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Mais pourquoi des responsables politiques ou des élus à Aulnay-sous-Bois utilisent l’anonymat et des noms d’emprunt ?

Comme tout le monde le sait, Aulnay-sous-Bois est certainement la ville la plus riche en diversité dans la blogosphère. On peut critiquer cette dernière pour son manque de diversité, de créativité et parfois de précision, mais peu de ville – si ce n’est aucune – en Seine-Saint-Denis peuvent prétendre avoir une blogosphère aussi riche.

Ce qui est cependant étonnant, c’est que certaines personnes n’hésitent pas à attaquer, de manière anonyme, des personnalités locales, des élus ou de simples citoyens pour assouvir leur impulsivité. Ce procédé qui manque de noblesse peut s’apparenter à un manque de courage de peur d’apparaître ridicule. Et tout le monde le sait également, la peur du ridicule obtient de nous les pires lâchetés.

Récemment, nous avons réussi à identifier une ex responsable de Gauche qui a usurpé une identité pour assouvir sa vengeance sur certaines personnes. Ce qui est inquiétant, c’est que cette personne aurait bien pu obtenir des responsabilités politiques pour diriger une ville de plus de 80 000 habitants. On imagine mal comment une personne qui utilise les procédés les plus vils aurait pu jouer sur la destinée des Aulnaysiens.

Enfin, si l’anonymat est un droit inaliénable pour s’exprimer sur la toile en toute liberté, parfois pour éviter les représailles, le procédé d’utiliser un nom d’emprunt pour attaquer les opposants politiques – ou des confrères blogueurs – est tout aussi détestable. Aucun blog n’est parfait et Aulnaycap ne fait pas exception. Cependant, on a du mal à comprendre pourquoi des personnalités politiques utilisent des noms d’ami pour attaquer telle ou telle personne, tout simplement parce que cette personne n’a pas prêté allégeance au Maire Bruno Beschizza.

Aulnaycap a fait le choix de l’indépendance et de la neutralité. Les membres d’Aulnaycap ne bénéficient pas d’indemnités grâce à Bruno Beschizza, et ne sont pas employés dans une structure dirigée également par ce dernier. Par conséquent, il n’y a aucune raison pour Aulnaycap de brosser le dos de l’édile dans le sens du poil. Chez Aulnaycap, nous n’avons rien contre Bruno Beschizza et reportons toutes les informations, qu’elles soient favorables ou non au Maire d’Aulnay-sous-Bois. Nous souhaitons garder cette neutralité, si tant est qu’elle soit encore possible dans un monde où le manichéisme est de plus en plus pesant.

 

Est-ce encore un droit d’écrire et de commenter de manière anonyme ?

A plusieurs occasions, la rédaction a été interpellée pour avoir laissé passer des articles ou des commentaires rédigés par des personnes voulant préserver leur anonymat. Ceux qui sont favorables à l’anonymat mettent en avant la liberté d’expression tandis que les détracteurs estiment que les anonymes manquent de courage et de conviction.

La loi en France est claire : elle autorise l’anonymat comme principe lié à la liberté d’expression. On peut lire ainsi :

« L’anonymat est un concept essentiel de la protection de la liberté d’expression ainsi que du droit au respect de la vie privée. … De ce fait, une activité peut être anonyme tout en étant publique« 

Quelles sont les limites que l’on devrait imposer ?

Jusqu’au début des années 2000, tous les sites – ou presque – autorisaient de commenter de manière anonyme ou masquée. Mais peu à peu, certains ont abusé de ce droit pour faire des attaques en règles contre des personnes ou des groupes de personnes, glissant parfois vers le racisme, l’antisémitisme ou le complotisme. Si bien que la plupart des sites ont interdit le commentaire anonyme, privilégiant les « pseudos ».

Sur Aulnaycap, certaines personnes témoignent à visage découvert et assument leurs propos. D’autres ne souhaitent pas être visibles de peur de représailles sur leur lieu de travail ou dans la vie privée. On constate cependant l’apparition de ce que l’on appelle « trolls » qui consistent à lancer des débats sans fond, qui ne font rire qu’eux.

Pour le moment, Aulnaycap a choisi de maintenir la liberté d’expression en autorisant le témoignage anonyme, même si cela ne fait pas l’unanimité auprès de nos lecteurs.

Des attaques et et peaux de bananes avec des sanctions qui apparaissent comme inutiles

Bien entendu, l’anonymat ragaillardit les commentateurs qui n’hésitent pas, en fonction de leur bord politique, d’attaquer la majorité municipale ou l’opposition. Acte lâche pour certains, droit fondamental pour d’autres, ce témoignage anonyme ou via pseudo permet soit de taquiner une personne, soit de régler ses comptes à moindre risque.

Que faire contre les trolls anonymes ou sous pseudo ? Pas grand chose, puisque le bannissement est purement inutile et chronophage : il suffit de changer d’IP ou de pseudo et le tour est joué. Un collégien serait capable de faire ce tour de passe-passe. Alors que faire ? Il y a plusieurs solutions :

  • Laisser passer les commentaires « trollesques » pour montrer la débilité de certains propos tout en louant les calembours et les jeux de mots recherchés ?
  • Ne pas publier ces commentaires en espérant une lassitude de leurs auteurs ?
  • Modérer les commentaires en expliquant la raison de la modération ?

Les avis divergent chez Aulnaycap.