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Le bus Aulnay France Services ne supporte pas les températures négatives

Suite aux températures négatives de cette semaine, l’activité du bus Aulnay France services est suspendue provisoirement.
Une reprise est prévue pour le lundi 15 janvier 2024.

Alain Ramadier, député d’Aulnay-sous-Bois, veut attaquer pénalement trois directeurs d’administration pour fraude

Quatre députés ont adressé mercredi 16 septembre une lettre au président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, afin de saisir le procureur de la République contre trois dirigeants d’administration. Patrick Hetzel (Bas-Rhin, LR), Pascal Brindeau (Loir-et-Cher, UDI), Alain Ramadier (Seine-Saint-Denis, LR) et Michel Zumkeller (Territoire de Belfort, UDI) souhaitent concrètement voir appliquer le code de procédure pénale, qui identifie des infractions propres aux fautes commises par les agents publics dans l’exercice de leurs fonctions.

Dans le document, que Le Figaro a pu consulter en exclusivité, les signataires relèvent des faux témoignages lors de la commission d’enquête sur la fraude aux prestations sociales, qui vient de rendre ses travaux. Les parlementaires, qui faisaient partie de cette commission, condamnent sans égard les personnes auditionnées : «Toutes ces affirmations erronées ou contradictoires, délivrées sous serment par de hauts responsables administratifs, ne sont pas seulement la marque d’une désinvolture inadmissible à l’égard de la représentation nationale : elles sont également constitutives du délit de faux témoignage», affirment-ils. Des mensonges qui concerneraient à chaque fois le comptage des cartes Vitale, indispensable pour jauger des éventuelles fraudes aux prestations sociales.

Source et article complet : Le Figaro

L’administration prend en compte vos idées sur faire-simple.gouv.fr

impotsQuelles sont les démarches administratives qui vous irritent le plus ? Quelles sont vos idées pour améliorer et simplifier certaines démarches ? Vous pouvez déposer vos contributions et réagir à celles des autres sur le site internet www.faire-simple.gouv.fr proposé par le secrétariat général pour la modernisation de l’action publique.

Arrêts de travail et de maladie accessibles en ligne, manuels scolaires sur internet, inscription à l’université par courriel, déclaration de grossesse en ligne, renouvellement automatique de certaines ordonnances, coffre-fort électronique… Après avoir créé un compte sur le site, vous pouvez expliquer votre idée en quelques lignes et envoyer votre proposition. Un modérateur s’assure que votre contribution est conforme à la charte d’utilisation et, une fois votre idée en ligne, d’autres internautes peuvent la commenter et la soutenir.

Vous pouvez également apporter vos témoignages par courrier en écrivant à l’adresse suivante :

  • Faire simple,
  • 64, allée de Bercy,
  • 75 572 Paris Cedex 12.

Cette consultation spécifique est ouverte jusqu’au 15 septembre 2014. Un compte-rendu doit être diffusé à la fin de la période de consultation. Un collectif composé de personnalités issues de divers horizons (Caf, Pôle emploi, défenseur des droits, associations de consommateurs…) validera ensuite les mesures proposées et travaillera à mobiliser les différents acteurs impliqués et à faire connaître régulièrement l’avancement des projets en cours.

Article proposé par Annie Neveu

Adoption du projet de loi prévoyant que le silence de l’administration vaut, en principe, décision d’acceptation

silenceLe Parlement a adopté, par un ultime vote de l’Assemblée nationale dans la nuit de mercredi 30 octobre, le projet de loi visant à simplifier les relations entre l’administration et les citoyens.

Le texte adopté prévoit que « le silence gardé pendant deux mois par l’autorité administrative sur une demande vaut décision d’acceptation ».

En cas de dossier incomplet, lorsque l’administration informe l’auteur de la demande qu’il n’a pas fourni des informations ou pièces exigées par la réglementation en vigueur, le délai ne courra qu’à compter de la réception de ces informations ou pièces.

Des exceptions sont prévues ou seront possibles, où le silence gardé par l’administration pendant deux mois vaudra décision de rejet.

C’est le cas :

  • lorsque la demande ne tend pas à l’adoption d’une décision présentant le caractère d’une décision individuelle ;
  • lorsque la demande ne s’inscrit pas dans une procédure prévue par un texte législatif ou réglementaire ou présente le caractère d’une réclamation ou d’un recours administratif ;
  • si la demande présente un caractère financier sauf, en matière de sécurité sociale, dans les cas prévus par décret ;
  • dans les cas, précisés par décret en Conseil d’État, où une acceptation implicite ne serait pas compatible avec le respect des engagements internationaux et européens de la France, la protection de la sécurité nationale, la protection des libertés et des principes à valeur constitutionnelle et la sauvegarde de l’ordre public ;
  • dans les relations entre les autorités administratives et leurs agents. D’autres exceptions peuvent être prévues par décret en Conseil d’État et en Conseil des ministres.

La décision implicite d’acceptation fera l’objet, à la demande de l’intéressé, d’une attestation délivrée par l’autorité administrative dans des conditions à préciser par décret en Conseil d’État.

Ces dispositions doivent entrer en vigueur :

1° Dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la loi adoptée, pour les actes relevant de la compétence des administrations de l’État ou des établissements publics administratifs de l’État ;

2° Dans un délai de deux ans à compter de la promulgation, pour les actes pris par les collectivités territoriales et leurs établissements publics, ainsi que pour ceux des organismes de sécurité sociale et des autres organismes chargés de la gestion d’un service public administratif.

Par ailleurs le Gouvernement sera autorisé, dans un délai de douze mois à compter de la promulgation de la loi adoptée, à prendre des dispositions destinées à définir les conditions d’exercice du droit de saisir par voie électronique les autorités administratives et de leur répondre par la même voie.

Enfin, il autorise le gouvernement à prendre par ordonnance, dans un délai de dix-huit mois, les mesures nécessaires pour permettre les échanges d’informations ou de données entre les administrations afin d’éviter que soient demandées au public une information ou une donnée déjà fournies à une administration.