Archives de Catégorie: Histoire

Sortie organisée par le Cercle Archéologique et Historique de la Région d’Aulnay-sous-Bois le 14 juin à Saint-Quentin

Saint_QuentinLa ville de St Quentin, durement éprouvée pendant la Grande Guerre, est aujourd’hui une cité dynamique et animée, capitale de la haute Picardie. Plusieurs monuments, heureusement préservés, s’offrent à l’attention du visiteur. Il découvrira sur la grand’ place l’exubérante façade de l’Hôtel de Ville avec son style gothique flamboyant, tandis que le campanile, reconstruit au XVIIIème siècle, abrite un beau carillon de 37 cloches sonnant tous les quarts d’heure.

Toute proche, la collégiale Saint Quentin, bombardée en 1917, échappa de peu à la destruction totale en octobre 1918 ; la puissance et l’élégance de cette construction gothique lui permettent de rivaliser avec maintes cathédrales.
Saint Quentin est classée ville d’Art et d’Histoire et la richesse du musée Lécuyer illustre la raison de ce choix en abritant dans trois salons la collection des 93 portraits de Maurice Quentin de la Tour, pastels témoignant de la haute société française au XVIIIème siècle. Enfin, la ville offre à l’amateur d’architecture de nombreux témoignages Art Déco, vouée à la géométrie et aux formes épurées choisi pour le style de la reconstruction.
La découverte de ces pôles d’intérêt se fera au cœur de la ville et une brasserie de la grand’ place offrira une pause gourmande aux saveurs picardes.

RENDEZ-VOUS à : 7h45 devant le Centre Administratif, Bd Félix Faure à Aulnay s/s Bois. Départ à  8h précises

ATTENTION : priorité aux adhérents à jour de leur cotisation (places limitées à 50)
Adhérents :   37 euros                              Non adhérents : 42 euros                
Bulletin et règlement par chèque à retourner d’urgence au plus tard le 31 mai à :
CAHRA – BP 103         93622 – AULNAY-SOUS-BOIS CEDEX

Source : communiqué CAHRA

Soirée débat organisée le 16 Mai par le Front de Gauche d’Aulnay-sous-Bois : Avoir 15 ans dans la Résistance française

Deėbat reėsistance le 16 mai 2014_Page_1Le PCF et le Front de Gauche d’Aulnay-sous-Bois organise une soirée débat, le vendredi 16 Mai au local du PCF d’Aulnay-sous-Bois (25 rue Jacques Duclos, Vieux-Pays), sur le thème : « Avoir 15 ans dans la résistance française ». Le débat commence à 19h00.

Pour plus d’information, lire l’invitation en cliquant ici ou sur l’image ci-contre.

La Libre Pensée en appelle à la conscience humaine : La République doit réhabiliter les 650 Fusillés pour l’exemple !

guerre_mondiale6 000 soldats passés en Conseils de guerre, 2 500 condamnés à mort, 650 fusillés pour l’exemple ; tel est le bilan d’une justice d’exception, inhumaine pendant la guerre de 1914-1918. Parce qu’ils étaient parfois simplement des hommes en proie à une terreur abominable sous les bombes et la mitraille, terreur qui les a conduits à ne pas se faire massacrer pour rien. Parce que d’autres étaient qualifiés de « meneurs », parce qu’ils étaient militants syndicalistes, anarchistes, socialistes, pacifistes et que des généraux voulaient faire un exemple pour terroriser la troupe.

L’Union sacrée « patriotique », constituée avec le sang de Jean Jaurès, premier exécuté pour l’exemple de la grande boucherie, commandait que les généraux se battent jusqu’à la dernière goutte du sang des autres. 650 soldats français sont tombés sous les balles françaises, morts PAR la France, des milliers d’autres ont été condamnés au bagne, n’ayant que très rarement survécu à son régime meurtrier, d’autres encore ont été déportés en Algérie où leurs os blanchissent encore dans le désert. On ne compte pas non plus les nombreuses exécutions sommaires faites par des gradés ivres de rage contre la troupe qui ne voulait pas mourir.

Leurs femmes, leurs parents, leurs enfants, leurs familles ont subi alors pendant des années l’opprobre de la société et la honte que leurs parents aient été considérés comme des « lâches », alors que tout le monde s’accorde, enfin, à reconnaître aujourd’hui qu’ils n’en furent point. Ils n’étaient que des hommes. C’est contre cette injustice, contre cette barbarie, que la Fédération nationale de la Libre Pensée c l’Association Républicaine des Anciens Combattants, l’Union Pacifiste de France, le Mouvement de la Paix, des organisations syndicales de la CGT et de la CGT-FO et de très nombreuses sections de la Ligue des Droits de l’Homme mènent un combat résolu pour que la République réhabilite collectivement les 650 Fusillés pour l’exemple de 1914-1918.

Communiqué complet de la fédération départementale de la Libre Pensée accessible en cliquant ici

Guerre 14-18 : l’exposition virtuelle de la Banque Nationale de France

guerre_mondialeDans le cadre du centenaire du début de la guerre 1914-1918, découvrez en ligne l’exposition virtuelle proposée par la Bibliothèque nationale de France (BnF).

Cette exposition virtuelle présente à la fois :

  • l’Europe en 1914 (l’été 1914, l’Europe centre de gravité du monde, le système international en place, la guerre inimaginable),
  • la guerre à l’horizon (les pacifismes, la IIe internationale, la valorisation du soldat, les imaginaires guerriers, les militaires en société, les militaires et la politique, la préparation à la guerre),
  • le choc (la réaction des populations à la mobilisation, la basculement dans la guerre, la gestion des morts…).

La BnF propose également de nombreuses illustrations (albums, affiches, cartes…) et une chronologie des années de guerre.

Julien Suaudeau à Aulnay-sous-Bois : La ville, décor de son roman noir

Julien_suaudeauOn pousse avec lui la porte d’un pavillon du quartier des Etangs, où se meurt un ancien chef du FLN ; il nous embarque à bord du RER B, où l’on croise dans le matin blême les « petits lascars des 3 000 », ou nous égare aux confins de la zone industrielle Garonor… Sous la plume de Julien Suaudeau, les personnages et l’intrigue sont bien fictifs, mais le décor qui surgit semblera diablement familier aux habitants d’Aulnay-sous-Bois. La troisième ville du 93 sert de toile de fond à une bonne partie de ce roman noir, intitulé « Dawa » (de l’expression d’argot « mettre le dawa », qui signifie mettre le bazar, semer le chaos). Pour signer quelques dédicaces, Julien Suaudeau fera aujourd’hui escale à la librairie Folies d’Encre du boulevard de Strasbourg. Avant de repartir loin, très loin d’ici.

Car l’auteur, père de famille de 38 ans, n’habite pas à Aulnay, pas même dans le 93, et prend rarement le RER. Depuis près de dix ans, il réside à… Philadelphie, sur la côte est des Etats-Unis.

Des souvenirs de jeunesse

C’est là-bas qu’il a noué les fils de cette intrigue minutieusement bâtie, et où s’entrecroisent les destins de jeunes à la dérive, d’un prof agrégé ourdissant de sombres projets terroristes, d’un policier exclusivement guidé par l’esprit de vengeance… On y croise même un (ex-) ministre de l’Intérieur, plus vrai que nature, occupant « le terrain en repeignant la gauche aux couleurs de l’autorité et du réel, celles de ses yeux cobalt et intransigeants ».

Mais pourquoi donc avoir choisi Aulnay en toile de fond ? Souvenirs de jeunesse : avant de traverser l’Atlantique, Julien Suaudeau, ado parisien remuant, a été « mis à la boxe », et au foot. « J’ai passé beaucoup de temps sur les terrains et les rings et c’est ainsi que j’ai découvert Aulnay, mais aussi Bondy, Clichy-sous-Bois, Sevran… L’histoire que je raconte est fictive, mais elle s’appuie sur une géographie physique réelle, où tout le monde peut se repérer. »

Comment une telle histoire a-t-elle jailli de l’esprit de cet étonnant touche-à-tout, ancien élève de Sciences-po, ex-critique de cinéma et documentaliste, aujourd’hui dans le bâtiment ? « J’ai commencé à y réfléchir il y a presque dix ans, sous la forme d’un projet de série télévisée », explique le trentenaire au visage émacié, qu’on verrait bien incarner à l’écran l’un de ses personnages, jeune flic en civil s’invitant incognito dans une salle de boxe. « C’était après les émeutes de banlieue (NDLR : de l’automne 2005). Mes voisins me demandaient : La France est à feu et à sang ? J’ai voulu utiliser la fiction pour répondre. »

La série n’a pas vu le jour. Ce fut un livre, que Julien Suaudeau, devenu entrepreneur en bâtiment, écrivait le soir venu, les muscles alourdis après les journées de chantier. Avec l’idée qu’on « ne peut comprendre une émeute à Aulnay si on n’en raconte pas les tenants et aboutissants, dans les cabinets ministériels, les services de police… Il fallait que le récit traverse toutes les catégories de la société ».

« Dawa » de Julien Suaudeau, édition Robert Laffont, 491 pages, 21 €. Séance de dédicace aujourd’hui à 17 heures, à la librairie Folies d’Encre, 41, boulevard de Strasbourg, à Aulnay.

source et image : Le Parisien du 05/04/2014

Bientôt un parc d’attraction à Aulnay-sous-Bois ?

parc_attractionLa rumeur est de plus en plus persistante : un parc d’attraction serait à l’étude par la nouvelle équipe municipale afin de donner aux Aulnaysiennes et aux aulnaysiens la possibilité de s’amuser tout en apprenant l’histoire de la ville d’Aulnay. Situé sur le Vélodrome, ce parc d’attraction serait axé sur l’époque Mérovingienne, avec parcours, animations, jeux et manèges axés sur cette riche époque de l’histoire européenne. Pour rappel, un cimetière Mérovingien se trouve au niveau du Vélodrome et empêche toute nouvelle construction d’immeubles.

Reste à savoir si ce parc, s’il est confirmé lors d’un prochain conseil municipal, sera accueilli à bras ouverts par les riverains.

L’aéroport Paris-Charles de Gaulle fête ses 40 ans

aeroport-roissy-charles-de-gaulleLe célèbre aéroport Roissy-Charles de Gaulle fête ses 40 ans cette année, le 8 mars.

Inauguré en 1974, cet aéroport a profondément bouleversé le paysage du Nord-Est Parisien :

  • La Route Nationale 2, qui commençait à la patte d’oie de Gonesse en traversant Roissy-en-France, Le Mesnil-Amelot et Dammartin-en-Goële, sera déviée pour passer par Aulnay-soous-Bois et Mitry-Mory. L’aéroport se construisant sur cette ancienne nationale, certaines voies ayant subsisté (l’ancienne RN2 a été rebaptisée D902 et D401)
  • Des fermes ont été détruites (comme la ferme des Mortières) ainsi que l’abbaye des moines défricheurs du Moyen-âge
  • Des champs ont été supprimés pour laisser place au béton et au tarmac
  • Des villages autrefois paisibles ont été transformés en cité internationale
  • La quiétude du chant des oiseau a laissé place aux vrombissements des gros-porteurs

Alors que des riverains et des associations se battent aujourd’hui contre le futur aéroport Notre-Dame-des-Landes, les habitants de l’époque semblaient résignés à laisser transformer leur environnement proche, sans pour autant être exempts de critiques.

La rédaction vous propose de découvrir un article du site « entre voisins« , ainsi qu’une vidéo sur l’histoire de cet aéroport, de 1945 à 1975. A l’heure où la ville d’Aulnay-sous-Bois continue de se transformer sous l’impulsion de la « modernité », il est bon de savoir ce qu’était notre environnement proche il y a de cela moins d’un demi-siècle !

Les anciens champs de Tulipes d’Aulnay-sous-Bois et de Gonesse

Tulipes_AulnayLes anciens pourront certainement témoigner de la beauté des champs de tulipes, à l’entrée Nord-Ouest de la ville d’Aulnay-sous-Bois, en venant de Gonesse. Il y a quelques dizaines d’années, la Zone d’Activité des Tulipes et une partie de ce qu’est aujourd’hui l’A3 et O’Parinor étaient couvertes de tulipes dont la couleur resplendissait et émerveillait les riverains. Certains allaient cueillir ces fleurs en traversant les anciens champs (qui sont aujourd’hui la Cité de l’Europe et le quartier de la Rose des Vents).

Un passé pas si lointain que seul le nom d’une Zone d’Activité permet de se remémorer…

Aulnay-sous-Bois : la ville dit adieu au carrefour de la Négresse

negresse_aulnayLes surnoms sont tenaces. Le conseil municipal d’Aulnay-sous-Bois devrait décider ce soir de débaptiser le carrefour de la Négresse. L’immense rond-point coincé sous l’autoroute A3, à la lisière des villes d’Aulnay et du Blanc-Mesnil, cauchemar des apprentis conducteurs, sera renommé carrefour des Droits de l’Homme. C’est l’aboutissement d’une longue réflexion menée par le comité de dénomination des rues. Et une satisfaction pour le maire adjoint PS Grégoire Mukendi, qui en avait fait la demande. « Il suffit de consulter un dictionnaire, d’aller sur Internet, pour trouver une connotation dégradante à ce mot, qui fait référence à l’esclavagisme et à la servitude ». Le plus surprenant dans cette affaire, ce n’est pas la survivance de ce surnom, hérité du passé… Mais le fait qu’il n’est devenu nom officiel du carrefour… qu’en 2004. A l’époque, le maire UMP Gérard Gaudron avait invoqué la nécessité de « régulariser » un usage répandu. Si répandu d’ailleurs, qu’il vaut aussi de l’autre côté du carrefour, situé en terres blancmesniloises. Pourtant, de ce côté-ci de la frontière, le carrefour porte le nom du résistant Pierre Sémard, depuis 1945.

Un café à l’origine de ce nom

« Mais dans le temps, tout le monde parlait du carrefour de la Négresse. J’ai connu le café qui s’appelait ainsi », se souvient Pierre Vandervoorde, 87 ans, un riverain arrivé en 1955. C’est bien un café qui est à l’origine de ce nom. La bâtisse existe toujours. C’est une maison de ville sans grand caractère, désormais occupée par un restaurant indien, en bordure du carrefour. En fouillant dans les archives municipales, on retrouve une photo noir et blanc des années 1910, où se dresse la maison Matrand, offrant vins et liqueurs à ses clients. Dans les années 1930, elle devient le « café de la Négresse ». Les témoins de l’époque affirment qu’on surnommait ainsi l’établissement parce qu’il abritait une serveuse… auvergnate, dotée d’un teint très mat. L’enseigne marque les esprits : rapidement le café donne son nom au carrefour, qu’on appelait auparavant carrefour des Cinq-routes, ainsi qu’au garage voisin. Aujourd’hui encore, il existe un « tennis de la Négresse », situé sous le pont autoroutier et qu’indiquent deux panneaux plantés au bord de la route. Mais il faudra sans doute du temps pour que les « Droits de l’homme » chassent l’ancienne appellation. « On l’appelle toujours comme ça, c’est machinal. C’est un repère. Quand on le nomme, tout le monde sait où il se trouve », note Nicolas, 37 ans. Et pourtant, si on y réfléchit, c’est vrai que ce n’est pas très joli comme nom… »

Ce nom usuel était devenu officiel… en 2004

C’était le 27 mai 2004. Le maire UMP d’alors, Gérard Gaudron, soumettait au conseil municipal une délibération, afin de « confirmer officiellement » une appellation existant « de longue date » et de l’inscrire au plan cadastral. L’édile pointait en effet une difficulté, notamment lors d’accidents de la circulation : « Un certain nombre d’opérations de police se font dans ce secteur […]. Lorsqu’on met carrefour de la Négresse sur un compte rendu, sur un procès-verbal, sur tout acte, il n’est pas valable parce que ce lieu n’est pas répertorié, et notamment pour les assurances ». « J’avoue que cela me gêne un petit peu », avait rétorqué Bernard Labbé, élu communiste, en conseil municipal. L’élu avait rapporté que ses gendres « qui sont noirs » avaient été « surpris » de découvrir l’existence d’un carrefour de la Négresse.

Une saisine du comité de dénomination des rues

« Cela fait belle lurette que le terme n’est plus péjoratif de notre côté », assurait pour sa part un élu de droite. La délibération avait finalement été adoptée par 40 voix (37 de droite, une du groupe socialiste, 2 du groupe communiste), contre 5 abstentions (4 du groupe socialiste, une du groupe communiste). Le maire PS actuel, Gérard Ségura, a été saisi par le comité de dénomination des rues, animé par le maire adjoint PC Miguel Hernandez, qui a d’abord fait valoir le caractère « péjoratif » du toponyme. Ayant obtenu le feu vert de l’édile, le comité, qui regroupe des représentants de tous les groupes politiques, a ensuite planché sur une nouvelle proposition. « Le temps de discussion a été long, sur un sujet sensible », souligne Miguel Hernandez, qui va également proposer le nom d’Henri Soler, résistant aulnaysien, pour baptiser une allée de la ville.

Richard Williams, descendant de Theodore Roosevelt : Je serai à Aulnay-sous-Bois pour témoigner

RooseveltA l’origine de l’amitié entre les familles Coret et Roosevelt, il y a un drame, la mort de Quentin Roosevelt, le dernier fils du président américain Theodore Roosevelt*, dans un crash le 14 juillet 1918 à Coulonges-en-Tardenois (devenu depuis Coulonges-Cohan), dans l’Aisne.

C’est dans ce village que les parents du commissaire de l’exposition Noël Coret, instituteurs, sont mutés en 1954. Là, ils découvrent cet épisode de 14-18 et décident à leur manière de faire revivre la mémoire de Quentin Roosevelt en organisant une cérémonie, en faisant chanter les écoliers… Ils donnent à l’événement une ampleur incroyable, au point que cela a attiré l’attention d’Ethel Roosevelt, la fille de l’ancien président, qui est même venue en France pour participer à l’une de ces cérémonies dans les années 1950.

L’histoire s’était arrêtée avec la mort d’Ethel et des parents de Noël. Et pourtant. Il y a deux ans à peine, Richard Williams, le petit-fils d’Ethel, est parvenu à retrouver Noël Coret. « Ma grand-mère, qui avait 20 ans quand son frère est mort, me parlait souvent de cette histoire, de la famille Coret. Aujourd’hui, Noël est comme un membre de la famille », raconte Richard Williams, qui, à 69 ans, vit en France six mois par an. Cette semaine, il est venu spécialement de Californie pour participer vendredi au vernissage de l’exposition d’Aulnay qu’il parraine et où la photo de son ancêtre est accrochée. « Je serai là pour témoigner, comme tous ceux qui ont perdu un proche durant la Grande Guerre, ni plus ni moins », conclut l’Américain en toute humilité.
* Il fut président de 1901 à 1909.

Source et image : Le Parisien du 15/01/2014