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L’Union sociale pour l’habitat et l’OPQIBI partenaires pour la rénovation énergétique des HLM

citeEuropeJean-Louis Dumont, président de l’Union sociale pour l’habitat et Yann Aselmeyer, président de l’OPQIBI, ont signé fin 2013, un accord-cadre de partenariat pour renforcer leur coopération, faire progresser la qualité des constructions et développer le professionnalisme des prestataires d’ingénierie.

Dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, puis de la transition énergétique, des objectifs ambitieux ont été fixés au secteur du bâtiment en matière de performances énergétique et environnementale, notamment concernant la rénovation énergétique de l’habitat, domaine dans lequel les organismes Hlm jouent un rôle moteur et prépondérant.

L’atteinte de ces objectifs nécessite des prestations intellectuelles – d’ingénierie en particulier – de plus en plus fines et précises, ainsi que davantage d’accompagnement dans la mise en service et l’utilisation des ouvrages/équipements.

Elle nécessite, par ailleurs, une montée en compétence de l’ensemble des acteurs de la construction (conception et réalisation) ainsi qu’une meilleure identification, par les maîtres d’ouvrage, des prestataires compétents. Il en découle que les certificats de qualification délivrés par des organismes indépendants – comme les certificats OPQIBI -, constituent de précieux outils d’aide pour les maîtres d’ouvrage. Ils sont d’ailleurs de plus en plus souvent pris en compte, voire exigés, dans le cadre réglementaire ou des éco-conditionnalités instaurées par les prescripteurs et les pouvoirs publics (aides à la décision de l’Ademe, aides de l’État ou des collectivités territoriales en faveur des maîtres d’ouvrage).

C’est dans ce contexte d’objectifs partagés – faire progresser la qualité des constructions et développer le professionnalisme des prestataires d’ingénierie -, que l’Union sociale pour l’habitat et l’OPQIBI ont décidé de renforcer leur collaboration par la signature d’un accord-cadre. Cet accord vise, notamment, à promouvoir l’utilisation des certificats OPQIBI par les organismes Hlm pour leur permettre une meilleure prise en compte de leurs besoins en matière de qualification des bureaux d’études.

Source : Le Moniteur

HLM : le royaume des petites combines

HLM_ParisFace à la fièvre des loyers dans le privé, les locataires du parc social font tout pour garder leur logement. Parfois à la limite de la légalité.

Sous-location, transmission de bail sans passer par la commission d’attribution, appartement transformé en pied à terre… Dans le parc social parisien, les petites combines se multiplient. Selon nos informations, 1 200 procédures contentieuses sont en cours pour des « anomalies d’occupation », dont 622 pour le seul Paris Habitat, le plus gros office HLM de la capitale (voir ci-dessous). La loi Duflot, en discussion actuellement au Parlement, qui veut rendre plus transparente les conditions d’attribution des logements sociaux, ne prévoit d’ailleurs pas de s’attaquer frontalement à ce problème.

126 000 personnes en attente d’un logement social à Paris

« Avec la crise du logement, il est logique que ce genre de pratiques augmente », explique René Dutrey, un élu parisien d’Europe Ecologie-les Verts. Parmi les cas les plus emblématiques figure celui de l’égérie des anti-mariage pour tous, Frigide Barjot, convoquée mercredi devant la justice, sur plainte de la régie immobilière de la Ville de Paris. Elle occuperait abusivement, avec son mari Basile de Koch, un HLM en duplex de 140 m2 dans le XVe.

Notre plongée dans l’envers du parc social met en lumière différents cas de figure. Certains frôlent l’escroquerie en procédant à des locations saisonnières ou en sous-louant, empochant de confortables bénéfices. Mais la plupart cherchent par tous les moyens à garder leur habitation à loyer modéré.

Car si ces arrangements avec la légalité sont surtout une réalité parisienne, c’est avant tout à cause des loyers stratosphériques et des difficultés pour se loger.

Dans le même temps, la file des demandeurs, confrontés à des difficultés financières de plus en plus aiguës, ne cesse, elle, de s’allonger. Quelque 126 000 personnes sont aujourd’hui en attente d’un logement social à Paris. Il est clair que ces stratégies du « j’y suis, j’y reste » ont un impact sur la très faible mobilité dans le parc parisien : « Le taux de rotation y descend à 2% si on exclut le parc intermédiaire (NDLR : entre le social et le privé) et que l’on considère uniquement le parc social », constate l’élue UMP du XVIIIe, Roxane Décorte, spécialiste du logement.

Les bailleurs assurent, eux, que le phénomène reste marginal. « Nous ne restons pas les bras ballants face à ces pratiques scandaleuses. Nous ne pouvons pas non plus mettre un huissier derrière chaque porte », concède Jean-Yves Mano, l’adjoint au logement à la mairie. Alors ? Certains n’hésitent pas à pointer le manque de volontarisme des offices ou des sociétés HLM : « A partir du moment où les loyers sont payés, qu’il n’y a pas de troubles dans l’immeuble, le bailleur n’est pas très motivé pour lancer une enquête », assure un administrateur locataire d’une société HLM francilienne.

Source et image : Le Parisien du 16/09/2013

4ème rencontre débat du PCF d’Aulnay-sous-Bois : Logement, une autre politique, c’est urgent !

4e_rencontre_logement_v8_BDVous trouverez en cliquant ici ou sur l’image ci-contre l’invitation pour la 4ème rencontre-débat du Parti Communiste d’Aulnay-sous-Bois, dont le thème principal est le Logement.

Le Front de Gauche (dont fait partie le PCF) propose, pour mettre fin à la crise du logement, de :

  • stopper la spéculation immobilière
  • mettre fin aux expulsions des locataires qui ne payent pas leur loyer
  • construire plus d’HLM

Le système opaque des HLM dans le collimateur

citeEuropeLa ministre du Logement attend fin mai un rapport sur l’attribution des HLM. Puis, un projet de loi devrait être discuté en juin.

C’est ce qui s’appelle s’attaquer à un gros morceau… Dans un mois, le 22 mai, Cécile Duflot, la ministre du Logement, aura sur son bureau un rapport dont les propositions pourraient bousculer bien des habitudes parmi les maires. Rendre plus transparent, plus juste aussi, le traitement de la demande des logements sociaux… C’est la délicate mission qu’a confiée la ministre aux différents acteurs du monde HLM. En donnant, mi-janvier, le top départ à cette vaste concertation, Cécile Duflot n’a pas caché l’ampleur de la tâche : « Je n’ignore pas que la voie est étroite. » Car elle s’attaque à un maquis où règnent en maître les barons locaux qui ont la haute main sur les bailleurs sociaux. En ce sens, Cécile Duflot joue gros.

Rétablir une vraie priorité entre les dossiers

Un maquis? Filière Dalo (Droit au logement opposable) gérée par les préfectures, circuit du 1% logement réservé aux entreprises, filières communales dépendant des maires, sans oublier celles réservés à certains fonctionnaires ou salariés d’établissements publics… A chacune son quota de logements. A chacune, aussi, ses critères de sélection. « Au fil du temps, l’architecture du système est devenue tellement complexe qu’on a perdu de vue le demandeur lui-même. Le préfet veut d’abord loger ses fonctionnaires, la commune favoriser ses habitants et l’entreprise trouver pour son salarié un logement le plus proche de son lieu de travail », résume un expert.

Comment rendre le système plus transparent et rétablir une vraie priorité entre les dossiers? Dans l’entourage de Cécile Duflot, on a quelques idées. Il y a d’abord le « scoring » (lire ci-dessous). Ensuite, les villes devront mettre en commun leurs quotas de logements. Or, « pour un maire, maîtriser le logement social, c’est maîtriser le type de population sur sa commune », souligne un proche du dossier. Cécile Duflot arrivera-t-elle à remporter la bataille des maires? Réponse en juin, lorsque les parlementaires s’empareront de sa loi urbanisme et logement.

Source : Le Parisien du 23/04/2013

Daniel Goldberg : François Hollande, des mesures fortes pour relancer le logement et la construction

Daniel_Goldberg« Rapporteur du budget Logement à l’Assemblée nationale, je me félicite de la volonté affichée par François Hollande de mettre en place rapidement des mesures destinées à la fois à faciliter la construction de logements accessibles au plus grand nombre ainsi qu’à soutenir les professionnels de la construction. Alors que la France compte 3,6 millions de mal-logés et que de nombreuses entreprises du bâtiment sont en difficulté, ces mesures fortes étaient indispensables pour répondre aux besoins et relancer l’économie de ce secteur.

En particulier, je suis plus que satisfait de la volonté d’abaisser à 5% le taux de TVA sur la construction de logements sociaux (taux qui avaient été portés de 5,5% à 7% par l’UMP). A mon initiative, de nombreux conseils municipaux de Seine Saint-Denis ont d’ailleurs voté des voeux demandant à l’Etat non seulement de ne pas relever ce taux comme cela était envisagé, mais de le ramener à 5%. Ce nouveau taux réduit va faciliter le financement des projets des organismes HLM et permettre d’accélérer les mises en chantier, avec des loyers plus accessibles pour les locataires.

Le plan d’urgence annoncé ce matin est une nécessité pour améliorer la vie de nombreux citoyens. Accélérer la nécessaire rénovation thermique des logements, limiter les recours abusifs contre les permis de construire qui entravent trop souvent les projets immobiliers dans les communes, mettre en place un moratoire sur les normes de construction : voilà autant de mesures qui constituent une nécessité reconnue et demandée par la plupart des acteurs de la chaîne du logement. Ce plan doit aussi permettre d’enrayer la hausse des coûts de construction.

Le recours à des ordonnances pour engager ces mesures illustre la détermination du Président de la République à agir vite et fort. Toutefois, cette procédure doit rester exceptionnelle et limitée à un champ de mesures techniques, plus proches du niveau réglementaire que de profondes modifications législatives. Ainsi, dès la loi d’habilitation autorisant le recours aux ordonnances, le Parlement devra connaître et pouvoir discuter du périmètre précis de celles-ci et ainsi être associés le plus en amont possible à leur rédaction.« 

Source : Communiqué de Daniel Goldberg, député de la Seine-Saint-Denis