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Le Maire d’Aulnay-sous-Bois pourrait attaquer Jordan Bardella en justice, ce dernier se dit confiant

Jordan_BardellaLe Maire d’Aulnay-sous-Bois demande une nouvelle fois, via une délibération au conseil municipal ce soir, la mise en place d’une protection fonctionnelle, cette fois-ci le concernant directement. Après 3 blogs, c’est au tour du conseiller régional Front National Jordan Bardella d’être inquiété. Comme d’habitude (sauf bizarrement pour un blog, où le journaliste a peut-être quelques connivences politiques), seuls les griefs envers l’attaqué ont été publiés dans Le Parisien.

Nous avons contacté Jordan Bardella pour avoir son ressenti concernant ce début de procédure judiciaire à son encontre. Craintes ? Regrets ? Etonnements ? Rien de cela. Jordan Bardella semble très confiant. Ci-dessous sa réaction qu’il a bien voulu nous faire partager :

« Je suis très honoré de cette procédure car elle va pouvoir me permettre de confirmer mes propos et de démontrer ma bonne foi.

Oui, le maire d’Aulnay-sous-Bois a ouvert des locaux municipaux à des prédicateurs radicaux le 31 janvier dernier (vérifiable en 30 secondes sur internet).

Nous allons nous servir de ce procès comme d’une véritable tribune pour dénoncer la complaisance d’élus locaux, de gauche comme de droite, avec l’islamisme radical dans les banlieues.« 

Quatre amis d’enfance d’Aulnay-sous-Bois en justice pour le complexe de foot en salle Teams 5 de Roissy

Team5_roissyLes amis d’enfance ne font pas toujours de bons associés. La cour d’appel de Paris doit se pencher ce lundi sur un litige autour du complexe de « foot indoor » Teams Five, installé depuis 2012 à Roissy (Val-d’Oise). Si l’on connaît cette structure, c’est notamment en raison de la notoriété de l’un de ses cogérants, le footballeur Alou Diarra. Ce dernier n’apparaît toutefois pas personnellement dans la procédure en cours.

C’est la société Dack Sports, qui exploite le centre de futsal, qui a été condamnée en décembre 2013 par le tribunal de commerce de Bobigny, ainsi que l’un de ses salariés, à verser plus de 60 000 € de dommages et intérêts à deux plaignants, Moussa Traoré et Dimitri Yomi. Ces deux derniers criaient en effet à la « concurrence déloyale ». Ils accusent tout simplement le petit frère d’Alou Diarra, Idrissa, également gérant de la société, ainsi qu’un ancien associé, Wilfried Achy, de leur avoir volé le projet de complexe sportif. Aujourd’hui, la société Dack Sports réplique en attaquant les plaignants pour « procédure abusive ».

Au départ, pourtant, le groupe semblait soudé. Quatre jeunes hommes ayant grandi dans la cité de la Rose-des-Vents (dite des 3 000) à Aulnay, unis par la passion du football. En 2009, Moussa Traoré, Dimitri Yomi, Wilfried Achy et Idrissa Diarra créent ensemble un portail Internet dédié au sport. Puis, le petit groupe, qui a fondé sa société Dream Team, envisage d’ouvrir un site de futsal. Mais il va éclater sur la délicate question des financements. Sollicité pour prêter près de 200 000 €, Alou Diarra aurait posé ses conditions : « Il nous a répondu : Je veux bien, mais mon frère sera actionnaire à 90 %. Ce n’était pas acceptable », affirme Moussa Traoré. Les associés deviennent concurrents : d’un côté, Moussa Traoré et Dimitri Yomi. De l’autre, Idrissa Diarra et Wilfried Achy, avec le soutien d’Alou. Ces derniers fondent Dack Sports et louent un entrepôt de la zone Paris Nord 2, où le centre Teams Five ouvre en janvier 2012.

Or, Moussa Traoré et Dimitri Yomi affirment qu’ils avaient eux-mêmes repéré le site et élaboré le « business plan » qui a permis aux frères Diarra de se lancer. Ce que conteste l’avocat de la société Dack Sports, Redouane Mahrach : « Le business plan a été élaboré à titre gracieux par le frère de M. Achy. Et messieurs Traoré et Yomi n’avaient pas les moyens de financer leur projet à Roissy. D’ailleurs, avant même que Dack Sports n’ait signé son bail, ils avaient monté un autre projet dans l’Essonne. » Effectivement, Moussa Traoré et Dimitri Yomi ont ouvert fin 2011 une autre structure de foot indoor à Sainte-Geneviève-des-Bois. Le seul rebond possible, assurent-ils, « même si l’environnement est moins favorable que Roissy ».

Source : Le Parisien