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L’école musulmane Philippe Grenier très soutenue par le maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza selon Marianne

Difficile de ne pas voir dans les efforts du maire LR Bruno Beschizza un nouveau renvoi d’ascenseur.

Un établissement privé hors contrat a ouvert ses portes à la rentrée dans la ville de Seine-Saint-Denis, à l’initiative d’une association aux motivations douteuses, mais avec la bénédiction du maire LR, Bruno Beschizza.

C’est un bâtiment rectangulaire blanc, devant une cour et un parking, dans le quartier populaire de la Rose-des-Vents. A Aulnay-sous-Bois, les locaux de l’ancienne école primaire Bougainville – qui a fermé en 2007 – ont repris du service le 3 septembre, jour de la rentrée des classes. Mais ce ne sont plus les enseignements de l’école publique qui y sont dispensés. L’école Philippe-Grenier – du nom du premier député musulman de France, élu dans le Doubs à la fin du XIXe siècle – y a en effet installé ses quartiers cet été. Une initiative de l’Espérance musulmane de la jeunesse française (EMJF), une association confessionnelle très active à Aulnay, où elle est connue pour organiser des séjours pour jeunes, du soutien scolaire ou encore des cours d’arabe.

Elle concrétise là un projet de longue date, celui d’ouvrir une école privée hors contrat, qui ne reçoit donc pas de financement de l’Education nationale et n’est pas tenue de respecter les programmes officiels. Il faut dire que ses promoteurs n’en ont visiblement pas du tout l’intention…

Source et article complet : Marianne

Pour Marianne, Bruno Beschizza pouvait empêcher la conférence des salafistes à Aulnay-sous-Bois

emjf_soiree_aulnayNouveau rebondissement entre le journal Marianne et Bruno Beschizza sur l’affaire de le la conférence organisée par l’EMJF à Aulnay-sous-Bois, le 31 décembre 2015. Alors que l’édile d’Aulnay indiquait dans Valeurs Actuelles ne pas pouvoir empêcher la tenue d’une telle conférence même avec des prédicateurs ayant tenu des propos contraires aux valeurs de la République, Marianne explique ainsi :

« Visiblement, Bruno Beschizza sous-estime l’importance de ses pouvoirs d’édile. Selon l’article L132-1 du code général des collectivités territoriales, « le maire concourt par son pouvoir de police à l’exercice des missions de sécurité publique et de prévention de la délinquance ». Il est plus concrètement en charge de la police municipale, elle-même chargée « d’assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques », comme le précisent les articles L2212-1 et L2212-2 de ce même code. »

Et d’ajouter un peu plus loin :

« Bruno Beschizza aurait aussi pu intervenir contre les prédicateurs salafistes en s’appuyant sur une jurisprudence qui fait les délices des étudiants en droit : l’arrêt « Morsang-sur-Orge », rendu par le Conseil d’Etat en 1995. La plus haute juridiction administrative avait alors validé la décision du maire de cette commune de l’Essonne, qui avait interdit un spectacle de lancer de nain, en considérant que ce divertissement « porte atteinte à la dignité de la personne humaine »

Il est possible que Bruno Beschizza réponde de nouveau via Valeurs Actuelles pour démonter les arguments de Marianne.

Pour l’intégralité de l’article, cliquer ici.