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À Aulnay-sous-Bois, Philippe ramasse 3 200 seringues usagées tous les mois
Le Caarud, centre qui accompagne des usagers de drogue, vient de recruter un employé pour traquer les aiguilles abandonnées aux abords de la structure.
Dix kilomètres par jour : c’est la distance effectuée cinq jours sur sept par Philippe, qui vient d’être embauché par le Caarud, à Aulnay-sous-Bois. Sa mission : ramasser les seringues disséminées aux abords de ce centre qui accompagne les usagers de drogue. Soit, en moyenne : 3 200 par mois.
« C’est un poste clé, car nous comprenons tout à fait la gène occasionnée chez les riverains qui trouvent ce genre de matériel en bas de chez eux », raisonne Stéphane Bribard, le responsable du Caarud, qui inaugurera une extension ce vendredi. Il précise aussi que « 1 100 seringues sont ramenées par les usagers eux-mêmes au Caarud, chaque mois ».
En 2013, trois élèves s’étaient piqués avec des aiguilles
Ces milliers de seringues usagées abandonnées sont à l’origine de plusieurs polémiques. Notamment en 2013, lorsque trois élèves d’une école de Sevran s’étaient piqués avec une de ces aiguilles, sans être infectés.
Source et article complet : Le Parisien
Un kit Seringue / Stericup retrouvé dans le quartier Centre-Gare Nord d’Aulnay-sous-Bois
Une habitante du quartier Centre-Gare Nord d’Aulnay-sous-Bois a fait récemment une surprenante découverte : un kit Seringue / Stericup, utilisé notamment pour l’injection de la drogue, a été retrouvé sur le mur d’un voisin. Ce kit était vide mais la crainte de retrouver des seringues usagées dans les environs est grande. La psychose est d’autant plus importante que des seringues sont retrouvées fréquemment à Sevran, notamment à proximité des écoles.
Si vous retrouvez ce genre de kit, ou si vous découvrez une seringue, ne pas toucher ce matériel et appeler la police. Les risques d’infection sont bien réelles…
Toxicomanie, drogue, seringues : les écolos d’Aulnay-sous-Bois réclament une commission parlementaire
L’affaire des seringues dans des écoles de Sevran et de la méthadone au Gros Saule, à Aulnay, continue de susciter des réactions.
« L’arrêt du fonctionnement des distributeurs de seringues tel qu’il a pu être demandé (NDLR : par le maire de Sevran) ne ferait qu’augmenter les difficultés actuelles », avance le conseil de surveillance* de l’hôpital Ballanger qui a voté vendredi une motion pour rappeler l’utilité du travail conjoint mené par l’hôpital et l’association de prévention First, qui gère notamment les distribox.
Ils demandent la création de salles d’injection
A Aulnay, le non-remplacement de la gardienne de l’école Louis- Aragon, où des flacons de méthadone vides ont été trouvés, fait grincer des dents, et l’UMP réclame l’installation de caméras. Les parents ont accepté de lever leur blocus de l’école, mardi dernier, après les promesses du maire PS Gérard Ségura, qui s’engage notamment à renforcer la surveillance de l’établissement par des gardiens volants, déjà en poste.
A Sevran, les positions sur la légalisation de la drogue se font à nouveau entendre. Les élus Front de gauche réaffirment leur ferme opposition à toute légalisation, « qui conduirait à banaliser et minorer la dangerosité de la drogue ». Samedi, le mouvement Europe Ecologie de Seine-Saint-Denis a réclamé une commission parlementaire pour réformer la loi de 1970 qui considère le toxicomane à la fois délinquant et malade. Europe Ecologie réclame la décriminalisation de l’usage, des mesures adaptées comme la création de salles d’injection thérapeutiques sur tout le territoire et le durcissement des mesures concernant les réseaux mafieux et internationaux.
* Il est composé des représentants des villes (Sevran, Tremblay, Villepinte, Aulnay, Le Blanc-Mesnil), des médecins, du personnel, des patients, et est présidé par François Asensi, député maire de Tremblay.
Source : Le Parisien du 29/04/2013