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Les activités périscolaires à Aulnay-sous-Bois seront bientôt privatisées
Pour des raisons officielles d’économie et pour améliorer la qualité des prestations des animateurs, la majorité municipale a décidé de passer par un prestataire unique. Si une partie du personnel municipal et des parents d’élèves sont inquiets de cette décision, Bruno Beschizza estime qu’encadrer l’accueil de loisir et les activités périscolaires dans les écoles devraient, à terme, porter ses fruits.
Dès septembre, les quelques 300 animateurs qui travaillent dans les écoles et les centres de loisirs auront un nouveau patron. La société qui sera désignée devra également prendre en charge l’encadrement des futures activités périscolaires, dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires. Ces activités resteront gratuites.
Source : Le Parisien
Rythmes scolaires, dogmatisme et le monde merveilleux de Martine, 3ème partie : Bruno dans le monde merveilleux de Martine
3ème partie- Le dogmatisme de droite vaut celui de gauche : Bruno dans le monde merveilleux de Martine
En janvier 2015, l’inspecteur d’académie a écrit à l’ensemble des maires du 93 sur la nécessité de mener une concertation en cas de maintien de la dérogation du samedi. Trois Maires sur 40 étaient concernés.
La concertation n’a pas eu lieu. Le comité d’évaluation avec l’ensemble des « partenaires » réunis le 1er avril apprend a posteriori que votre Maire a envoyé une lettre à la Ministre de l’Education Nationale. Dans cette lettre datée du 23 mars, votre Maire prétexte l’absence d’études comparatives nationales entre le mercredi et le samedi pour décider seul du maintien des horaires actuels aux impacts cachés.
Votre Maire se replonge dans le monde merveilleux du dogmatisme en précisant à la Ministre de l’Education qu’il procède à la manière de Martine Aubry à Lille sur le choix du samedi matin.
Ma fille a le grand plaisir de lire les aventures de Martine avec ses mêmes copines depuis 60 ans aux noms tout aussi vintage d‘Anne-Marie ou Françoise. Dans l’album « un mercredi pas comme les autres », Martine va à l’étang aux brochets et construit un radeau.
Dans le monde merveilleux de Martine, maman reste à la maison le mercredi pour faire de la confiture ou de la couture, les parents ne se séparent pas, les parents ne travaillent pas le samedi toute la journée.
A Aulnay, plus de la moitié des enfants vont au centre aéré le mercredi. Le raisonnement officiel depuis un an – coupure de milieu de semaine- est donc périmé pour une majorité d’enfants. Parmi ces derniers, la garderie s’ajoute au centre aéré pour 5 jours de 7h30 à 18h00 sans que la semaine ne soit terminée le vendredi soir. Le tissu associatif sera bien préservé de leurs adhésions. Inscrire son action éducative et culturelle avec Maman à la maison le mercredi ne paraît pas d’une grande modernité sociale. Faire fuir les familles à deux salaires relève d’une curieuse stratégie économique pour un Maire autoproclamé VRP de la ville à la recherche de « piécettes ».
Dans l’album « Martine à l’école », Bruno n’a pas fait ses devoirs. Il devait rendre une rédaction. Bruno disposait de tous les éléments pour vérifier lui-même si le monde merveilleux de Martine existait encore dans sa ville.
Mais non ! Bruno fait l’école buissonnière. Comme il a pêché 65 carpes sur 100, il se sent confortement installé dans son grand radeau. Son oncle Nicolas a installé un panier de crabes. Certains seulement en sortiront. L’oncle évoque parfois d’autres mercredi pas comme les autres, dans le salon doré d’un palais parisien.
Bruno n’a finalement pas rendu son devoir. « Le monde merveilleux de Martine existe peut-être encore à Lille » s’exclame Bruno devant Patapouf et l’âne Cadichon. Il a donc écrit un mot d’excuses à sa maîtresse : il préfère rester dans le monde merveilleux de Martine.
De la part d’un parent d’élève n’habitant pas dans le 93 et dont la fille en CP quittera au plus vite votre ville incapable de franchir le mur du dogmatisme.
Source : Article de Bertran Carlier
Rythmes scolaires, dogmatisme et le monde merveilleux de Martine, 2ème partie : le dévoiement
2ème partie- Le dévoiement de la réforme demeure une situation exceptionnelle en France
Une enquête pour les maires de France met en évidence le fossé qui s’est creusé cette année entre Aulnay et les autres communes. Cette évaluation indépendante intitulée « Rythmes éducatifs, radiographie d’une réforme » et réalisée à partir des retours des collectivités illustre concrètement les principes suivants : « répondre à la loi, mais aussi créer les conditions de la réussite », « partenariat et concertation avant tout », « créer des emplois et amoindrir la précarité ».
Source :http://www.andev.fr/portail/images/fichiers/fond_documentaire/Les_Congres/livret%20Sodexo.pdf
Voici quelques constats effectués dans une majorité de villes et pour lesquels Aulnay a pris un chemin différent :
- Le choix du mercredi s’est imposé dans 94 % des collectivités (samedi 4%) avec un raccourcissement de la journée de 45 minutes (61%). Ces aménagements avaient pour premier objectif de bénéficier de créneaux horaires plus larges pour garantir la qualité des activités éducatives (58%)
« une des solutions les plus simples pour les parents éprouvant des difficultés pour la garde de leurs enfants après les matinées de classe du mercredi est de les inscrire dans les centres de loisirs. 40% des collectivités ont ainsi constaté en 2014 une hausse des effectifs dans les centres de loisirs du mercredi« . « Dans la majorité des collectivités, des navettes ont été mises en place pour assurer le lien école – restauration scolaire – centre de loisirs (70%) et un temps de garderie après le temps de classe instauré (66% d’entres elles) ».
Avec méthodes, anticipation et concertation, il n’y a pas lieu d’opposer le mercredi avec un tissu associatif devenu très largement intégré aux nouveaux rythmes scolaires.
2- l’organisation du temps des enfants est définie dans une instance de concertation (62%), avec notamment la mobilisation des enseignants (88%) et des parents (84%) ; Un projet éducatif de territoire est formalisé sur l’ensemble de la commune (66 % des collectivités).
« Une communication avec les parents considérée comme primordiale ; la réforme des rythmes a créé un dialogue massif qui n’existait pas avant. »
- un surcoût/an/enfants évalué par les communes en moyenne à 175 euros, et même moins par économie d’échelle dans les grande villes.
93% ont sollicité le fonds d’amorçage, 61% l’Aide Spécifique Rythmes Educatifs de la CAF. Des subventions municipales « jeunesse » ont été redéployées et fléchées.
Face à ce surcoût à partager entre la Mairie et les familles, la gratuité des nouvelles activités scolaires est totale dans 71% des communes, le co paiement pour 23 %.
A Aulnay, ce surcoût avec l’ensemble des composantes (aides de l’Etat, aides de la CAF, redéploiement) n’a pas été présenté publiquement pour empêcher tout débat.
Le décalage entre Aulnay et le reste de la France est édifiant : opacité maintenue sur une subvention à 6 chiffres, aveuglement sur des situations provoquées inextricables, refus de débat démocratique et de co-construction notamment sur l’organisation de la semaine et le choix de la demi-journée.
Les bonnes décisions résistent à la transparence, la concertation et l’évaluation. Le dogmatisme s’arrêtera réellement à Aulnay dès lors que :
- la concertation débutera comme dans les autres villes avec des méthodes ayant fait leur preuve
- la subvention de l’Etat sera rendue transparente (montant demandé, reçu, affecté), surtout au regard d’activités péri scolaires effectuées bénévolement
- le comité de pilotage s’intéressera à la « vraie vie » des enfants. Les parents placés avec leur enfant dans une situation impossible sont honteusement considérés comme des « hors la loi ». Ma fille de 6 ans avec des parents séparés devrait se lever à 6h et courir dans le RER le samedi après 5 jours d’activités de 7h30 à 18h. Votre Maire qui se prévaut dans les médias, grâce à vos suffrages, de prendre en compte la « vraie vie » ignore par ailleurs mes deux LRAR lui ayant mis sous le nez les dommages collatéraux de son bricolage. Flicage ne vaut pas évaluation.
Le dévoiement de l’action publique peut continuer longtemps entre des poissons clown maintenus dans leur bocal et obsédés par leur seul oxygène réglé à 65% ou à 35 % des suffrages exprimés.
Après cette année à zéro activité péri scolaire et zéro accessibilité à l’école publique le samedi, ma fille peut adresser sa note de fin d’année au conseil municipal, sous la forme de l’expression la plus appropriée à cette cours d’école : zéro plus zéro égal la tête à …o !
Source : article de Bertran Carlier
Rythmes scolaires, dogmatisme et le monde merveilleux de Martine, 1ère partie : comparaison Aubagne et Aulnay-sous-Bois
La réforme des rythmes scolaires s’est appliquée diversement dans les communes à partir d’un facteur déterminant : le degré de volontarisme de sa mairie. Les expériences de nombreuses communes permettent désormais de mesurer la valeur d’arguments avancés parfois sans transparence et sans évaluation.
1ère partie- Le nouveau Maire UMP d’Aubagne a montré la voie du volontarisme malgré le poids de la dette
En mars 2014, un nouveau maire UMP est élu dans un bastion historique la gauche en banlieue de Marseille : Aubagne.
Aussitôt élu, cet ingénieur de formation met en place une concertation avec un slogan évocateur « le débat est ouvert » pour accélérer les nouveaux rythmes scolaires dès le mois d’octobre 2014 (tableau ci-après).
Dans la ville de naissance de Marcel Pagnol, la dette par habitant est la troisième de France parmi les villes de plus de 20 000 habitants. Le mur financier y était 2,6 fois plus haut qu’à Aulnay.
2014-2015 : entre dogmatisme et volontarisme dans deux communes de banlieue avec un nouveau maire UMP
| Aulnay | Aubagne | |
| Situation géographique | 19 km de Paris | 22 km de Marseille |
| Nombre d’habitants (2012) | 81 899 | 46 093 |
| Election municipale 2014 | Changement de majoritéNouveau Maire UMP Bruno Beschizza | Changement de majoritéNouveau Maire UMP Gérard Gazay |
| Encours de dette (2013) | 109 millions d’euros | 161 millions d’euros |
| Dette par habitant (2013) | 1 318 euros | 3 475 euros |
| Revenu fiscal moyen (1) | 20 962 euros | 20 872 euros |
| Vote pour la demi journée supplémentaire | 80 % pour le mercredi | 79 % pour le mercredi |
| Demi-journée supplémentaire mise en oeuvre | Samedi | Mercredi (2) |
| Concertation mise en œuvre pour l’organisation des rythmes scolaires | Décision sans concertation en juin 2014Idem en avril 2015 | 9 assemblées participatives, 28 conseils d’école extraordinaires réuni en sept/oct 2014, réalisation d’une enquête pour laquelle 2 317 questionnaires ont été retournés par les parents d’élèves. (3) |
(1) : http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/dossier/les-revenus-des-francais-ville-par-ville
(2) : Le mercredi a été choisi dans les 7 villes les plus endettées de France
(3) http://www.aubagne.fr/fr/actualite.html?tx_ttnews%5Btt_news%5D=1795&cHash=ec037b69e3bf026004832788a1b5a9e9
Ni à Aubagne ni à Aulnay il n’y a de « tonton américain avec la piécette » pour renflouer les comptes municipaux (expression de votre maire lors du conseil municipal du 8 avril 2015). A Aubagne, même sans l’ex french connection, des dépenses sur la jeunesse ont été sanctuarisées.
L’anticipation du maire d’Aubagne est reflétée notamment dans le plan de formation. Une quarantained’employées de 18 à 57 ans déjà affectées aux activités périscolaires ont suivi dès l’été 2014 une formation au BAFA (investissement de près d’un million d’euros).
Cette méthode est celle d’un maire ayant choisi de s’investir profondément dans son mandat local, avec une vision de l’intérêt général à long terme. L’UMP aurait pu utiliser ce dossier pour régler ses comptes après 49 ans ininterrompus de mairie communiste. Bravo à l’UMP d’Aubagne pour être restée loin des clivages partisans !
Source : article de Bertran Carlier
Aulnay-sous-Bois : des parents mobilisés contre les cours le samedi à l’école Jules Ferry
A Aulnay-sous-Bois, pour le réforme des rythmes scolaires, le Samedi matin a été choisi au lieu de Mercredi pour la 5ème demi-journée obligatoire d’enseignement. Cela ne semble pas plaire à tout le monde puisque des parents ont décidé de bloquer l’école ce matin.
L’année dernière par exemple, de nombreuses activités sportives étaient planifiées le samedi matin (danse, basket, tennis…). Certains parents appréciaient également la « grâce matinée » offerte par l’absence de cours le samedi. Pour cette année scolaire 2014-2015,certains semblent avoir du mal à supporter cette réadaptation.
Rythmes scolaires : ce qui vous attend à la rentrée
Éducation. L’école 4 jours et demi par semaine, cela démarre en septembre dans les quarante communes du 93. Une réforme difficile à appliquer, qui se joue à deux vitesses selon que les villes proposent, ou non, des activités.
CE SERA LE DOSSIER brûlant de la rentrée. Celui qui empoisonne déjà toutes les municipalités. Qui fait courir les services des mairies pour recruter in extremis des encadrants qualifiés. Qui fait grogner les parents d’élèves et les enseignants, mécontents de ce nouvel agencement des horaires. Et qui a même fait dire au maire d’une grande ville du département que son projet de l’été serait « de construire en abri antiatomique pour se protéger des parents et des profs à la rentrée ». N’en doutez plus : la réforme des rythmes scolaires est un vrai séisme.
Pendant l’année, les multiples consultations n’ont pas toujours réussi à mettre tout le monde d’accord. La direction académique, qui refuse de s’exprimer officiellement sur ce dossier, a même dû imposer un planning hebdomadaire à cinq villes, faute d’accord interne. Au final, on voit déjà le capharnaüm que cela risque d’être en septembre. Tour d’horizon des points chauds qui font des rythmes scolaires une réforme à deux vitesses en Seine-Saint-Denis.
Un blocage politique. Le bras de fer a commencé très tôt. Pendant des mois, certaines villes — la plupart de droite mais quelques villes de gauche également — ont multiplié les courriers, les réunions et les manifestations afin de demander un report d’un an de la mise en place de la réforme.
Des coalitions autour du maire UMP de Rosny, Claude Capillon, et du député-maire UDI de Drancy Jean-Christophe Lagarde, ont tenté de maintenir la pression jusqu’au bout. En vain. Résultat : si dans certaines villes les services ont travaillé en coulisses pour caler les plannings et les futurs ateliers périscolaires (à Rosny le calendrier a été validé très trop par la direction académique), d’autres ont clairement perdu du temps. Exemple à Montreuil où le nouveau maire (FG) Patrice Bessac a accompagné jusqu’au bout les revendications des parents d’élèves et des enseignants et se retrouve pris de cours. Au final, le directeur académique a imposé son calendrier à la ville, les ateliers périscolaires ne seront pas mis en place avant novembre au plus tôt et la question de leur facturation n’est pas encore tranchée.
Ecole le mercredi ou le samedi matin. La règle, c’est l’école le mercredi matin. Cette matinée peut être transférée au samedi, si cela est justifié par projet spécifique. Dans les faits, la direction académique ne s’est pas opposée aux demandes provenant de trois villes de droite d’avoir classe le samedi matin au lieu du mercredi. Pour l’UMP Bruno Beschizza à Aulnay, il s’agit de « ne pas mettre en péril le tissu culturel et sportif » de la commune. Mais les parents d’élèves regroupés en collectif voient rouge : « Nos enfants seront doublement pénalisés, estime une maman. Non seulement ils n’auront pas droit à de véritables activités périscolaires, mais en plus ils devront se lever tôt une sixième matinée dans la semaine, sachant que beaucoup vont au centre de loisirs ou chez une nourrice le mercredi matin. » Hier, soutenus par le député PS Daniel Goldberg, ils ont été reçus en audience par le directeur académique à Bobigny. A Gagny et Montfermeil aussi des parents protestent contre l’école le samedi matin.
Des ateliers périscolaires… ou pas ! A force d’avoir attendu, ou bien par conviction politique, neuf villes du département ne mettront pas en place les ateliers périscolaires censés, selon le ministère de l’Education nationale, proposer aux écoliers des activités variées et à forte valeur ajoutée. A Drancy et à Bobigny, les élèves n’auront donc pas « d’ateliers macramés », selon les propos de Jean-Christophe Lagarde, mais des cours de soutien scolaires élargis. En plus de ces neuf villes, Aubervilliers et Saint-Denis mettent en place des ateliers payants dans les centres de loisirs. En clair : pas de Temps d’activité périscolaire (TAP) à proprement parler mais une invitation aux parents à inscrire leurs enfants au centre pour boucler une journée d’école. Enfin, à Montfermeil et Montreuil, on prévient que les ateliers seront mis en place « progressivement » car les villes n’ont pas encore eu le temps de les organiser.
Une réforme coûteuse pour les villes… L’Etat versera aux villes 50 EUR par élève scolarisé, qu’elles mettent en place ou non des ateliers périscolaires. Certaines percevront en plus une aide de la CAF (Caisse d’allocations familiales), si cette dernière juge les ateliers de qualité. Mais dans les mairies, on assure que ces aides ne prennent pas en charge la totalité des coûts jugés colossaux. Sans compter qu’elles ne seront probablement accordées qu’une ou deux années. A Neuilly-sur-Marne, on précise donc que les TAP seront gratuits tant que la commune touchera des aides de l’Etat. A Gournay, la seule ville où tous acteurs semblent être en accord avec la mise en place de la réforme, le maire sans étiquette Eric Schlegel reconnaît que celle-ci pèsera très lourd sur les finances. A Bagnolet, le maire PS Tony Di Martino a ainsi affirmé qu’il ne mettait pas en place de TAP dans sa ville trop endettée.
… et les familles ! Le portefeuille des familles risque aussi d’être mis à mal. Car avec l’école le mercredi matin (option choisie dans presque toutes les communes), de nombreux enfants iront certainement à la cantine ce jour-là. Autre nouvelle dépense pour les parents ? Dans sept communes de Seine-Saint-Denis, il faudra payer pour participer aux ateliers périscolaires. A chaque fois, les tarifs sont fixés en fonction du quotient familial. A Saint-Denis, par exemple, cela ira de 34 centimes à 1,98 EUR par jour, à Sevran, de 50 centimes à 1 EUR, à Coubron, de 4,57 EUR à 6,32 EUR (pour une demi-journée), à Villemomble, de 40 centimes à 2 EUR.
La chasse aux encadrants. Ce sera sûrement le point bloquant de la rentrée. Car de nombreuses villes commencent à peine les recrutements des encadrants. Déjà, l’an dernier, Aubervilliers, Bondy, L’Ile-Saint-Denis, Le Pré-Saint-Gervais et Romainville (les cinq villes à s’être lancées dans l’aventure avant les autres) avaient eu du mal à trouver un nombre d’animateurs formés suffisant. Cette année, ces communes cherchent d’ailleurs à renflouer les équipes. Partout ou presque, la course aux associations, aux animateurs diplômés risque d’être le casse-tête de l’été… et de la rentrée !
Source : Le Parisien du 04/07/2014
Le collectif des représentants des parents d’élèves de la ville d’Aulnay-sous-Bois s’adresse au DASEN
Monsieur le Directeur Académique,
Nous avons pris connaissance du courrier que vous avez adressé à M. le Maire daté du 30 juin dans lequel vous faites part de vos décisions concernant l’organisation de la semaine d’école.
Vous annoncez :
- l’allongement de la pause méridienne ;
- la fin de la classe à 15 h 45 ;
- le choix d’une demi-journée supplémentaire le samedi.
Nous sommes étonnés de cette décision tardive qui ne correspond pas aux différentes étapes de la discussion qui a eu lieu dans notre ville.
Pour mémoire :
- la précédente municipalité, si elle n’avait pas mis en place de projet, avait mené une enquête qui aboutissait à ce que 90 % des familles qui s’étaient exprimées rejetaient la solution du samedi matin ;
- au mois de juin, les conseils d’école de la circonscription n° 2 avaient été réunis afin de donner un avis sur différentes propositions. Vos services avaient annoncé qu’en l’absence de majorité, vous appliqueriez l’ouverture des écoles le mercredi matin ;
- le 27 juin, vous consultiez de nouveau en urgence des enseignants de la ville leur demandant leur préférence entre le mercredi et le samedi matin ;
- hier, c’est le Maire de la ville qui nous annonce que vous auriez choisi d’un commun accord d’ouvrir les écoles le samedi.
Sur la forme, nous souhaitons que vous nous communiquiez :
- les avis émis par les conseils d’école de la circonscription n° 2 ;
- sur la consultation du 27 juin, nous aimerions connaître le libellé de la question posée aux enseignants ainsi que les résultats de cette enquête ;
Sur le fond :
- les décrets du 24 janvier 2013 nー2013-77 et celui du 7 mai 2014 nー2014-457 prévoient que la demi-journée supplémentaire du samedi matin ne peut être accordée que sur dérogation et présentation d’un Projet Educatif de Territoire. (Le directeur académique des services de l’Education nationale peut donner son accord ・ une dérogation aux dispositions du deuxième aliéna de l’article D. 521-10 lorsqu’elle est justifiée par les particularités du projet éducatif territorial et que l’organisation proposée présente des garanties pédagogiques suffisantes.) Il n’y a à ce jour aucun projet pédagogique qui n’ait été déposé pour justifier la nouvelle organisation que vous avez adressée ce jour à Monsieur le Maire.
- en l’absence de PET, l’allongement de la pause méridienne, qui aurait pu se justifier pour mettre en place des activités périscolaires de qualité, aboutit finalement à ce que nos enfants passent une demi-heure de plus sous la responsabilité de la mairie sans qu’aucune amélioration au service d’encadrement périscolaire ne soit apportée. La justification que vous apportez concernant la question de la restauration scolaire relève à notre sens d’un engagement financier accru de la commune et non d’une simple adaptation des horaires de l’école sur les contingences matérielles de la ville.
Si ce dossier devait en rester à cette proposition, nos enfants ne bénéficieraient que marginalement d’une réduction de la journée d’école (amplitude de 15 minutes de moins), iraient une demi-journée de plus à l’école sans que le temps libre ne soit mis à profit pour la mise en place de TAP de qualité. Autant dire que nous serions extrêmement déçus de l’action conjointe de la ville et du ministère qui laissent de côté la question du bien-être des élèves qui sont aussi nos enfants.
Nous souhaitons vous rencontrer si possible avant le prochain Comité Départemental de l’Education National qui doit, si nous avons bien compris, entériner votre décision.
Nous sommes disponibles ce jour ou jeudi 3 juillet pour vous rencontrer.
Veuillez croire, M. le Directeur, en notre profond attachement au service public d’éducation nationale ainsi qu’au progrès de tous les élèves.
Source : lettre du collectif des représentants des parents d’élèves de la ville d’Aulnay-sous-Bois
Le collectif des Parents d’Elèves s’organise à Aulnay-sous-Bois
Le collectif RPE Aulnay, qui rassemble des parents d’élèves de plusieurs écoles, organise ce samedi matin une réunion consacrée aux rythmes scolaires. Le collectif a manifesté mercredi devant l’hôtel de ville, pour exprimer son inquiétude et son désaccord avec la position du maire UMP Bruno Beschizza. Dans un courrier aux familles, ce dernier dit à nouveau son opposition à la réforme, mais esquisse aussi des choix : celui d’une matinée travaillée le samedi plutôt que le mercredi, et d’une pause méridienne de deux heures. Autant de points sur lesquels l’édile donnera des précisions lors d’une réunion publique lundi prochain.
Ce matin, réunion du collectif des parents, à 10 heures à l’école du Bourg 1. Lundi, réunion du maire à 19 heures, gymnase Pierre-Scohy.
Source et image : Le Parisien du 28/06/2014
Rythmes scolaires : les parents manifestent à Aulnay-sous-Bois
Ils se sont rassemblés hier soir, à partir de 18 h 30, dans les jardins de l’hôtel de ville d’Aulnay. Des parents d’élèves ont manifesté pour exprimer leur inquiétude à l’appel d’un collectif. A quelques jours du début des grandes vacances, ils reprochent au maire UMP Bruno Beschizza d’entretenir le flou autour de la réforme des rythmes scolaires. L’élu a écrit au ministre pour demander un report, estimant ne pas avoir les moyens de mettre en place les aménagements
Source et image : Le Parisien du 26/06/2014
Réforme des rythmes scolaires : Bruno Beschizza convie les parents d’élèves le 30 juin
Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois, invite les parents d’élèves le 30 juin à 19h00 au gymnase Pierre Scohy pour faire le point sur la réforme des rythmes scolaires. Au programme :
- Une nouvelle demi-journée le Samedi matin (au lieu du Mercredi, trop couteuse et consacrée aux activités sportives selon lui)
- Sa rencontre avec l’inspecteur académique
- La mise en place de la réforme
Pour lire la lettre adressée aux parents d’élèves, cliquer ici.