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Visite en images des deux premières mosquées de France
Ci-dessous des images de la Mosquée Noor-E-Islam de Saint-Denis de la Réunion :
Selon les affirmations de Saphir-News, il semblerait que la première mosquée qui ait été construite en France, soit celle de Saint Denis de la Réunion, sur l’initiative et grâce aux dons de musulmans originaires de l’Inde qui s’étaient installés sur l’île. Elle est l’une des deux mosquées de confession sunnite de la ville. Présentée comme la première mosquée de France, et dénommée mosquée Noor-E-Islam, ce qui en arabe signifie « lumière de l’islam », ce média que l’on trouve sur internet, annonce en effet en novembre 2005 la célébration des 100 ans de la construction de l’édifice religieux qui est contemporaine et concomitante de la loi de 1905 portant sur la séparation des cultes et de l’état, et qui donnera lieu à des manifestations culturelles et festives tout au long de l’année.
Inaugurée donc le 28 novembre 1905, soit 21 ans avant la Grande Mosquée de Paris, et située au cœur du quartier commerçant de Saint Denis, la mosquée Noor-E-Islam est dominée par un minaret de 32 mètres. La célébration du centenaire à laquelle Dalil Boubakeur, recteur de la Grande mosquée de Paris et président du Conseil français du culte musulman (CFCM), fût invité, fût l’opportunité pour les musulmans de la Réunion de mieux faire connaître leur vie quotidienne et leur culture à l’ensemble de la population réunionnaise.
Selon la volonté du président de l’association islam sounnate Djamatte, cette commémoration était ainsi placée « sous les signes du partage, de l’ouverture, de la découverte ainsi que le respect et la tolérance sur la terre d’accueil de nos ancêtres : l’île de la Réunion qui porte si bien son nom ».
La Grande Mosquée de Paris
Après la Première guerre mondiale ( 1914-1918 ), la décision de construire la mosquée de Paris, première mosquée construite en France métropolitaine, se concrétise pour rendre hommage aux dizaines de milliers de morts de confession musulmane qui avaient combattu pour la France.
Grâce à la loi du 19 août 1920 publiée dans le journal officiel du 21 août de la même année, l’état français finance la Grande mosquée de Paris en lui accordant une subvention de 500 000 francs, couvrant les frais de construction d’un institut musulman comprenant une mosquée, une bibliothèque, une école, un jardin, des annexes incluant restaurant, salon de thé, hammam et boutiques, ainsi qu’une salle d’étude et de conférences. Bien que cette loi déroge à la loi de séparation des Eglises et de l’état de 1905 portant sur la laïcité, les signataires de ces deux lois finalement en contradiction sont Edouard Herriot et Aristide Briand….
En 1983, l’arrêté du 9 décembre (date anniversaire de la loi de 1905) inscrit sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, la grande Mosquée de Paris et son centre islamique, qui reçoit également le label » patrimoine du XXème siècle.
Construite dans le style hispano-mauresque qui l’a inspiré avec un minaret de 33 mètres, elle est située 6, rue Georges-Desplas dans le quartier du Jardin des plantes et à proximité de la faculté Sorbonne Nouvelle-Paris III dans le 5 ème arrondissement de Paris. La mosquée, inaugurée le 15 juillet 1926, a été fondée par Kaddour Benghabrit et nul doute que son édification au cœur même de Paris est une place symbolique importante pour la visibilité de L’Islam et des musulmans en France.
Elle est la plus ancienne mosquée de France métropolitaine.
Il est considéré aujourd’hui que la grande mosquée de Paris fait office de mosquée mère des mosquées françaises, sous la direction de Chems-Eddine Hafiz, désormais Recteur depuis janvier 2020, et successeur de Dalil Boubakeur.
La mosquée peut se visiter tous les jours de la semaine et de l’année, excepté les vendredis, jour de prière des musulmans. Les salles de sermons des Imams, de lecture du coran, de prières et de méditations sont en revanche exclusivement réservées aux pratiquants de l’islam.
Au sein de la Mosquée, vous pourrez déguster des spécialités du Maghreb puisqu’elle dispose d’un restaurant traditionnel, ou prendre un thé à la menthe et autres douceurs orientales au sein de son salon de thé. Un hammam exclusivement réservé aux femmes et des boutiques proposants des objets issus de la culture arabe sont accessibles à tous durant toute l’année.
La grande Mosquée de Paris, magnifique à visiter, est accessible par la ligne 7 du métro et dispose à votre gré de deux stations : Monge (jardin des plantes) ou Censier-Daubenton. Bonne visite !
Article écrit le 1er novembre 2020 par Catherine Medioni
Front National 93 : Minaret à Aulnay-sous-Bois, à quand l’appel du Muezzin ?
Aux antipodes de notre héritage culturel et cultuel, l’installation d’un minaret sur la nouvelle mosquée d’Aulnay-sous-Bois constitue une énième atteinte à l’identité de notre territoire, déjà lourdement fracturée.
En violation des principes républicains, l’ex-majorité PS fit modifier en 2009 le PLU (Plan local d’urbanisme) en y instaurant le cadrage territorial de ce nouveau complexe islamique, comportant une mosquée et un centre éducatif privé. Répartie sur 3600 m², la construction « autofinancée » avoisine les quatre millions d’euros.
L’actuel maire UMP d’Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, a refusé d’y opposer un véto, bénéficiant en ce sens d’un « appel à voter » de la part d’associations musulmanes lors des élections municipales de 2014.
Le Front National de Seine-Saint-Denis réitère son attache indéfectible à la laïcité et à la défense de l’identité nationale. Il regrette que les pratiques des élus de la Seine-Saint-Denis se soient transformées en un vaste « bakchich politique » consistant à se soumettre aux pressions politico-religieuses au profit d’intérêts électoraux. Cette islamofolie comédienne brise l’unité nationale et participe au démantèlement de nos modes de vie.
Source : communiqué du Front National 93
Vidéo : la magnifique mosquée d’Aulnay-sous-Bois et son Minaret finalisé
Il aura fallu près de 4 années pour que la grande mosquée de la RN2 à Aulnay-sous-Bois puisse obtenir ses formes finales et sa décoration définitive. Si quelques fils pendouillent encore à l’extérieur et si la finition intérieure n’est pas terminée, cet édifice illumine de sa splendeur le nouveau boulevard urbain. Cet axe de transit permet aux visiteurs d’un jour ou aux habitués du trajet quotidien de contempler cet bâtisse religieuse dont l’emplacement a été permis par la modification du Plan Local d’Urbanisme en 2009.
La rédaction vous propose de découvrir en vidéo un reportage commenté par notre correspondante Aurore Buselin en cliquant sur l’image ci-contre.












