prévoir aucune installation de traitement, mais il reste que son activité est la collecte de déchets dangereux.

Cette évolution valorise les atouts du site, autour du nœud autoroutier A1-A3-A104, et correspond aux vœux de l’association, qui souhaite que le site PSA reste consacré aux activités économiques. Mais ce type d’activité apporte peu d’emplois, et générera des risques et des nuisances en contradiction avec le projet de VAL FRANCILIA, la vaste zone de logements (2000 à 3000) à forte densité prévue à proximité et annoncée par la municipalité d’Aulnay fin 2019. C’est un point déjà amplement souligné par l’avis de l’Autorité Environnementale.

Aulnay Environnement est particulièrement sensible à la remarque des sapeurs-pompiers indiquant qu’en cas de défaillance des systèmes d’extinction des entrepôts FIFTY, d’une taille inusitée, leur matériel restera sous-dimensionné.

L’étude de trafic ne prend absolument pas en compte les transformations du réseau routier prévu par VAL FRANCILIA. Elle porte uniquement sur le Boulevard André Citroën, que le projet actuel prévoit de rendre piétonnier, et qu’il remplace par une voie passant au milieu du site PSA. Cette voie serait amenée à supporter à la fois le trafic des entreprises logistiques et des véhicules des habitants, sans parler du réseau de bus. Elle ne prend pas non plus en compte le trafic lié à la création de la gare RER du Grand Paris. Comme c’est le cas pour la gare du RER B, on peut s’attendre à ce que de nombreux habitants des communes voisines éloignées de la ligne empruntent leur véhicule personnel pour se rendre à cette nouvelle gare.

L’étude de trafic semble supposer que tout le trafic de la zone logistique se fera vers l’est, vers l’accès à l’A104. Or l’accès le plus proche à l’A3-A1 se trouve à l’ouest, par le rond-point Louis Armand. Ce carrefour, principale voie d’accès des habitants de l’ensemble de la Rose des Vents  (3000 logements) est régulièrement saturé aux heures de pointe. On a du mal à croire qu’une partie du trafic logistique venant de Paris ne cherche pas à passer par ce carrefour, d’autant que la liaison nord A3-A1 vers l’A104 est déjà régulièrement embouteillée par les poids lourds.

Même sans l’apport de VAL FRANCILIA, le réseau routier doit être entièrement repensé en fonction du développement des plates-formes logistiques. Comparable en superficie à Garonor, cet ensemble doit bénéficier d’un accès autoroutier spécifique.

Nous pensons que l’aménagement de la friche PSA est un tout. Juxtaposer des études partielles et des projets qui ne tiennent pas compte les uns des autres est une erreur, et ne permet pas de se déterminer en toute connaissance de cause.

Nous demandons donc que la décision sur le projet FIFTY-CHIMIREC soit reportée jusqu’à ce que la municipalité ait redéfini, comme elle s’y est engagée, son projet d’aménagement de la partie sud-ouest de la friche PSA.

Source : Aulnay Environnement

Deux intrus grièvement brûlés dans un transformateur électrique de la friche PSA à Aulnay-sous-Bois

Ils sont tous deux sont dans un état grave. L’un d’entre eux présente des brûlures sur 70 % du corps.

Dramatique accident sur la friche PSA à Aulnay-sous-Bois. Deux hommes ont été grièvement brûlés alors qu’ils tentaient de brancher des câbles électriques au transformateur de l’ancienne usine d’automobiles, ce lundi après-midi. Cela a provoqué un arc électrique qui les a atteints.

Un des blessés présente des brûlures sur 70 % du corps et son pronostic vital était engagé lorsqu’il a été pris en charge par les secours. Il a été transporté en hélicoptère à l’hôpital de Lille (Nord). L’autre homme a été moins gravement atteint, il présente tout de même des brûlures sur 20 % du corps. Il a été hospitalisé à Saint-Louis à Paris.

Plusieurs dizaines de véhicules étaient entrées sur les lieux

Les pompiers et Enedis se sont rendus sur place. Le feu a été rapidement circonscrit, en coupant le courant et « au moyen d’une lance à poudre » précise la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Ceci afin d’éviter tout départ de feu.

Dramatique accident sur la friche PSA à Aulnay-sous-Bois. Deux hommes ont été grièvement brûlés alors qu’ils tentaient de brancher des câbles électriques au transformateur de l’ancienne usine d’automobiles, ce lundi après-midi. Cela a provoqué un arc électrique qui les a atteints.

Un des blessés présente des brûlures sur 70 % du corps et son pronostic vital était engagé lorsqu’il a été pris en charge par les secours. Il a été transporté en hélicoptère à l’hôpital de Lille (Nord). L’autre homme a été moins gravement atteint, il présente tout de même des brûlures sur 20 % du corps. Il a été hospitalisé à Saint-Louis à Paris.

Plusieurs dizaines de véhicules étaient entrées sur les lieux

Les pompiers et Enedis se sont rendus sur place. Le feu a été rapidement circonscrit, en coupant le courant et « au moyen d’une lance à poudre » précise la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Ceci afin d’éviter tout départ de feu.

Cet accident est survenu alors que plusieurs dizaines de véhicules, notamment des caravanes, étaient entrées sur les lieux, vraisemblablement pour y installer un campement.

Source et article complet : Le Parisien

Aulnay Environnement reçoit des réponse de la mystérieuse société FIFTY mais s’inquiète sur la surcharge du réseau routier

Dans son communiqué du 28 septembre, Aulnay Environnement demandait à être informé sur la mystérieuse société FIFTY, inconnue sur le net, qui projetait de construire sur la friche PSA un immense entrepôt logistique limitrophe de CHIMIREC. Un premier courrier nous avait renvoyés à l’enquête publique. Mais après que CHIMIREC, grâce à notre insistance, eut compris l’intérêt de communiquer directement avec les associations et à travers elles, avec les Aulnaysiens, en déclenchant une série de visites, les initiateurs du projet FIFTY ont décidé eux aussi de prendre contact avec nous. Dans les deux cas, nous avons été favorablement impressionnés par la courtoisie et la considération dont témoignaient nos interlocuteurs, choses auxquelles à Aulnay, une association citoyenne comme la nôtre n’est malheureusement pas habituée.

Nous avons été dès l’abord intrigués d’être contactés par les responsables d’une entité encore inconnue, JMG Partners qui, elle, possède un site facilement consultable.

JMG est le concepteur du projet FIFTY, une société de projet rassemblant divers investisseurs,  spécialement créée pour exploiter un dépôt logistique sur PSA. Nous n’avons donc pas eu en face de nous des dirigeants d’une entreprise familiale comme CHIMIREC, dotée d’une solide expérience d’un métier, celui de la collecte des déchets, mais des spécialistes de l’immobilier d’entreprise, qui développent des projets. Nous n’avons donc pas été en contact avec les futurs gestionnaires du site, qui eux seuls pourront prendre les engagements concrets que nous attendons sur la sécurité. Évidemment, JMG assure, et pourquoi ne pas les croire, que les installations répondront aux normes de sécurité les plus innovantes. Mais à la remarque des sapeurs-pompiers, qui soulignent l’inadéquation de leurs moyens à des installations d’une taille inusitée, aucune réponse vraiment convaincante ne nous a été donnée sinon que, comme nous l’avons reconnu nous-mêmes, le risque zéro n’existe pas.

La construction commencera au 2e trimestre 2022, et la livraison est prévue pour le 2e trimestre 2023. FIFTY louera ses locaux, si possible à une seule entreprise de logistique, sinon à un maximum de quatre, avec une société spécialisée pour le respect de la sécurité.

Nous avons insisté sur l’incidence de ce projet sur l’aggravation de la surcharge d’un réseau routier déjà saturé à l’intérieur d’Aulnay. Évidemment, l’adaptation de ce réseau  n’entre pas dans les responsabilités de JMG Partners.

L’aménagement de la friche PSA est un tout. Or tout le nord du site est en passe de devenir un GARONOR 2. Ce groupement de dépôts logistiques, avec leurs nuisances associées, et dont certains, comme CHIMIREC, vont convoyer des déchets dangereux, n’est pas compatible avec  le voisinage très proche d’un vaste ensemble de logements et de leurs équipements scolaires. Cela relève de l’initiative de la municipalité d’Aulnay, à laquelle la Région a confié le devenir du site.

CHIMIREC s’est expliqué, et pour FIFTY, JMG a fait de même. Quand donc les élus d’Aulnay prendront-ils la peine de répondre aux questionnements des citoyens ?

Source : Aulnay Environnement

Que va devenir la voie mère qui desservait Garonor, PSA et Ikéa Paris Nord 2 ?

La voie mère reliait la gare de triage de Drancy à la zone artisanale Paris Nord 2. Elle desservait autrefois Garonor, PSA, Ikea et plusieurs entrepôts dans Paris Nord 2.

Cette voie ferrée était surtout connue pour ses convois de voitures sorties d’usine. Elle a été utilisée jusqu’à la fermeture de PSA, en 2014. Ikéa s’approvisionnait également via la voie Mère jusqu’au milieu des années 90s (la direction affirme avoir opté pour le tout camion à cause du non respect des délais SNCF et du manque de soin pendant le transport), alors que Garonor l’a utilisée jusqu’au début des années 2000.

Alors que les écologistes parlent des pistes cyclables, le fret et la diminution du transport routier ne semblent pas être une priorité. Pourtant, un acheminement par voie ferrée, ce sont des milliers de camions en moins sur la route chaque année.

La voie mère a été déferrée à deux endroits : au niveau de Garonor suite à l’implantation d’un camps Roms, et au niveau d’Ikéa pour laisser place à une route pour le Bus à Haut Niveau de Service (BHNS). Une partie de cette voie mère pourrait être utilisée pour le dépôt et le centre de maintenance des rames du Grand Paris. Il est peu probable que cette voie ferrée soit utilisée à d’autres usages, comme les entrepôts du terrain PSA ou de Garonor.

Ci-dessous, un reportage exclusif Aulnaycap en vidéo qui montrait ce qu’était la voie mère avant son déferrement partiel :

A Aulnay-sous-Bois, le renouveau de la friche industrielle passe par la logistique

@Le Parisien

Le Premier ministre Edouard Philippe était en visite ce lundi sur le nouveau site d’ID Logistics pour rencontrer les professionnels du secteur.

Edouard Philippe en personne était en visite ce lundi à Aulnay-sous-Bois. A cette occasion, Eric Hémar, PDG d’ID Logistics et Patrick Daher, président du groupe éponyme, ont remis au Premier ministre un rapport pour améliorer la compétitivité de la France dans le secteur de la logistique.

Le chef du gouvernement a annoncé la tenue d’un comité interministériel en début d’année prochaine, pour répondre aux multiples doléances, notamment sur la formation.

Les entrepôts ont remplacé l’usine PSA

Ce n’est pas par hasard si Edouard Philippe a choisi les entrepôts d’ID Logistics, inaugurés en avril dernier sur l’ancien site de l’usine PSA. « Le Premier ministre était très intéressé par notre projet : une ancienne friche industrielle convertie en entrepôts », confie Eric Hémar.

Son entreprise a racheté 15 ha sur les 160 que comptaient les terrains PSA pour construire deux entrepôts flambant neufs de plus de 90 000 m2.

100 camions chargés chaque jour

« Nous sommes très fiers de cette implantation, ajoute-t-il. Nous nous sommes intéressés à ce site dès la fermeture de l’usine, nous avons même fait des propositions de reclassement de personnel. » L’usine emblématique PSA a fermé ses portes en 2013.

Avec 136 quais, 100 camions chargés et 1 200 palettes expédiées chaque jour, le site d’ID Logistics utilisé par l’enseigne Carrefour marque le renouveau de la friche industrielle.

Source et article complet : Le Parisien

La polémique de la fermeture de PSA Aulnay-sous-Bois à cause des musulmans intégristes resurgit

Le député de Drancy Jean-Christophe Lagarde le disait sans ambages début 2017 : si PSA Aulnay-sous-Bois avait fermé ses portes, c’est tout simplement parce que certains intégristes religieux, notamment musulmans, réduisaient comme peau de chagrin la productivité de l’entreprise (prières avec arrêt de la production, ramadan…).

Cette polémique refait aujourd’hui surface avec le sulfureux Damien Rieu (Rassemblement National, Identitaire) dans un tweet relatif à sa lecture de « L’histoire de l’islamisation française 1979 – 2019 » :

« La fermeture de l’usine PSA d’#Aulnay (2013) serait liée à « l’omniprésence religieuse », les exigences religieuses au travail et la baisse de la productivité, selon des propos des dirigeants de @renault_fr  rapportés par @jclagarde »

Etait-ce la seule raison pour le groupe PSA de fermer l’une de ses usines les plus récentes et modernes et située à proximité immédiate des grandes autoroutes françaises ? Est-ce que la prise de connaissance du dossier du Grand Paris et la volonté de faire un bon coup foncier n’a pas également joué ?

Aulnay-sous-Bois, de l’usine à la fabrique d’une ville

Aulnay-sous-Bois

Moins de six ans après l’annonce de la fermeture de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois, le site de 180 ha a déjà entamé sa mue. Du master plan élaboré par Constructa Urban Systems pour le groupe automobile jusqu’aux grandes lignes du projet porté par la collectivité locale, Business Immo vous entraîne dans les coulisses de la plus vaste opération d’aménagement d’Île-de-France.

Source et article complet : Business Immo

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