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Faute de moyens, l’hôpital de Bondy refuse des patientes victimes de violences sexuelles !

L’unité médico-judiciaire de l’hôpital Jean-Verdier, à Bondy (Seine-Saint-Denis) refuse depuis le mois de janvier 2021 la prise en charge de victimes de violences faute de moyens.

Rappel à l’ordre. Le refus du responsable de l’unité médico-judiciaire (UMJ) de l’hôpital Jean-Verdier à Bondy (Seine-Saint-Denis) de prendre en charge des patientes victimes de violences sexuelles d’une partie de la Seine-Saint-Denis n’est pas passé auprès de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP). Mercredi 17 février 2021, l’établissement public de santé a rappelé que ce refus « n’était pas acceptable quelle qu’en soit la raison ». 

« Refus de soins depuis janvier »

Depuis plusieurs semaines, la situation s’envenime entre la direction et l’unité chargée de recevoir les victimes de violence, une majorité de femmes et d’enfants. « Plusieurs patientes ont dû être prises en charge dans d’autres établissements après ce refus de soins depuis le début du mois de janvier », déplore l’AP-HP.

Le manque de moyens serait à l’origine de cette décision. Face à la tension hospitalière, les populations issues du deuxième district, qui représente 450 000 habitants, de L’Île-Saint-Denis à La Courneuve, étaient ainsi orientées vers d’autres hôpitaux.

Source et article complet : Actu.fr

Sylvie Billard propose des solutions pour l’amélioration de la prise en charge des personnes en situation de handicap

Cher.e.s aulnaysien.ne.s,

Aujourd’hui 3 décembre, c’est la journée internationale des personnes handicapées. Beaucoup de choses existent, mais il reste tant à faire.

Le 5 octobre 2018, j’ai animé un atelier débat intitulé « Handicap : état des lieux et perspectives locales ». Les intervenants et participants ont élaboré des propositions qui sont malheureusement toujours d’actualité. Je les partage donc avec vous ci-dessous, ainsi que le compte-rendu en pièce jointe. Vous trouverez également le lien vers le débat sur le handicap de ce soir :

https://www.facebook.com/AulnayEnCommun/videos/690641231814537 .

Mobilisons-nous pour que nos concitoyen.ne.s en situation de handicap disposent des places nécessaires, de revenus décents, jouissent pleinement de leurs droits et d’une vie facilitée au quotidien.

Mobilisons-nous aussi pour nos concitoyen.ne.s aidant.e.s.

Sylvie Billard

L’élue citoyenne de tou.te.s les aulnaysien.ne.s

Propositions des intervenants et des participants à l’atelier débat 5 octobre 2018 intitulé « Handicap : état des lieux et perspectives locales » :

  • Prise en charge en établissements et services médico-sociaux
    • Arrêter les placements en Belgique
    • Exiger l’égalité de traitement pour la Seine Saint-Denis par rapport aux autres départements
    • Créer des places complémentaires dans le département
      • en structure de soins type CMP, SSESAD, CAMSP, SSESD, CMP et en hébergement tant en mode de fonctionnement de jour que de nuit
      • Prendre en compte les TSA (troubles du spectre de l’autisme)
    • Favoriser un suivi médical précoce en s’appuyant sur les PMI et en renforçant l’offre de pédopsychiatrie
    • Assurer la généralisation des prises en charge
    • Assurer la continuité des parcours
    • Ouvrir des structures adaptées aux personnes âgées handicapées différentes de celles des personnes âgées non handicapées
  • MDPH
    • Respecter le délai réglementaire de traitement des dossiers de quatre mois
    • Améliorer la démocratie dans la prise de décision notamment en matière de recours
    • Améliorer la qualité de service
    • Respecter les droits des usagers
  • ARS/CNSA/Département
    • Arrêter la montée en puissance du privé lucratif comme pour les maisons de retraite qui se traduit par une régression de la qualité de service
    • Augmenter le nombre de places
  • Scolarisation en milieu ordinaire et spécialisé
    • Eviter les ruptures de parcours avec retour au domicile
    • Faciliter les passages entre les cycles (maternelle, primaire, collège, lycée et études supérieures) grâce à une meilleure anticipation
    • Augmenter les places en ULIS et en milieu spécialisé
    • Favoriser les accueils mixtes en milieu ordinaire et spécialisé
    • Créer des internats dans le département et revoir la tarification de nuit pour qu’ils soient rentables
    • Développer l’aide médicalisée dans les établissements scolaires adaptés
      • Profiter des rénovations et des créations d’écoles primaires, de collèges et de lycées pour développer la mixité dans les milieux ordinaires et spécialisés en aménageant notamment des espaces médicaux et paramédicaux
    • Développer l’offre de transport pour accéder aux établissements scolaires
    • Rompre avec la précarisation des AVS
    • Former les assistants de vie scolaire et le enseignants du milieu ordinaire à la prise en charge d’enfants présentant notamment des trouves psychiques
      • Faciliter l’accès à des stages de formation continue
      • Permettre l’accès aux formations diplômantes
    • Réduire le nombre d’enfants par AVS
    • Accélérer la mobilisation des AVS qui arrivent parfois trop tard ce qui retarde la scolarisation des enfants
    • Etendre l’accompagnement des enfants par les AVS à tous les jours de la semaine
    • Anticiper en fin de cursus scolaire l’orientation professionnelle en fonction du type de handicap :
      • Travailler les projets de chacun
      • Développer les partenariats avec le CIO, les ESAT et SAS afin d’évaluer les capacités de travail des jeunes sortis d’école, d’améliorer l’orientation et la prise en charge
    • Adultes accompagnants
      • Développer une offre de services pour leur permettre de souffler, de se ressourcer, de s’occuper d’eux grâce à la prise en charge de leur enfant
        • Organiser des séjours de rupture et des accueils familiaux
        • Organiser des Groupes de parole pour les parents et les fratries
        • Développer les partenariats avec les centres sociaux (ACSA) et la CAF
      • Renforcer -en lien avec le Conseil Départemental et la Mission Handicap- l’offre de formation des adultes accompagnants à Aulnay-sous-Bois (car il leur est difficile se déplacer sur Paris ou en Ile de France à cause des problèmes de garde d’enfant et autres fratries)
    • Vie sociale des enfants et adultes handicapés
      • Créer un café culturel mixte valides/invalides à Aulnay-sous-Bois
      • Prévoir des colonies adaptées aux différents types de handicap
      • Faciliter l’accès aux activités culturels et sportives et aux activités extrascolaires
      • Renforcer l’accessibilité des lieux d’activité sportives et culturelles :
        • Travailler avec la direction des sports et les associations culturelles et sportives, conditionner les subventions à la prise en compte de l’accueil des personnes en situation de handicap
      • Mobilité
        • Favoriser l’égalité de traitement entre les différents types de handicap en fonction d’objectifs ciblés : scolarisation, emploi, accès à la culture, aux loisirs et aux sports
        • Améliorer le niveau de service du PAM (et donc son fonctionnement interne)
        • Attribuer des minibus adaptés pour les sorties régulières et occasionnelles
      • Logements adaptés
        • Faciliter l’accès aux logements adaptés notamment grâce à un partenariat avec les bailleurs
      • Citoyenneté
        • Garantir le droit de vote de plein droit des handicapés
      • Changer le regard sur la différence
        • Sortir de la vision médicalisée de la personne malade ou en situation de handicap
        • Ne pas réduire la personne à son handicap

La Seine-Saint-Denis dénonce le « chantage financier » de l’État sur la prise en charge des migrants mineurs isolés

La Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne ont annoncé lundi 5 octobre avoir déposé un recours auprès du Conseil d’État contre un décret paru cet été, qui prévoit de baisser la contribution de l’État aux départements refusant de recenser les mineurs isolés dans un fichier biométrique.

« C’est un véritable chantage financier insupportable ». Le président PS du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, ne mâche pas ses mots. Ce département de région parisienne a annoncé lundi avoir déposé un recours le 20 août devant le Conseil d’État pour contester un décret paru le 23 juin. Le texte conditionne une aide financière de l’État aux départements qui référencent les mineurs isolés étrangers dans un fichier biométrique.

Les départements en charge de l’évaluation et de la prise en charge au titre de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) de ces mineurs étrangers perçoivent pour cela une participation de l’État à hauteur de 500 euros par personne évaluée.

Mais, « le gouvernement a décidé que cette participation (…) serait dorénavant soumise à une condition », à savoir de faire intervenir les préfectures dans le processus d’évaluation et d’identification de ces jeunes, « en vue d’alimenter le fichier recueillant les informations biométriques » et de les comparer aux fichiers migratoires (Visabio et AGDREF), dénoncent la Seine-Saint-Denis et le département du Val-de-Marne, qui a lui aussi contesté le texte en justice le 25 août.

« Ainsi, dans l’hypothèse où le département refuserait (…), le montant de la contribution de l’État serait abaissé à un montant qui sera dévoilé ultérieurement par arrêté », déplorent ces départements.

Un « fichage » qui porte « gravement atteinte à la vie privée de ces mineurs »

« On en a assez que les mineurs isolés étrangers soient considérés d’office comme des suspects. Il y a une pression supplémentaire qui est mise avec ce décret, mais ce n’est pas aux départements d’être des supplétifs du ministère de l’Intérieur qui veut ficher » ces jeunes, insiste Stéphane Troussel.

Le fichier biométrique des mineurs isolés étrangers avait déjà provoqué un tollé auprès de certains départements lors de sa mise en place l’an dernier. Plusieurs d’entre eux, comme la Seine-Saint-Denis, Paris ou encore la Haute-Garonne, avaient annoncé qu’ils refuseraient sa mise en application. 

Source et article complet : Infomigrants

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